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À partir de l’année académique 2025-2026, les étudiants du GCSE (âgés de 15 à 16 ans) en Angleterre auront la possibilité d’apprendre la langue des signes britannique (LSB) dans le cadre de leur programme d’études.

Le cours de BSL de deux ans, débutant au niveau GCSE, comprendra un minimum de 750 signes et sera accessible aux étudiants sans connaissance préalable de la langue. La réussite du programme vise à doter les étudiants de compétences de communication efficaces en BSL.

Outre l’acquisition de la langue, le programme abordera l’histoire de la BSL, l’importance des langues des signes et la formation de la langue. Cette initiative marque une étape importante pour les défenseurs de l’intégration de la LSB au-delà de la communauté sourde et dans l’enseignement ordinaire. Alors que les écoles ont actuellement la possibilité d’enseigner la LSB dans le cadre de leur programme scolaire, son inclusion dans le programme obligatoire du GCSE devrait encourager une adoption plus large, selon le ministère de l’éducation.

La création du GCSE en BSL est attribuée aux efforts de campagne d’un étudiant de 17 ans, Daniel Jillings, qui plaide en faveur de cette qualification depuis l’âge de 12 ans. M. Jillings, qui est sourd et ne peut recevoir d’implant cochléaire, s’est interrogé sur l’exclusion de la LSB du programme national du GCSE, ce qui a conduit le gouvernement à s’engager à développer le BSL GCSE en 2019. Après plusieurs années de préparation, le diplôme est désormais entièrement finalisé.

Cette mesure répond aux besoins des quelque 87 000 personnes sourdes au Royaume-Uni, selon l’Association britannique des sourds, et des quelque 151 000 personnes qui utilisent la BSL dans le pays.

Il est à noter que les langues des signes diffèrent considérablement d’un pays à l’autre et ne sont pas mutuellement intelligibles. Rien qu’au Royaume-Uni, la BSL se distingue des langues des signes d’autres pays européens par des caractéristiques linguistiques uniques. L’introduction du BSL GCSE reflète une reconnaissance plus large de l’importance des langues des signes dans la promotion de l’inclusion et de la diversité de la communication.

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