WeWork, récit d'une faillite annoncée Contenu réservé aux abonnés
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Le spécialiste des bureaux partagés a déposé le bilan lundi soir. WeWork a perdu plus de 1 milliard de dollars par an depuis treize ans, et sa valorisation a fondu de près de 47 milliards. Seule une restructuration de la dette pourra ressusciter l'entreprise.
Par Solveig Godeluck, Véronique Le Billon
Epilogue piteux, pour un conte qui fut magnifique. Lundi soir, WeWork a annoncé avoir déposé le bilan et s'être placé sous la protection du régime des faillites (« Chapter 11 ») aux Etats-Unis. Le cours du spécialiste des espaces de travail partagés avait été suspendu à la Bourse de New York dans la journée, après treize années de faste, d'extravagances, de déconvenues et de « storytelling ».
Depuis 2010, l'entreprise a enregistré plus de 16 milliards de dollars de pertes. Sa valorisation, qui avait dépassé 47 milliards en janvier 2019, a été réduite à quelques dizaines de millions. Quatre ans après le renvoi houleux de son fondateur Adam Neumann, par un conseil d'administration lassé de ses excès, le groupe n'a pas réussi à redresser la barre.
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