Le président français, Emmanuel Macron, lors de son interview sur TF1 à Paris, le 15 mai 2023.
Live terminé

Emmanuel Macron sur TF1 : ce qu’il faut retenir de l’interview du président de la République

Le chef de l’Etat a répondu aux questions de Gilles Bouleau sur l’Ukraine, les impôts et la réforme des retraites lors du « 20 heures » de TF1.

Tout le live

Le 15/05 à 21:10

C’est la fin de ce direct !

Merci à tous de l’avoir suivi, bonne soirée !

Le 15/05 à 21:03 L’essentiel

Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron

  • Questionné sur l’aide de la France et de l’Union européenne à l’Ukraine, au lendemain de son dîner avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qu’il a reçu à l’Elysée, Emmanuel Macron a annoncé avoir « ouvert la porte » pour former des pilotes ukrainiens « avec plusieurs autres pays européens ». « La stratégie de la France est simple : aider l’Ukraine à résister, à organiser, au moment où elle le choisira, une contre-offensive pour pouvoir ramener tout le monde à la table des négociations, et dans des conditions qu’elle aura choisies, et bâtir une paix durable pour elle », a-t-il ajouté.
  • Le chef de l’Etat a également annoncé vouloir affecter « 2 milliards » d’euros des futures baisses d’impôts aux classes moyennes d’ici à 2027, en rappelant avoir déjà demandé au gouvernement de lui faire des « propositions » quant à la manière de les réaliser et de les mettre en œuvre, « quand la trajectoire budgétaire le permettra dans ce quinquennat ». Le chef de l’Etat avait déjà insisté sur les « classes moyennes » dans un entretien au journal L’Opinion dimanche, citant « ceux qui sont trop riches pour être aidés et pas assez riches pour bien vivre », avec des « revenus entre 1 500 et 2 500 euros » par mois.
  • Emmanuel Macron a renouvelé sa confiance en la première ministre, Elisabeth Borne, qui fêtera mardi sa première année à Matignon, alors qu’elle se retrouve contestée par les oppositions mais aussi au sein du camp présidentiel. S’il n’a pas souhaité dire si Mme Borne sera encore à son poste dans un an, laissant cela au cours de « la vie des institutions et [de] la vie politique », il s’est dit « très fier d’avoir nommé Elisabeth Borne il y a un an » et a salué le travail qu’elle a effectué depuis qu’elle est à la tête du gouvernement. « On continue d’agir ; et à mes côtés, Elisabeth Borne agit avec force, détermination et courage », a-t-il affirmé en guise de conclusion de l’interview.
Le 15/05 à 20:52

L’interview du chef de l’Etat est terminée

Le 15/05 à 20:50

« Elisabeth Borne agit avec force, détermination et courage », fait valoir Emmanuel Macron

Elisabeth Borne, qui fête son premier anniversaire à Matignon mardi, restera-t-elle à son poste dans les mois qui arrivent ? Emmanuel Macron n’a pas souhaité répondre clairement à cette question, remerciant plutôt la première ministre pour son travail effectué jusqu’ici « pour faire avancer le pays », affirmant que l’exécutif continue d’avancer sur ses chantiers prioritaires, et ne présageant donc pas un remplacement de la cheffe du gouvernement, pour le moment.

« Ça, c’est la vie des institutions, la vie politique, et la Constitution donne au président de la République la responsabilité de nommer un premier ministre, une première ministre. Je suis très fier d’avoir nommé Elisabeth Borne il y a un an. (…) Je ne suis pas dans le commentaire politique, elle non plus. Elle est dans l’action et je veux dire que ses gouvernements ont beaucoup fait en un an. Et la première ministre, Elisabeth Borne, depuis un an, a fait passer nombre de textes de loi qui étaient difficiles » au Parlement, a fait valoir le chef de l’Etat.

« Donc, on continue d’agir ; et à mes côtés, Elisabeth Borne agit avec force, détermination et courage », a-t-il affirmé en guise de conclusion de l’interview.

Le 15/05 à 20:41 Urgent

« Cette réforme, je l’assume », martèle Emmanuel Macron en revenant sur les retraites et l’usage du 49.3

« Oui, je fais ce que j’ai dit », lance le président de la République. « On a un problème de déficit et il faut le combler. (…) Cette réforme était nécessaire, elle crée plus de richesses. Cette réforme, je l’assume », défend le chef de l’Etat, qui justifie par ailleurs l’usage du 49.3. « Contrairement à ce qu’on dit, quand on utilise cet article, qui est constitutionnel, il y a un vote, et donc il y a eu un vote sur ce texte. (…) Et ce vote, le gouvernement l’a emporté, ce qui veut dire qu’il n’y a pas eu de majorité pour le faire tomber. »

Le président a ensuite chargé la droite : « Tout le monde s’est débiné, y compris des gens qui, au Parlement, avaient fait campagne aux élections présidentielles, bravaches, derrière les 65 ans. Ils avaient tous fait campagne pour ça. Ils ont dit le contraire quand ils étaient au Parlement. Personne n’a voulu prendre ses responsabilités, comme si, en quelque sorte, ils voulaient tous expliquer aux Français qu’ils vivaient dans un autre monde », a lancé le président.

