Covid-19 : fin des tests pour les cas contacts et de l’isolement… ce qui change au 1er février

À partir du 1er février, le gouvernement met fin notamment à deux mesures phares de la lutte anti-Covid, arguant d’un « contexte épidémique favorable ».

Le gouvernement évoque les « stratégies similaires dans l’ensemble des pays européens ». (Illustration) LP/Alexis Bisson
Le gouvernement évoque les « stratégies similaires dans l’ensemble des pays européens ». (Illustration) LP/Alexis Bisson

    C’est la fin de deux mesures phares de la lutte anti-Covid. À partir du 1er février, l’isolement systématique pour les personnes testées positives au Covid-19 ne sera plus requis, annonce la Direction générale de la santé (DGS) ce samedi. Tout comme les tests de dépistage pour les cas contacts.

    Le gouvernement décide ainsi de suivre les recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP). Avant l’été déjà, l’instance avait plaidé pour mettre fin à cette règle en cas d’évolution « favorable » de la situation.

    Dans un communiqué de presse, la DGS justifie justement cette décision par ce « contexte épidémique favorable, marqué par une très faible circulation virale en France métropolitaine et en Outre-mer », tout comme par les « stratégies similaires dans l’ensemble des pays européens ».

    Les gestes barrière toujours « fortement recommandés »

    Jusqu’à présent, les personnes testées positives étaient tenues de s’isoler pendant au moins 5 jours et de réaliser un test de dépistage au deuxième jour de la notification du statut de contact pour les personnes contact asymptomatiques. Ces règles ne seront plus en vigueur d’ici quelques jours.

    « En revanche, comme pour toute maladie à infection respiratoire aiguë, il reste fortement recommandé aux personnes testées positives au Covid-19, ainsi qu’aux personnes ayant été exposées à une personne contagieuse et susceptible de développer la maladie, de respecter les gestes barrière, de se faire tester et d’éviter le contact avec les personnes fragiles », précise la Direction générale de la Santé.

    Le système SI-DEP de remontée des résultats de tests évolue également, même s’il est maintenu jusqu’au 30 juin 2023. Désormais, son usage « sera conditionné au recueil préalable du consentement, des personnes concernées, au partage de leurs données personnelles », explique la DGS.

    Adieu le « contact-tracing » et les arrêts maladie sans délai de carence

    Il sera également mis fin le 31 janvier au téléservice « Contact Covid » de l’Assurance maladie, qui permettait l’identification et la prise en charge des personnes malades du Covid-19 et des cas contacts. Cette mesure n’est pas une surprise, elle était prévue par la loi du 30 juillet 2022 qui organisait la sortie de l’état d’urgence sanitaire.

    Cet arrêt implique également « de facto l’arrêt du dispositif dérogatoire de prise en charge des arrêts maladie liés au Covid-19 », indique la DGS dans son communiqué. Concrètement cela signifie que les arrêts de travail liés à un cas de Covid-19 rentrent désormais dans le cadre classique, qui prévoit un délai de carence avant le versement d’indemnités journalières par la Sécurité sociale.

    La fin de ce service « Contact Covid » suspend enfin les possibilités pour l’Assurance malade de rechercher les cas contacts dans l’entourage des personnes positives au Covid-19.