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La Tour Eiffel devrait rester fermée jusqu'à jeudi. Une grève reconductible a été lancée lundi 19 février par les deux syndicats représentatifs du personnel, la CGT et Force ouvrière. Les deux organisations dénoncent une mauvaise gestion du site, comme l'explique l'Humanité.
Selon Stéphane Dieu, délégué syndical de la CGT, les chances que la situation se débloque dans la nuit de mardi à mercredi sont infimes. Des négociations lancées mardi matin n'ont rien donné.
Au coeur du bras de fer : le modèle économique de la Sete, la Société d'exploitation de la Tour Eiffel, dont les dysfonctionnements sont pointés du doigt. Déjà, le 27 décembre 2023, une première mobilisation avait été déclenchée. Les syndicats dénonçaient alors « un modèle ambitieux et intenable », en raison d'une « sous-évaluation des budgets travaux » du monument, mais également d'une « surévaluation des recettes basées sur des objectifs de fréquentation annuelle de 7,4 millions de visiteurs », soit « des niveaux de fréquentation jamais atteints ».
Une « recherche de rentabilité à tout prix »
L'annonce récente de l'augmentation de 16 à 50 millions d'euros du montant de la redevance perçue par la Mairie de Paris, propriétaire et actionnaire à 99 % du site, a relancé la colère des salariés. Selon la CGT et Force ouvrière, les conditions ne s'y prêtent pas. La crise sanitaire et la fermeture de la Dame de fer pendant un an en raison des travaux auraient entraîné une perte de 130 millions d'euros de recettes.
Les 360 employés reprochent à la mairie une « recherche de rentabilité à tout prix et à court terme » et lui demandent d'être « raisonnable au niveau de ses exigences financières afin d'assurer la pérennité du monument et de l'entreprise qui le gère ».
Ils mettent également en avant un budget travaux qui a explosé « de plus de 120 millions d'euros, notamment à cause du plomb », soulignant que « seulement 3 % de la structure de la Tour ont été repeints, contre les 15 % préconisés par différentes études ». Stéphane Dieu a également précisé que le site touristique était endetté à hauteur de 100 millions d'euros.
La mairie de Paris « refuse de négocier »
Les représentants du personnel s'insurgent et justifient leur grève par la volonté de « pouvoir accueillir les touristes dignement » et menacent de montrer leur « désapprobation en juillet », soit pendant les Jeux olympiques, si « le propriétaire impose un modèle intenable. De son côté, la mairie de Paris « refuse de négocier » et de recevoir les organisations syndicales, soutient Stéphane Dieu.
Notre édile de Paris va t elle parvenir à la liquidation de la tour Eiffel ? Elle est capable de tout, elle en a déjà fait la preuve.
Dans d’autres sports on appelle ça entrainement pré olympique.
Va falloir s’habituer, parce que dans les prochains mois on va avoir droit au festival.
Une redevance d’exploitation qui explose, une société d’exploitation filliale à 99% de la mairie, des rumeurs de salaires extravagants …. Tout ça sent une forte odeur d’e gestion scabreuse, de trucage financier, d’abus. Le rapport spécial obligatoire du commissaire aux comptes dit quoi ?