Le 15/05 à 20:38

Emmanuel Macron espère que l’inflation alimentaire sera « absorbée d’ici à l’automne »

Questionné sur la fin du « trimestre anti-inflation », encouragé par le gouvernement mais qui reste à l’initiative des entreprises de la grande distribution, programmée en juin, le chef de l’Etat a affirmé que « si c’est nécessaire de l’allonger, il [le dispositif] pourra l’être », en raison de la hausse des prix de l’alimentaire qui se poursuit. En avril, elle a atteint 15 % sur un an.

Emmanuel Macron a répété, à l’instar de son ministre de l’économie, Bruno Le Maire, que les négociations commerciales pour fixer les prix de l’alimentaire doivent être avancées et réouvertes afin de s’assurer qu’il n’y ait « pas de marges exceptionnelles » faites par la grande distribution ou les industriels dans ce contexte. « On a des grands groupes, sur certains produits, ils ont vite répercuté la hausse, ils ont moins vite répercuté la baisse », a déploré M. Macron.

S’il a constaté que cette « inflation alimentaire touche tous nos compatriotes », en première ligne desquels « les plus précaires », le président de la République a déclaré espérer que l’inflation alimentaire sera « absorbée d’ici à l’automne, pour, j’espère, revenir dans des terres plus connues et plus normales ».

Le 15/05 à 20:34 Urgent

Le chef de l’Etat annonce une baisse d’impôts de 2 milliards d’euros pour les classes moyennes

Le président veut « concentrer » 2 milliards d’euros de baisses d’impôts sur « les classes moyennes » d’ici à 2027, « quand la trajectoire budgétaire le permettra dans ce quinquennat ».

« Ces 2 milliards, j’ai demandé au gouvernement de me faire des propositions pour qu’ils se concentrent sur ces classes moyennes », a-t-il dit, sans préciser les mesures envisagées.

« J’ai demandé au gouvernement d’y travailler, mais je ne veux pas ici fermer des portes parce qu’il peut y avoir des choses intelligentes à faire sur une partie des charges que vous payez, des cotisations que vous payez quand vous êtes salarié. Donc c’est ce qui va permettre à des gens qui travaillent, qui sont classes moyennes, d’avoir en quelque sorte un reste à vivre plus important pour eux », a-t-il souligné.

Quand les baisses d’impôts pourraient-elles intervenir ? « Quand la trajectoire budgétaire le permettra dans ce quinquennat, dans cette mandature », a répondu Emmanuel Macron sans plus de détails.

Le chef de l’Etat avait déjà insisté sur les « classes moyennes » dans un entretien au journal L’Opinion dimanche, citant « ceux qui sont trop riches pour être aidés et pas assez riches pour bien vivre », avec des « revenus entre 1 500 et 2 500 euros ».

Le 15/05 à 20:32 Urgent

Emmanuel Macron est interrogé sur les salaires

Gilles Bouleau interroge ensuite le chef de l’Etat sur les salaires. « A l’heure à laquelle nous parlons, sur le site de Pôle emploi, il y a un million d’emplois non pourvus, avance le journaliste. Est-ce que ce n’est pas tout simplement parce que les salaires ne sont pas assez élevés aujourd’hui en France ? »

« Il y a plusieurs facteurs », rétorque le chef de l’Etat. « D’abord, les salaires. Le salaire minimum en France a augmenté et le smic a augmenté. Et la France est l’un des pays d’Europe où le salaire minimum et les plus élevés », avance-t-il, avant de rappeler la mise en place de la prime d’activité, de « quasiment 100 euros par mois pour un travailleur qui est au smic ».

Le président évoque ensuite « des problèmes de formation ». « Pourquoi des gens ne vont pas chercher un emploi même quand il est disponible ? Ils n’ont pas la qualification, qui est là. C’est pour ça qu’on investit sur la formation des chômeurs, et en particulier des chômeurs de longue durée. »

Le chef de l’Etat dit ensuite sa volonté de « réformer, changer, transformer », grâce à des « solutions concrètes, un accompagnement, en plus du simple retour à l’emploi ».

