La première ministre, Elisabeth Borne, invitée du « 20 Heures » de TF1, vendredi 20 mai 2022.
Live terminé

Le gouvernement d’Elisabeth Borne dévoilé, François Hollande ne se présentera pas aux élections législatives : retrouvez l’actualité politique du vendredi 20 mai

La liste complète des membres du gouvernement d’Elisabeth Borne a été dévoilée vendredi après-midi.

Tout le live

Le 20/05 à 21:06

C’est la fin de ce direct !

Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis tout au long de cette riche journée d’actualité politique.

Nous vous retrouvons dès demain matin à 10 h 30 pour un nouveau direct dans lequel nous allons suivre les dernières cérémonies de passation des pouvoirs à Bercy et au Quai d’Orsay. Excellente soirée sur lemonde.fr !

Le 20/05 à 21:04 Pour approfondir

Découvrez le trombinoscope des membres du gouvernement d’Elisabeth Borne

Lire aussi : Nouveaux entrants, ministres reconduits : qui sont les membres du gouvernement d’Elisabeth Borne ?

Le 20/05 à 21:01

Guillaume Peltier, finalement candidat Reconquête ! à sa réélection en Loir-et-Cher

Après avoir hésité, Guillaume Peltier, ex-LR qui a rallié Eric Zemmour lors de la présidentielle, a annoncé dans la soirée qu’il se présenterait aux élections législatives sous les couleurs de Reconquête ! dans sa circonscription de Loir-et-Cher.

« Alors que la composition du nouveau gouvernement illustre une énième prime aux carriéristes et aux opportunistes, je veux démontrer qu’il subsiste des hommes politiques épris de convictions », a affirmé le député sortant de ce département dans une interview au Figaro.

« A l’heure où, si courageusement, Eric Zemmour s’engage lui-même dans la campagne, où près de 1 600 des nôtres, candidats, suppléants et mandataires, s’engagent pour porter nos couleurs, je ne pouvais, moi aussi, que montrer l’exemple », a expliqué M. Peltier, qui se présente dans la 2e circonscription.

« Je mesure qu’au milieu de la tempête, pour notre camp comme pour notre patrie, j’engage un combat difficile », a ajouté le candidat et directeur de la campagne des législatives pour Reconquête !. Il aura face à lui un candidat LR, Pascal Bioulac, que le président du parti Christian Jacob est venu soutenir jeudi lors d’une réunion publique, ainsi qu’un candidat RN, Roger Chudeau, un ancien LR partisan de François Fillon.

Le 20/05 à 20:55

Un nouveau gouvernement, un programme commun et un départ… Retrouvez les infos politiques de la semaine

Lire aussi : Nomination du gouvernement d’Elisabeth Borne, la Nupes présente son programme… Le récap politique de la semaine

Le 20/05 à 20:39
Un petit recap concernant Catherine Colonna ne serait pas de refus !
Canasson60

Bonjour Canasson60,

Vous pouvez retrouver notre article qui retrace le parcours de Catherine Colonna, nouvelle ministre des affaires étrangères :

Lire aussi : Catherine Colonna nommée ministre de l’Europe et des affaires étrangères

Le 20/05 à 20:38

« Je ne me mets pas dans la perspective d’être battue », estime Elisabeth Borne, concernant sa candidature aux législatives

Mme Borne a ensuite été interrogée sur ce que ce poste de Matignon va changer dans sa carrière politique, notamment en matière d’exposition. « J’ai essayé au cours de ces cinq années d’aller au contact des Français. Il n’y a pas de doute au fait que je vais être plus exposée, moins peut-être pour dire qui je suis. Je dois tout à la République et j’ai à cœur de rendre à mon pays ce qu’il a pu m’apporter. J’ai eu l’occasion de le faire dans des responsabilités différentes. J’ai eu la chance de diriger une très belle entreprise, la RATP, a-t-elle rappelé, avant d’évoquer son passé en tant que préfète de Poitou-Charente. Et puis, ça fait cinq ans que je suis au gouvernement. »

Questionnée sur sa candidature dans le Calvados et le risque qu’elle prenait en cas de défaite, Mme Borne a refusé de s’imaginer quitter Matignon. « Je ne mets pas dans la perspective d’être battue. Mais, en tout cas, je pense important d’être le plus possible à l’écoute des Français (…) et de travailler avec tous ceux qui permettent de leur apporter les bonnes réponses. »

Le 20/05 à 20:30

Une réforme des bourses étudiantes promise par la nouvelle ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau

« La réussite et la vie étudiante sont des sujets sur lesquels nous devons porter toutes nos forces », a déclaré Sylvie Retailleau, nouvelle ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, lors de la passation des pouvoirs avec Frédérique Vidal.

