À Hollywood, négociations et mouvement sociaux se poursuivent. Dimanche 4 juin, le syndicat américain des réalisateurs (DGA) a conclu un accord avec les grands studios. Les scénaristes, en grève depuis le 2 mai, et les acteurs ont félicité leurs collègues, tout en affirmant qu’ils ne transigeraient pas sur leurs propres revendications, relate le magazine spécialisé Variety.

Le Writers’s Guild of America (syndicat des scénaristes américains) et le SAG-AFTRA (syndicat représentant les acteurs) “résistent avec fermeté à la ‘négociation-type’, qui conduit généralement à lui imposer les mêmes conditions que le DGA, explique la revue américaine.

La menace d’une grève des acteurs ?

Les scénaristes, par la voix de leur association professionnelle, avaient déjà prévenu que les studios “ne pourraient pas négocier d’accord pour les auteurs avec qui que ce soit d’autre que nous”. Ils sont entrés en grève, pour la première fois depuis 2007, après l’expiration des accords-cadres les liant aux studios, pour demander de meilleures rétributions et un encadrement de l’intelligence artificielle, le paysage audiovisuel ayant profondément changé ces dernières années, notamment avec l’explosion du streaming.

Cet accord avec les réalisateurs écarte la menace d’une grève simultanée des trois syndicats, mais les acteurs pourraient encore décider de se joindre aux scénaristes, partageant certaines de leurs revendications, en particulier sur l’intelligence artificielle. Alors que l’accord-cadre les liant aux studios arrive à échéance le 30 juin, le syndicat, qui représente 160 000 comédiens, doit voter pour ou contre la grève ce lundi, rapporte Variety dans un autre article. Une décision qui “signifierait un coup d’arrêt pour toutes les productions cinématographiques et télévisuelles [restantes]”.