Le 15/05 à 20:28

« Les résultats sont là » en matière économique, estime Emmanuel Macron, se félicitant des investissements étrangers annoncés lors de Choose France

« Il y a des grèves », mais « les résultats sont là », a estimé le chef de l’Etat, interrogé sur la tenue du sommet annuel Choose France lundi au château de Versailles, en présence de plus de 200 patrons de multinationales, se félicitant des investissements étrangers annoncés, malgré le climat politique en France depuis le début de la vague de protestations contre la réforme des retraites en janvier.

Selon Emmanuel Macron, la séquence de contestation sociale n’a ainsi pas affecté l’attractivité du pays. « Pour la quatrième année consécutive, la France est le pays le plus attractif d’Europe », s’est-il félicité, valorisant son bilan depuis six ans concernant la réindustrialisation et l’emploi, notamment dans le secteur industriel. Il s’est réjoui d’avoir vu « un nombre d’investissements étrangers record », annoncé en marge du sommet, pour un montant total de 13 milliards d’euros, avec une promesse de création de 8 000 emplois.

Le 15/05 à 20:19 Urgent

Emmanuel Macron explique avoir ouvert « la porte pour former des pilotes » ukrainiens

Le chef de l’Etat est dans un premier temps interrogé par Gilles Bouleau sur l’Ukraine, au lendemain de son échange avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

« La stratégie de la France est simple, aider l’Ukraine à résister, à organiser, au moment où elle le choisira, une contre-offensive pour pouvoir ramener tout le monde à la table des négociations, et dans des conditions qu’elle aura choisies et bâtir une paix durable pour elle », explique Emmanuel Macron. Il rappelle que la France a été la première « à livrer des chars légers ».

Toutefois, le président n’a pas souhaité détailler les réponses faites aux demandes de Volodymyr Zelensky. « Depuis le début, je suis très précautionneux pour ne pas, si je puis dire, affaiblir nos amis ukrainiens. Mais nous avons décidé de livrer de nouvelles munitions. Nous avons décidé aussi et surtout, de bâtir avec les Ukrainiens, à l’est du pays, des éléments pour former leurs troupes, former des bataillons qui seront en charge de mener la contre-offensive, de résister et de réparer les véhicules, les canons. Parce que c’est aussi ça, ce dont l’Ukraine a besoin. »

Le président explique avoir ouvert « la porte pour former des pilotes », sans donner plus de détails. « Les formations peuvent commencer dès maintenant », souligne Emmanuel Macron, soulignant qu’elles pouvaient être réalisées avec « les pays européens qui y sont prêts ». « Je crois que des discussions sont en cours avec les Américains », a-t-il dit.

Le 15/05 à 20:17 Vos questions
Le président est il présent sur le plateau du JT ?
Bob

Bonsoir Bob,

Non, car l’interview a été enregistrée en amont de sa diffusion à l’Elysée. C’est donc le journaliste Gilles Bouleau, qui conduit l’entretien, qui a fait le déplacement !

Le 15/05 à 20:13 Urgent

L’interview commence

Le 15/05 à 20:01

Le journal de TF1 a débuté

Comme d’habitude, le journal de 20 heures commence par une série de reportages. Viendra ensuite l’entretien avec l’invité du JT, qui est ce soir le chef de l’Etat.

Le 15/05 à 19:58

De potentielles annonces sur l’Ukraine attendues, après la rencontre Macron-Zelensky dimanche soir à l’Elysée

Alors qu’Emmanuel Macron a reçu dimanche soir le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour un dîner de travail à l’Elysée, ces derniers ont d’ores et déjà annoncé conjointement que la France allait former et équiper plusieurs bataillons ukrainiens avec des « dizaines » de véhicules blindés et chars légers, « dont des AMX-10RC ». TF1 a toutefois précisé que l’interview du chef de l’Etat, préenregistrée mais diffusée ce lundi, comportera des annonces sur ce thème.

Paris s’était engagé en tout début d’année à céder à l’armée ukrainienne des AMX-10 RC. La France concentre aussi ses « efforts sur le soutien des capacités de défense aérienne de l’Ukraine », souligne la déclaration commune des chefs d’Etat. Elle a déjà livré des systèmes antiaériens de courte portée Mistral, de moyenne portée Crotale et examine avec l’Italie la livraison de systèmes sol-air plus sophistiqués SAMP/T, a rappelé l’Elysée. Concernant la formation de soldats ukrainiens, sur l’année 2023, la France vise la formation de 2 000 d’entre eux sur son sol et de près de 4 000 en Pologne, où elle a déployé plus de 200 soldats pour cela.

