conflitDes familles des otages franco-israéliens du Hamas à Paris

Guerre Hamas-Israël : Des familles des otages franco-israéliens à Paris pour faire pression

conflitUne dizaine de familles d’otages franco-israéliens détenus par l’organisation palestinienne Hamas sont arrivées lundi soir à Paris pour se « faire entendre »
À Lyon, 30 poussettes vides portant l'image de jeunes otages ont été placées place des Jacobins pour symboliser les jeunes otages enlevés par des militants du Hamas lors d'une manifestation réclamant leur libération (image d'illustration).
À Lyon, 30 poussettes vides portant l'image de jeunes otages ont été placées place des Jacobins pour symboliser les jeunes otages enlevés par des militants du Hamas lors d'une manifestation réclamant leur libération (image d'illustration). - KONRAD K./ / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Elles ont fait le voyage pour se « faire entendre » par la communauté internationale. Des familles d’otages franco-israéliens capturés par le Hamas le 7 octobre dernier ont atterri à Paris lundi soir. Elles ont été accueillies à l’aéroport de Roissy par une vingtaine de personnes qui brandissaient des portraits d’otages.

« Nous voulons que la communauté internationale fasse pression pour que le Hamas libère tous les otages », a déclaré Adva Adar, dont la grand-mère a été kidnappée. Sa venue à Paris a pour but de se « faire entendre ». « En écoutant nos histoires, [montrer] qu’il y a des vraies personnes derrière, […] qu’on a besoin de leur aide », a déclaré la jeune femme, émue.

« On veut parler aux autorités, à tous les Européens, pour qu’ils soient du bon côté », explique Daniel Toledano, dont le frère a été enlevé lors d’un festival de musique. Le frère d’Elya Toledano, 27 ans, ne sait pas si ce dernier est encore en vie mais il estime que le gouvernement israélien « doit faire plus » pour libérer les otages.

Rencontre avec des élus

Pour Yshaï Dan, 81 ans, « le gouvernement français est très attentif ». « Ils veulent nous écouter et nous promettent d’aider, mais je ne sais pas comment », confie le grand-père. Deux membres de sa famille ont été tués par le Hamas et trois autres sont toujours portés disparus, dont les petits-enfants de son frère, âgés de 12 et 16 ans.

Ces familles franco-israéliennes se rendront mardi à l’ambassade d’Israël à Paris et rencontreront plusieurs élus, accompagnées de l’association « 7 octobre 2023, vie brisée en Israël », qui rassemble des familles de victimes françaises.

La guerre entre Israël et le Hamas, entrée dans son 24e jour lundi, a été déclenchée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza qui a fait plus de 1.400 victimes israéliennes, essentiellement des civils, selon les autorités.

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