JO de Paris 2024 : des chercheurs alertent sur un risque de canicule pire qu’en 2003

Les températures pourraient dépasser d’environ 4 °C le record de 2003 en Île-de-France. Les organisateurs disent prendre cette hypothèse au sérieux.

D.S. avec AFP

Les organisateurs des JO disent avoir « pleinement conscience de l’impact que peut avoir le changement climatique sur les compétitions ». 
Les organisateurs des JO disent avoir « pleinement conscience de l’impact que peut avoir le changement climatique sur les compétitions ».  © Thomas Hubert/Sipa

Temps de lecture : 1 min

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Est-il possible qu'une canicule pire que celle de 2003 se produise pendant les Jeux olympiques de Paris ? Oui, si on en croit des chercheurs, auteurs d'une étude parue dans la revue Npj Climate and Atmospheric Science. Dans un monde en proie au réchauffement climatique, le scénario est jugé « possible » par les scientifiques qui souhaitent alerter les organisateurs.

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« Nous sommes partis du constat de la canicule de 2003, qui nous avait tous surpris par son ampleur, explique Pascal Yiou, du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE), auteur principal de l'étude. En vingt ans, le climat a changé et l'idée était d'alerter les pouvoirs publics que quelque chose de nettement pire que 2003 peut arriver. »

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+ 4 °C par rapport à 2003 en Île-de-France

Dans les faits, la probabilité de dépasser cette vague de chaleur est assez importante, proche de 1 sur 100, avec des températures d'environ 4 °C supérieures, en Île-de-France, estime le chercheur. En 2003, pendant neuf jours d'affilée, Paris avait connu des températures supérieures à 35 °C durant la journée, avec peu de fraîcheur la nuit.

Interrogés par l'AFP, les organisateurs des JO disent avoir « pleinement conscience de l'impact que peut avoir le changement climatique sur les compétitions » et « anticipé au maximum » , en prévoyant des « mesures spécifiques », selon les sports. Les épreuves en extérieur pourraient être « reprogrammées au cas par cas ».

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Les organisateurs, qui collaborent avec Météo-France et Santé publique France, se fondent sur des données historiques pour chaque site olympique, mais il faudra attendre avril pour avoir une indication des grandes tendances météorologiques pour le mois de juillet.

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Commentaires (17)

  • Brulau

    Débilité 100%

  • neyam

    Ils alertent mais ils ne peuvent pas prevoir avant Avril. Encore de la désinformation pour promouvoir l'idéologie verte. La même qui a saccagé notre nucléaire et maintenant notre agriculture.

  • Jepirad

    Mais qui paie ces gens ? Météo France a du mal à se projeter au-delà de 5 jours et voilà que des chercheurs (on se demande d'où ?) seraient capables de prédire à plus de six mois le temps qu'il va faire sur 0ar8sEt dire que des médias relaie ces inepties fantasmagoriques délirantes !