Quant à la demande ukrainienne de livraisons d’avions de chasse par Paris, « la question est un peu prématurée », a réitéré un conseiller du président Macron, en rappelant qu’il fallait d’abord pour cela former des pilotes, un processus long et complexe.

Sur le terrain diplomatique, les deux présidents se sont par ailleurs prononcés dimanche pour de nouvelles sanctions contre la Russie et pour la poursuite du renforcement des liens entre l’Ukraine, d’une part, et l’OTAN et l’Union européenne, d’autre part.

Lire aussi : Guerre en Ukraine : la France va équiper plusieurs bataillons ukrainiens avec des dizaines de blindés et de chars légers

Le 15/05 à 19:55 Pour approfondir

Emmanuel Macron entend poursuivre une politique de baisse de la fiscalité des classes moyennes

Le président de la République a affirmé, dimanche 14 mai, dans une interview au journal L’Opinion qu’il entendait poursuivre une politique de baisse de la fiscalité des classes moyennes, afin de mieux rémunérer le travail. « On doit poursuivre une trajectoire de baisse de fiscalité sur nos classes moyennes. Pourquoi ? Parce que si on veut continuer d’embarquer le pays, nous avons encore besoin de redonner de la crédibilité au travail », a-t-il déclaré dans cette interview publiée en ligne dimanche soir.

« Or, aujourd’hui, nous aidons beaucoup les gens qui sont dans le désarroi, qui ont décroché. Nous aidons beaucoup les bas salaires, et nous avons fait plus avec la prime d’activité », a poursuivi le chef de l’Etat, qui cherche à reprendre la main après la douloureuse crise des retraites. « Mais la fiscalisation des revenus des classes moyennes est trop importante et s’accélère trop vite. Elle écrase les gains de pouvoir d’achat entre 1 500 et 2 500 euros. Je parle de ceux qui sont trop riches pour être aidés et pas assez riches pour bien vivre », a-t-il précisé.

Lire aussi : Emmanuel Macron entend poursuivre une politique de baisse de la fiscalité des classes moyennes

Le 15/05 à 19:45 Pour approfondir

Sommet Choose France au château de Versailles : 13 milliards d’euros d’investissements étrangers annoncés

Emmanuel Macron a reçu, lundi 15 mai dans la matinée, le milliardaire Elon Musk, avant de se rendre à Versailles pour le sommet annuel Choose France, qui réunit plus de 200 patrons étrangers et à l’occasion duquel, cette année, 13 milliards d’euros d’investissements ont déjà été annoncés, avec 8 000 emplois à la clé.

Depuis sa première édition, en 2018, Choose France est selon l’Elysée « devenu un rendez-vous incontournable » qui incarne le succès de sa politique pour faire baisser le coût du travail et réindustrialiser le pays tout en accélérant la transition écologique. Sur quelque 400 invités reçus sous les ors du château de Versailles, 206 patrons de multinationales ont confirmé qu’ils feraient le déplacement, dont la moitié ont participé pour la première fois à cette manifestation.

Lire aussi : Au sommet Choose France, une moisson record d’investissements étrangers

Le 15/05 à 19:40 Pour approfondir

Retraites : le texte d’abrogation de la réforme met la majorité sous pression

Alors qu’une proposition de loi visant à abroger la réforme du gouvernement sera examinée le 8 juin à l’Assemblée nationale et a des chances d’être adoptée, les macronistes s’interrogent sur la meilleure manière d’éviter une défaite symbolique.

Lire aussi : Retraites : le texte d’abrogation de la réforme met la majorité sous pression

Le 15/05 à 19:30 Pour approfondir

Pour Emmanuel Macron, un anniversaire amer, un an après son investiture

Investi pour un second mandat le 7 mai 2022, le président de la République affronte l’impopularité sociale et l’isolement politique.

Emmanuel Macron rencontre, mercredi 19 avril 2023, des opposants à la réforme des retraites parmi le public devant l'hôtel de ville de Sélestat, dans le Bas-Rhin. Il est hué par la foule.

Lire aussi : Pour Emmanuel Macron, un anniversaire amer, un an après son investiture

Le 15/05 à 19:25 Pour approfondir

A Dunkerque, Emmanuel Macron veut montrer une France qui va bien

Des selfies plutôt que des casseroles. Un crachin persistant et un vent glacial avaient beau balayer le site d’Aluminium Dunkerque, vendredi 12 mai, la météo était au beau fixe pour Emmanuel Macron. Evitant le centre-ville, sous haute surveillance policière et où l’attendaient deux cents à trois cents manifestants, le chef de l’Etat s’est offert un après-midi de félicitations et de bonnes nouvelles. Venu dans les Hauts-de-France avec pas moins de cinq membres de son gouvernement – dont le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, et celui de l’intérieur, Gérald Darmanin, ancien maire de Tourcoing (Nord) – pour vanter sa stratégie de réindustrialisation « verte », M. Macron a passé plus d’une heure à discuter, tout sourire, avec le personnel d’une quinzaine d’entreprises de l’agglomération.

