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Conflit Israël-Hamas : pourquoi l’Égypte refuse d’accueillir les réfugiés de Gaza

DÉCRYPTAGE - L’armée israélienne compte attaquer Rafah, à la frontière égyptienne, laissant craindre un départ massif des Palestiniens.

L’armée israélienne s’apprête à lancer l’assaut à Rafah, l'un des sept points de sortie de Gaza, et le seul qui a accès à l'Égypte. Cette ville frontalière avec le Sinaï accueille plus d’un million de réfugiés gazaouis. Benyamin Netanyahou annonçait le 10 février dernier la création d’un «plan d’évacuation» des civils. Inquiète, l’Égypte a construit un troisième mur afin d’empêcher un afflux de réfugiés sur son sol. La France, par la voix de Stéphane Séjourné, a dit «refuser tout déplacement forcé» de population. Car la crainte d’une nouvelle Nakba, - le départ des milliers d’Arabes palestiniens lors de l’indépendance israélienne en 1948-1949 - est réelle pour de nombreux Gazaouis.

Tsahal, lorsqu’elle a lancé son opération «sabre de fer» , qui doit détruire le Hamas, auteur d'un millier de meurtres aux abords de la bande de Gaza, a évacué vers le sud la majeure partie de la population du nord. «Les personnes restantes dans cette partie nord seront considérées comme terroristes, et plus faciles…

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184 commentaires
  • Chalamov

    le

    On est reconnaissant à l'auteur de ne pas nous brutaliser avec un vocabulaire trop cru ou trop violent, qui serait bien déplacé. Ainsi les habitants de Gaza ont été "invités à descendre au sud" (le faire-part était accompagné de quelques tonnes de bombes qui ont détruit la ville et tué quelques milliers d'enfants). Ils sont "incités à fuir vers l'Egypte", on ne sait pas quel est le montant de la prime d'incitation. De toute façons Israël n'a guère le choix: son opération ayant pour but de détruire le Hamas et ayant été validée par tout l'occident, et la population entière de Gaza ayant été "hamassisée" comme le dit joliment notre expert, la solution s'impose. Quant à nous occidentaux, il nous suffira de continuer à faire ce qu'on fait depuis 4 mois : tourner la tête. Une nouvelle Schoah aura eu lieu, mais celle-là nous saurons bien la nier.

  • 3688850 (profil non modéré)

    le

    Aucun pays de la région ne veut des réfugiés palestiniens! Ils ne sont pas fou. Quand ils en ont fait l’expérience cela leur a coûté cher.

  • FR

    le

    Relisez calmement...le problème est économique (pas de capacités d'absorption), politique (ne pas laisser place à une nouvelle colonisation israélienne), et marginalement sécuritaire (risque d'infiltration du Hamas).

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