«Je veux assurer les policiers de toute ma reconnaissance, de tout mon soutien et de toute ma confiance.» Au cours d’une visite du commissariat du XIXe arrondissement de Paris, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a pris la parole pour la première fois depuis le mouvement subversif d’une partie des policiers. Questionné par BFMTV, le seul média autorisé à suivre ce déplacement, sur les propos du directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, qui affirmait dimanche 23 juillet qu’un policier n’avait pas sa place en détention provisoire, Gérald Darmanin l’a pleinement conforté : «Il a parlé comme parle un chef vis-à-vis de ses policiers, je le soutiens totalement et je suis très fier que ce soit mon collaborateur.» Cette prise de parole précédait une rencontre avec les syndicats de la profession, au ministère de l’Intérieur.
A la sortie, ces derniers claironnaient leur satisfaction. «On avait un ministre plutôt à l’écoute, plutôt d’accord avec nos propositions […] il a dit qu’il nous soutenait», résumait Fabien Vanhemelryck, secrétaire général d’Alliance, syndicat d’extrême droite et principale force de la coalition arrivée en tête au