Le président de la République française, Emmanuel Macron, lors de la visite d’une usine d’aluminium à Dunkerque, le 12 mai 2023.

La suite du reportage de notre journaliste, Audrey Tonnelier, est à lire en intégralité ci-dessous.

Lire aussi : A Dunkerque, Emmanuel Macron veut montrer une France qui va bien

Le 15/05 à 19:15

Bonsoir et bienvenue à toutes et tous dans ce direct consacré à l’interview d’Emmanuel Macron au JT de TF1

Nous suivrons en direct la prise de parole du chef de l’Etat, invité du journal télévisé de la première chaîne ce lundi soir. Impopulaire après l’adoption dans la douleur de la réforme des retraites, le président de la République, discret depuis le début de la crise sociale, tente, depuis la promulgation du texte il y a un mois, de tourner la page en multipliant les déplacements et annonces économiques.

Engagé dans une séquence sur la réindustrialisation du pays depuis plusieurs jours, Emmanuel Macron sera sur le plateau de TF1 lundi soir, à l’issue du sommet Choose France tenu lundi toute la journée au château de Versailles, et où 13 milliards d’euros d’investissements étrangers ont été annoncé. D’après la chaîne, l’entretien, préenregistré et conduit par le journaliste Gilles Bouleau, comprendra notamment des « annonces » sur « l’Ukraine » et « les impôts ». « Le chef de l’Etat s’exprimera aussi sur son rapport aux Français et à sa première ministre », ajoute la chaîne.

Alors qu’Emmanuel Macron a reçu dimanche soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour un dîner de travail à l’Elysée, ces derniers ont d’ores et déjà annoncé conjointement que la France allait former et équiper plusieurs bataillons ukrainiens avec des « dizaines » de véhicules blindés et chars légers, « dont des AMX-10RC ». D’autres annonces pourraient donc être faites par le président français lundi soir.

Dimanche, dans un entretien-fleuve au quotidien L’Opinion, le chef de l’Etat a par ailleurs déclaré qu’il entendait poursuivre une politique de baisse de la fiscalité des classes moyennes, sans en préciser les ressorts, mais aussi affirmé sa volonté de tracer des perspectives pour les prochains mois sur l’immigration, l’école ou encore les retraites.

Le contexte

Live animé par Clémence Apetogbor et Marie Pouzadoux

Image de couverture : Le président français, Emmanuel Macron, lors de son interview sur TF1 à Paris, le 15 mai 2023. PASCAL ROSSIGNOL / REUTERS
  • Discret pendant l’examen de la réforme des retraites, désormais promulguée depuis un mois, le président de la République revient ces dernières semaines sur le devant de la scène médiatique et multiplie les déplacements et annonces économiques, notamment dans le domaine de la réindustrialisation.
  • A l’issue du sommet Choose France tenu lundi au château de Versailles, il est l’invité du JT de « 20 heures » de TF1 pour clôturer cette page axée sur la réindustrialisation du pays. Il doit ensuite ouvrir un nouveau chapitre diplomatique, avec plusieurs déplacements internationaux prévus.
  • Selon TF1, l’entretien, préenregistré et mené par le journaliste Gilles Bouleau, comprendra des « annonces » sur « l’Ukraine » et « les impôts ». « Le chef de l’Etat s’exprimera aussi sur son rapport aux Français et à sa première ministre », ajoute la chaîne.
  • Alors qu’Emmanuel Macron a reçu dimanche soir le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour un dîner de travail à l’Elysée, ces derniers ont d’ores et déjà annoncé conjointement que la France allait former et équiper plusieurs bataillons ukrainiens avec des « dizaines » de véhicules blindés et chars légers, « dont des AMX-10RC ». D’autres annonces pourraient donc être faites par le président français lundi.
  • Dimanche, dans un entretien au quotidien L’Opinion, le chef de l’Etat a par ailleurs affirmé qu’il entendait poursuivre une politique de baisse de la fiscalité des classes moyennes, sans en préciser les ressorts, mais aussi affirmé sa volonté de tracer des perspectives pour les prochains mois sur l’immigration, l’école ou encore les retraites.

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