CLARIFICATIONLe Vatican accepte le baptême des fidèles trans et des enfants nés par GPA

Eglise : Le Vatican accepte le baptême des fidèles transgenres et des enfants nés par GPA

CLARIFICATIONLe Vatican s’y oppose par contre pour les personnes transgenres s’il y a « un risque de générer un scandale public ou une incertitude parmi les fidèles »
Deux militants LGBT manifestant au Vatican contre la position de l'Eglise sur l’homosexualité, le 23 juin 2021.
Deux militants LGBT manifestant au Vatican contre la position de l'Eglise sur l’homosexualité, le 23 juin 2021. - Matteo Nardone/Pacific Press/Shutterstock / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

C’est un « oui, mais » de l’Eglise catholique. Les fidèles transgenres peuvent être baptisés si cela ne provoque pas de « scandale » ou de « confusion », a en effet affirmé mercredi le Vatican, clarifiant un sujet particulièrement sensible de la doctrine.

Le Dicastère pour la Doctrine de la Foi n’a également soulevé aucune objection au baptême des enfants de couples de même sexe, qu’ils soient adoptés ou nés par gestation pour autrui.

L’homosexualité toujours considérée comme « un péché »

Ces commentaires ont été faits dans un document répondant aux questions d’un évêque brésilien, rédigé le 31 octobre mais rendu public seulement maintenant. Le document a été approuvé par le pape François, qui a déclaré à plusieurs reprises que l’Eglise devait être ouverte à tous, y compris aux croyants LGBT+.

Cependant, il a clairement indiqué qu’il considérait que l’homosexualité était « un péché, comme l’est tout acte sexuel en dehors du mariage ». L’enseignement catholique définit le mariage comme l’union entre un homme et une femme en vue d’avoir des enfants.

Le Vatican ne veut pas d’un « scandale public »

Dans le document, le dicastère précise que les fidèles transgenres « peuvent recevoir le baptême, dans les mêmes conditions que les autres fidèles, s’il n’existe pas de situation dans laquelle il y a un risque de générer un scandale public ou une incertitude parmi les fidèles ». Ce même avis s’applique pour quelqu’un qui a subi un traitement hormonal et/ou une opération de changement de sexe.

A la question de savoir si un couple de même sexe pouvait être considéré comme étant les parents d’un enfant qui doit être baptisé, le dicastère s’est borné à répondre qu’il devait y avoir un « espoir fondé » que l’enfant sera éduqué dans la religion catholique.

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