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Présidentielle américaine : Joe Biden et Donald Trump assurés de décrocher l’investiture de leur parti

Élections américaines de 2024dossier
Le président sortant et son rival républicain ont obtenu dès mardi 12 mars assez de délégués pour s’assurer l’investiture de leur parti pour l’élection présidentielle de novembre.
par LIBERATION et AFP
publié le 13 mars 2024 à 7h52

Le duel est déjà installé. Joe Biden et son rival Donald Trump ont obtenu dès mardi 12 mars assez de délégués pour s’assurer l’investiture de leur parti pour l’élection présidentielle de novembre, selon des estimations de médias américains, s’offrant pour les mois à venir un des plus longs bras de fer électoraux de l’histoire américaine.

Les résultats des primaires démocrates et républicaines organisées mardi étaient pratiquement acquis d’avance, Joe Biden et Donald Trump ayant éliminé la concurrence. Le président sortant Joe Biden a franchi le seuil des 1 968 délégués nécessaires en remportant la primaire démocrate de Géorgie. Du côté de Donald Trump, sa victoire dans l’Etat de Washington lui a permis de franchir la barre des 1 215 délégués nécessaires pour décrocher l’investiture du Parti républicain.

Huit mois de face-à-face

Alors que les deux hommes s’apprêtent à refaire le match de 2020, Joe Biden s’en est pris à son adversaire dans un communiqué. «Je suis honoré que la large coalition de votants représentant la riche diversité du Parti démocrate à travers le pays ait placé leur foi en moi une fois encore pour conduire le parti - et le pays -, à un moment où la menace que constitue Trump est plus grande que jamais», a déclaré le démocrate.

Si la réinvestiture précoce d’un président sortant est la norme, la victoire de l’ex-président républicain dans quasiment toutes les primaires républicaines à ce jour lui a permis de s’assurer l’investiture bien plus tôt que la plupart des candidats d’opposition lors des précédentes campagnes. La dernière concurrente de Donald Trump, Nikki Haley, a jeté l’éponge le 6 mars.

Durant les presque huit mois qui les séparent du scrutin du 5 novembre, les deux candidats pourront désormais consacrer toute leur énergie à leur face-à-face. Outre la Georgie, où les deux hommes y ont tous deux mené campagne samedi, la Pennsylvanie, le Michigan, l’Arizona, la Caroline du Nord, le Wisconsin et le Nevada figurent parmi les autres Etats potentiellement décisifs en novembre, ce que les Américains appellent les «swing states».

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