La présidente de l’université Paris-Saclay, l’université intensive de recherche la plus reconnue à l’international (elle est classée 13e au classement de Shanghaï en 2021), a dit connaître « les inquiétudes des enseignants-chercheurs, des personnels techniques et des étudiants, qui font le constat partagé du manque de moyens, de reconnaissance et d’encadrement à la hauteur des ambitions de notre jeunesse ». Parmi les mesures prioritaires, Mme Retailleau a notamment cité l’amélioration des conditions de vie des étudiants avec une réforme des bourses et des APL.

Soazig Le Nevé
Le 20/05 à 20:29

Elisabeth Borne prend la défense de Pap Ndiaye, « un républicain engagé »

Interrogée sur la nomination de l’historien Pap Ndiaye, Elisabeth Borne a pris la défense de son ministre, novice en politique. « Pap Ndiaye est là parce qu’il partage avec Jean-Michel Blanquer l’objectif d’offrir à nos enfants l’excellence et l’égalité des chances, et je pense qu’il incarne ça », a-t-elle répondu dans un premier temps. « Il y a des acquis sur l’égalité des chances, notamment le dédoublement des classes de CP, qui a été menée par Jean-Michel Banquer, mais, sa feuille de route, c’est de continuer d’aller plus loin, et de le faire avec les enseignants qui partagent ces préoccupations, évidemment avec les parents d’élèves et les associations qui peuvent aider sur ces questions d’égalité des chances. »

La première ministre a également répondu concernant les attaques de l’extrême droite visant le nouveau locataire du ministère de l’éducation nationale. « C’est parfaitement caricatural, ce qui ne m’étonne pas de la part des personnes que vous avez mentionnées puisque cela a été leur tonalité tout au long de ces derniers mois. Pap Ndiaye, c’est un républicain engagé, et c’est ce qu’il va porter en tant que ministre de l’éducation nationale. »

Le 20/05 à 20:23

Elisabeth Borne se dit « bien consciente de l’inquiétude » des Français concernant le pouvoir d’achat

Sur TF1, la première ministre a fait savoir qu’elle était « bien consciente » de « l’inquiétude » des Français concernant le pouvoir d’achat. « On suit [cette question] très attentivement, on voit que le litre d’essence repasse la barre des deux euros », a-t-elle poursuivi. « On a bien entendu le message des inquiétudes des Français », a-t-elle expliqué, rappelant que « le premier projet de loi » de ce gouvernement « portera sur le pouvoir d’achat ». Ce texte comprendra notamment « un chèque alimentation », la prolongation du bouclier tarifaire, ou encore « la revalorisation des retraites sans attendre le 1er janvier et le triplement de la prime Macron ».

La première ministre a ensuite été interrogée sur la planification écologique et les mesures qu’elle souhaite mettre en œuvre. Elle a défendu « une organisation inédite dans ce domaine » avec deux ministres, Amélie de Montchalin et Agnès Pannier-Runacher, chargées de la transition écologique et de la cohésion des territoires, pour la première, et de la transition énergétique, pour la seconde. « La transition écologique, ça doit se décliner dans toutes les politiques publiques que l’on mène », a-t-elle annoncé. Mme Borne a notamment promis que tous les Français vont « pouvoir accéder à des véhicules électriques avec des locations longue durée à 100 euros par mois ».

Le 20/05 à 20:18

Elisabeth Borne se félicite d’un gouvernement « paritaire » et insiste sur le « dialogue social »

Pour sa première interview télévisée depuis l’annonce de la composition du nouveau gouvernement, Elisabeth Borne a salué son équipe. « C’est un gouvernement paritaire, c’est important. » « Il y a un équilibre entre certains qui étaient déjà ministres et des nouvelles figures. Des personnalités qui viennent de la gauche, du centre, de la droite (…) mais qui partagent la volonté de mettre en œuvre le programme pour lequel Emmanuel Macron a été réélu », a-t-elle souligné.

