Après ceux de Réïm et de Be'eri, les militaires israéliens ont découvert un nouveau massacre dans le kibboutz de Kfar Aza.Une localité elle aussi située près de la bande de Gaza, où les corps sans vie d'enfants et de femmes ont été retrouvés.
Escortés par l'armée israélienne, des journalistes pénètrent pour la première fois à Kfar Aza. Dans ce kibboutz situé tout près de la bande de Gaza, dans le sud de l'État hébreu, un nouveau massacre vient d'être découvert. L'horreur, comme dans ceux les villages communautaires de Réïm et de Be'eri, où des centaines de victimes sont à déplorer. Sur place, au milieu des habitations et des voitures brûlées, des corps sans vie jonchent le sol, tout juste recouverts de draps par les militaires et les secouristes volontaires.
"Des mères, des pères, des bébés, de jeunes familles ont été tués dans leur lit, leurs abris, leurs salles à manger et leurs jardins", décrit le général de division Itai Veruv, dépêché sur place avec ses troupes, dans le reportage du 20H de TF1 à retrouver en tête de cet article. "Les terroristes les ont tués. Ou alors ils les ont attrapés et ils les ont tués, leur ont coupé la tête."
"Zone de guerre"
Dans une vidéo de propagande du mouvement islamiste palestinien qui circule sur les réseaux sociaux, on entend les ordres échangés par les assaillants par radio. Chaque domicile est fouillé, leurs habitants sommés d'en sortir. "Si elle vient de ton côté, tu lui tires dessus", ordonne l'un des terroristes. Même chose avec d'autres images, difficiles à localiser, qui permettent elle aussi de comprendre l'objectif sans équivoque des commandos ayant attaqué les kibboutz : aucun des résidents ne devait sortir vivant.
Trois jours après les attaques, le monde entier a les yeux braqués sur ces kibboutz, théâtres de massacres sans précédent. L'une de nos équipes a tenté de se rendre à Be’eri, ce mardi après-midi. Impossible d'y accéder. L'armée évoque "une zone de guerre". Seuls les soldats et les ambulances sont autorisés à entrer. Une séquence qui nous est parvenue montre les membres une association de premiers secours y enlever des cadavres par dizaines.