INTERNATIONAL - Des conditions indiscutables. Dans un enregistrement sonore en arabe, publié sur le réseau social Telegram ce jeudi 21 décembre, la branche militaire du Hamas a affirmé qu’elle ne libérerait ses otages israéliens qu’en cas de cessez-le-feu. Le porte-parole des brigades Ezzedine al-Qassam, Abou Obeida, y déclare que « si l’ennemi veut récupérer ses otages en vie il n’a d’autre choix que d’arrêter l’agression ».
Fin novembre, un cessez-le-feu de sept jours avait permis la libération de 105 otages à Gaza, dont 80 en échange de 240 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes. Des discussions diplomatiques sont en cours en Égypte sur une nouvelle trêve.
Une source proche du Hamas a indiqué à l’AFP que les discussions porteraient sur « de nombreuses propositions dont celle d’une trêve provisoire d’une semaine en échange de la libération par le Hamas de 40 prisonniers israéliens, des femmes, des enfants et des hommes ». Seuls des civils seraient libérés et non des militaires pris en otage, a-t-elle précisé, ajoutant que cette trêve serait « susceptible d’être renouvelée ».
Dans le message diffusé ce jeudi, le Hamas affirme une nouvelle fois que « l’objectif fixé par l’ennemi d’éliminer la résistance est voué à l’échec. C’est une réalité qui devient incontestable », martèle son porte-parole. Il affirme en outre que la poursuite de la guerre conduirait à la mort d’otages israéliens dans les bombardements israéliens. Peu après l’enregistrement du porte-parole, la branche armée du Hamas a diffusé une vidéo montrant en vie trois otages israéliens qui avaient ensuite été tués selon elle dans des frappes israéliennes.
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