Interrogée sur ce qui la différencie de son prédécesseur, Mme Borne a déclaré refuser « jouer au jeu des sept différences » avec Jean Castex. « Avec lui, on a été en phase sur beaucoup de sujets [sur] l’importance du dialogue social. Les bonnes politiques publiques se bâtissent au plus près de tous les acteurs », a-t-elle estimé.

Le 20/05 à 20:13

La première ministre, Elisabeth Borne, est au JT de TF1 après la nomination de son gouvernement.

Le 20/05 à 20:09

Dans la circonscription de Vierzon, le communisme n’a pas dit son dernier mot

« Pas de deuxième mandat pour la majorité présidentielle », c’est en substance l’argument de campagne de Nicolas Sansu, maire communiste de Vierzon depuis quatorze ans, ancien député PCF de la 2e circonscription du Cher de 2012 à 2017 (élu avec 100 % des voix après le retrait de sa rivale socialiste) et de nouveau candidat, cette fois-ci sous les couleurs de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes).

Connu pour sa formule « le service public, c’est le patrimoine de ceux qui n’ont rien », lorsqu’il luttait (avec succès) contre la tentative des autorités de fermer, entre 2017 et 2018, la maternité de l’hôpital public de Vierzon, Nicolas Sansu veut désormais « revaloriser les salaires, les pensions, les allocations » face aux « chèques énergie ou chèques alimentation du gouvernement ».

Le bassin d’emploi de Vierzon peine à profiter des fruits de la croissance : son taux de chômage, le plus haut de la région Centre-Val de Loire, stagne à 11 %, contre 7,1 % en France métropolitaine. Dans cette deuxième circonscription, très rurale, 85 % de la population active prend la voiture pour se rendre au travail : la question du prix de l’essence et du coût de la vie en général y est prégnante. Nicolas Sansu se considère comme un rempart contre la « casse sociale » portée, selon lui, par Nadia Essayan, députée sortante MoDem, à nouveau soutenue par la majorité présidentielle.

Laquelle promet pourtant la création d’une unité de soins palliatifs et d’une école d’infirmières en pratique avancée si elle est réélue. « On n’a pas à rougir de l’action menée par la majorité présidentielle », déclarait-elle au lancement de sa nouvelle campagne. « Elle n’est pas assez connue par nos concitoyens, qui en profitent pourtant chaque jour. Je pense à l’allègement des charges sur les salaires, par exemple. La suppression de la taxe d’habitation, les mesures d’aide à l’isolation des logements. Beaucoup de mesures ont été très sociales, et pourtant on les oublie. »


Jordan Pouille ( Correspondant régional)
Le 20/05 à 20:06

A Bordeaux, une candidature dissidente à gauche pour la 1re circonscription de Gironde

La circonscription de Bordeaux centre sera bien sûr au cœur de combats politiques. Désormais terre du maire écologiste de Bordeaux, Pierre Hurmic, élu à l’été 2020, qui a fait basculer la capitale girondine après 73 ans de règne à droite, elle doit voir s’affronter Thomas Cazenave (LRM), Catherine Cestari (Nupes), Bruno Paluteau (Rassemblement national), Fanny Quandalle (Lutte Ouvrière), Jean-Louis Grattepanche (ex-LR, candidat de Reconquête !), Pierre de Gaëtan Njikam (LR), Xavier Loustaunau (centre-droit).

Mais c’était sans compter la volonté de Damien Thomas et Allaouia Berrahma investis par la Fédération de la Gauche Républicaine de faire cavalier seuls, sans la Nupes. Dans un communiqué publié ce vendredi, ils déclarent « Damien Thomas, 34 ans, acteur reconnu de la vie culturelle et associative bordelaise et Allaouia Berrahma, candidate suppléante, chef d’entreprise et citoyenne engagée, pourraient bien créer la surprise à gauche dans la 1re circonscription de la Gironde, qui regroupe les quartiers des Aubiers, Jardin public, Chartrons, Bassins à flot, Bacalan, Ginko, Caudéran, les villes de Bruges et Le Bouscat. »

Le texte poursuit : « Candidat de la Fédération de la Gauche Républicaine, constitué de cinq partis représentants la diversité de la gauche (Gauche républicaine et socialiste, Nouvelle Gauche socialiste, Les Radicaux de gauche, MRC, L’Engagement), Damien Thomas portera dans le débat et à l’Assemblée nationale les valeurs d’une gauche populaire, sociale, laïque, qui sait pour qui elle se bat et qui sait où elle va. »

Claire Mayer (Bordeaux, correspondante)
Le 20/05 à 19:49

Le gouvernement d’Elisabeth Borne, le deuxième le plus jeune de la Ve République

L’équipe gouvernementale d’Elisabeth Borne présentée vendredi est la deuxième plus jeune de la Ve République, avec un âge moyen légèrement inférieur à 48 ans, selon une base de données de l’Agence France-Presse.

