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Les funérailles d’Alexeï Navalny auront lieu vendredi 1ᵉʳ mars à Moscou, annonce son équipe

Les circonstances de la mort de l’opposant russe restent floues. Selon les services pénitentiaires, il s’agit d’un soudain malaise « après une promenade ». Plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis et l’Allemagne, ont accusé le régime de Vladimir Poutine.

Le Monde avec AFP

Publié le 28 février 2024 à 11h16, modifié le 28 février 2024 à 13h55

Temps de Lecture 2 min.

Les funérailles de l’opposant russe Alexeï Navalny, mort le 16 février en prison, auront lieu vendredi 1er mars à 14 heures (12 heures à Paris) à Moscou, a annoncé son équipe mercredi 28 février sur les réseaux sociaux. « 

Les funérailles de l’opposant russe Alexeï Navalny, mort le 16 février en prison, auront lieu vendredi 1er mars à 14 heures (12 heures à Paris) à Moscou, a annoncé son équipe mercredi 28 février sur les réseaux sociaux. « Le service funéraire pour Alexeï se tiendra à l’église (…) à Marino [quartier moscovite où habitait Alexeï Navalny] le 1er mars à 14 heures. Les funérailles auront lieu au cimetière Borisovsski » dans le sud-est de la capitale, a écrit Kira Yarmysh, porte-parole de l’opposant disparu. Selon Ivan Jdanov, l’un des proches collaborateurs de l’opposant, la mise en terre aura lieu à 16 heures (14 heures à Paris), à près de 20 kilomètres des murs rouges du Kremlin.

Les circonstances de la mort d’Alexeï Navalny le 16 février, qui a suscité une vive émotion à travers le monde, restent floues. Selon les services pénitentiaires russes, il a perdu la vie à la suite d’un soudain malaise « après une promenade ». Plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis et l’Allemagne, ont accusé Vladimir Poutine d’en être responsable.

« Je ne sais pas encore si les funérailles seront paisibles »

Ioulia Navalnaïa, la veuve de l’opposant, a confirmé la date des funérailles dans un discours au Parlement européen à Strasbourg, disant toutefois redouter des arrestations. « Je ne sais pas encore si elles seront paisibles ou si la police arrêtera ceux qui seront venus dire au revoir à mon mari », a-t-elle dit, très émue, face aux députés.

Car ces obsèques pourraient mobiliser en nombre les partisans de l’ancien adversaire numéro un de Vladimir Poutine et ainsi être gênantes pour le président russe, qui se prépare à un nouveau sacre à l’issue d’un scrutin sans opposition prévu mi-mars.

Le dispositif policier autour de l’église et du cimetière risque ainsi d’être particulièrement important. Depuis la remise du corps d’Alexeï Navalny à sa mère samedi, l’équipe de l’opposant cherchait un lieu pour un « adieu public » mais se voyait « rejeter » toute demande, les autorités faisant pression selon elle sur les responsables des lieux proposés.

« Partout, on a refusé de nous donner quoi que ce soit. Dans certains endroits, on nous a dit que c’était interdit », a expliqué M. Jdanov dans un communiqué sur Telegram, fustigeant « le Kremlin et [Sergueï] Sobianine », maire de Moscou et proche de Vladimir Poutine.

Lire le récit | Article réservé à nos abonnés Dans la prison où est mort Alexeï Navalny, des tortures routinières

Aucune réaction de Vladimir Poutine

M. Poutine n’a, quant à lui, toujours pas réagi à la mort de son principal détracteur, qui avait survécu de justesse en 2020 à un empoisonnement dont il tenait déjà le chef du Kremlin pour responsable, malgré les dénégations de ce dernier, qui doit s’exprimer jeudi face à l’Assemblée fédérale pour son discours annuel à la nation.

L’équipe d’Alexeï Navalny a affirmé lundi qu’un accord pour échanger l’opposant était « en cours et dans sa phase finale » avec les autorités russes, avant sa mort il y a dix jours. Elle assure que l’opposant « aurait dû être libéré dans les jours à venir ». Selon Maria Pevtchikh, autre proche collaboratrice de M. Navalny, celui-ci aurait dû être échangé en compagnie de « deux citoyens américains » détenus par Moscou contre un Russe emprisonné en Allemagne.

Selon Mme Pevtchikh, son équipe « travaillait » depuis deux ans à « sortir » Alexeï Navalny de prison « à tout prix », sur la base d’un échange d’« espions russes contre des prisonniers politiques » en Russie. Washington et Berlin étaient au courant, a-t-elle poursuivi, déplorant toutefois qu’ils « n’aient rien fait » malgré des « promesses » initiales. Ni Etats-Unis ni Allemagne n’ont confirmé.

Le Monde avec AFP

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