La moyenne d’âge du nouveau gouvernement s’établit à 47,9 ans, première ministre incluse. Seul le premier gouvernement de Georges Pompidou, sous la présidence du général de Gaulle, a atteint une moyenne inférieure (47,6 ans), après un remaniement en mai 1962.

Le nouvel exécutif compte par ailleurs dix ministres qui n’ont jamais été élus, un contingent comparable à ceux des gouvernements du premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Cette tendance est une spécificité des gouvernements de l’ère Macron, puisque, avant son élection, le dernier gouvernement à avoir compté plus de dix ministres jamais élus était celui d’Edith Cresson (1991-1992).

Le 20/05 à 19:23

« Je suis peut-être un symbole de la diversité », déclare Pap Ndiaye, qui assure n’en tirer « aucune fierté »

Pap Ndiaye, désormais nouveau ministre de l’éducation nationale, a ensuite pris la parole à la suite de Jean-Michel Blanquer, en le remerciant. « Je sais les réformes que vous avez menées à bien avec acharnement et dévouement au travers de crises, des crises terribles que nous avons traversées », a-t-il souligné, avant d’ouvrir une séquence plus personnelle.

« Mes premières pensées vont vers le monde des enseignants qui est le mien depuis toujours. Je pense à ma mère d’abord, qui fut professeur de sciences naturelles dans un collège des Hauts-de-Seine, à Bourg-la-Reine, et à tous les enseignants qui m’ont éduqué depuis l’école maternelle [et] à qui je dois tant. Je suis un pur produit de la méritocratie républicaine dont l’école est le pilier », a déclaré l’historien.

« Je suis peut-être un symbole, celui de la méritocratie, mais aussi peut-être de la diversité. Je n’en tire nulle fierté, mais plutôt le sens du devoir et des responsabilités qui sont les miennes », a fait savoir l’ex-directeur du Musée national de l’histoire de l’immigration. Pap Ndiaye a ensuite salué les membres de sa famille sans oublier sa sœur, Marie, écrivaine récompensée par le prix Goncourt en 2009.

« Le dialogue avec toute la communauté éducative sera évidemment un principe important, a expliqué M. Ndiaye. Toutes mes forces sont désormais au service de mes nouvelles fonctions, au service de la jeunesse de ce pays, au service de ce beau ministère, au service de la vie, au service de la France », a-t-il conclu.

Le 20/05 à 19:17

Passation des pouvoirs au ministère de l’éducation nationale

L’historien Pap Ndiaye avec Jean-Michel Blanquer et Sarah El Haïry, durant la passation des pouvoirs, le 20 mai.

Le 20/05 à 19:13

Qui est Christophe Béchu, le nouveau ministre délégué chargé des collectivités territoriales ?

En sautant dans le train pour Paris à 17 h 44 ce vendredi, le maire d’Angers, Christophe Béchu, 48 ans en juin, ne cachait pas sa joie et même un certain soulagement. Cela faisait plusieurs remaniements que son nom circulait comme un possible entrant au gouvernement sans que les choses ne se concrétisent jamais.

Proche d’Edouard Philippe – il est le secrétaire général d’Horizons, le parti politique créé par l’ancien premier ministre –, mais aussi d’Emmanuel Macron qu’il soutient sans réserve depuis le second tour de l’élection présidentielle 2017 (il a discrètement défendu la candidature de François Fillon au premier), il est entré en politique à 21 ans dans l’ombre protectrice de Marc Laffineur, ancien député-maire d’Avrillé (Maine-et-Loire) et secrétaire d’Etat sous Nicolas Sarkozy.

Elu conseiller général de Maine-et-Loire en 2001, Christophe Béchu se signale trois ans plus tard en devenant le plus jeune président de conseil général de France. Il a alors 29 ans. En 2008, il échoue d’un souffle à l’élection municipale à Angers, avant de parvenir six ans plus tard à prendre la ville, tenue par la gauche depuis 1977.

Entre-temps, il a enchaîné plusieurs élections et démissions express. Elu député européen en 2009, il est poussé par l’Elysée aux régionales 2010 en Pays de la Loire où il échoue face à Jacques Auxiette (PS). En 2011, il est élu sénateur, fâchant tout rouge son mentor qui visait lui aussi la place. Prié de faire un choix six ans plus tard, pour cause de non-cumul des mandats, Christophe Béchu préfère son siège de maire d’Angers, qu’il conservera facilement en 2020.

Approché une première fois par Nicolas Sarkozy en 2011, qui envisageait de le nommer à l’aménagement du territoire, Christophe Béchu a été pressenti à deux reprises pour la cohésion des territoires, ministère finalement confié à Jacqueline Gouraud puis Joël Giraud. Ancien adhérent des Républicains, qu’il a quitté peu après l’élection de Laurent Wauquiez à l’automne 2017, le maire d’Angers s’est employé à trouver un moyen de soutenir Emmanuel Macron sans jamais prendre la carte de La République en marche. Il était à l’initiative de La République des maires et des élus locaux, en 2019, avant de participer activement à la création d’Horizons l’an dernier. Il est le seul représentant du parti d’Edouard Philippe nommé au gouvernement.

Yves Tréca-Durand (Angers, correspondant)
Le 20/05 à 19:10

Jean-Michel Blanquer défend son bilan durant la passation des pouvoirs avec Pap Ndiaye

Durant la passation des pouvoirs avec son successeur, Pap Ndiaye, Jean-Michel Blanquer lui a souhaité « la bienvenue dans ce qu’[il] croi[t] être la plus belle maison de la République ». Dressant son bilan de cinq années passées dans ce ministère, M. Blanquer a rappelé que durant « la crise sanitaire, les enfants ont été la priorité ». « Nous avons fait partie des pays au monde qui ont le moins fermé les écoles », s’est-il félicité.

Selon M. Blanquer, « l’excellence a été notre boussole » durant ce quinquennat. Il a rappelé ses « priorités : l’école primaire, les savoirs fondamentaux – lire, compter, écrire, respecter autrui », ou encore « les efforts budgétaires pour l’école primaire », « le dédoublement des classes », « le plan français et le “plan mathématique” ». « Il y a eu un progrès de l’école française depuis cinq ans. Les enfants ont progressé en français et en mathématique en dépit du confinement », s’est défendu M. Blanquer malgré les critiques à ce sujet.

Rappelant ensuite son attachement à la République, M. Blanquer a dénoncé ceux qui « veulent opposer la République et la France. Non, la République épouse la France. D’autres veulent opposer la République et les droits individuels, c’est l’inverse d’un message républicain. » Quant à l’assassinat de Samuel Paty, ce professeur tué à Conflans-Sainte-Honorine en octobre 2020, M. Blanquer a estimé qu’il y avait « un avant et un après cet assassinat. Cela nous oblige à une vigilance sur nos valeurs. »

Le 20/05 à 19:06

Au ministère de la culture durant la passation des pouvoirs entre Roselyne Bachelot et Rima Abdul-Malak.
Avant de devenir ministre, Rima Abdul-Malak était la conseillère culture d’Emmanuel Macron.
Le 20/05 à 18:48

Passation des pouvoirs entre Marc Fesneau et Olivier Véran

L’ancien ministre de la santé devient ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et de la vie démocratique, à la place de M. Fesneau. Ce dernier a, lui, été nommé ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire.

Le contexte

Live animé par Charles-Edouard Ama Koffi et Jérémie Lamothe

Image de couverture : La première ministre, Elisabeth Borne, invitée du « 20 Heures » de TF1, vendredi 20 mai 2022. BERTRAND GUAY / AFP

Un direct quotidien. A l’occasion des élections législatives, Le Monde tient un direct quotidien pour vous informer de la campagne et de ses nombreux rebondissements, avec l’annonce des alliances entre les partis et des investitures, le suivi des candidats sur le terrain, des tchats avec des journalistes du Monde et des spécialistes…

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