La présidente du groupe Écologiste et social, Cyrielle Chatelain, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 28 novembre 2024
Live terminé

Crise politique : revivez la censure et la chute du gouvernement Barnier dans notre direct

La nomination d’un nouveau premier ministre n’est pas attendue avant lundi, jour où le président de la République doit recevoir et consulter plusieurs groupes politiques. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, s’est dit prêt à discuter d’un « gouvernement d’intérêt général » sur la base « de concessions réciproques ». Un scénario écarté par La France insoumise.

Tout le live

Le 08/12 à 15:05

C’est la fin de ce live pour aujourd’hui, merci pour l’avoir suivi. Retrouvez ici tous nos articles sur la crise politique.

Le 07/12 à 14:25

Les Ecologistes iront à l’Elysée lundi, au contraire des « insoumis »

Les Ecologistes ont annoncé qu’ils acceptaient l’invitation d’Emmanuel Macron pour un rendez-vous, lundi, à l’Elysée, sur fond de formation du futur gouvernement, au contraire de La France insoumise, qui a prévenu, hier soir, qu’elle ne s’y rendrait pas.

« Les Ecologistes se rendront à ce rendez-vous pour y avoir une discussion exigeante de méthode avec le président de la République », annonce le parti dans un communiqué. La délégation verte sera composée de Marine Tondelier, secrétaire nationale, et des deux chefs de groupe parlementaire, Cyrielle Chatelain et Guillaume Gontard. « Dans l’impasse politique dans laquelle notre pays se trouve, la stabilité de ce gouvernement ne peut exister que dans un dialogue avec les partis qui ont participé au front républicain », ont ajouté les Ecologistes.

L’invitation du chef de l’Etat fait suite à la venue des dirigeants socialistes à l’Elysée hier. Ces derniers ont demandé à Emmanuel Macron la nomination d’un premier ministre de gauche, tout en se disant prêts à des discussions avec les macronistes sur la base de « concessions réciproques ». Ils ont également dit avoir réclamé au président de la République qu’il s’entretienne avec leurs alliés du Nouveau Front populaire, et les invitations ont été envoyées dans l’après-midi. Le Parti communiste a également fait savoir qu’il se rendrait à l’Elysée.

Le 07/12 à 12:43 Pour approfondir

« Il n’est pas certain que la droite saura tirer profit de l’expérience Barnier à long terme »

Par Emilien Houard-Vial

Lecture : 4 min.

En dissolvant l’Assemblée nationale, en juin, et en nommant Michel Barnier à Matignon trois mois plus tard, Emmanuel Macron a fait aux Républicains un cadeau inespéré. Coincés jusque-là dans une position inconfortable, soutiens inavoués mais assez constants de la minorité macroniste lors de la précédente législature, ils témoignent d’une capacité fortement limitée à démontrer leur plus-value à l’électorat de droite. Or, pendant trois mois, le président de la République leur a offert les postes de premier ministre et de ministres de l’intérieur, de l’agriculture, de l’enseignement supérieur et de la recherche, et des outre-mer, ainsi que huit ministères délégués et secrétariats d’Etat. Un groupe parlementaire moitié moins nombreux que celui du parti Renaissance était ainsi autant représenté que lui au sein du gouvernement, tandis que le premier ministre n’était issu que du cinquième groupe parlementaire le plus nombreux.

Le 07/12 à 10:56

Emmanuel Macron poursuivra ses consultations au moins jusqu’à lundi

La nomination d’un nouveau premier ministre n’est pas attendue avant lundi, jour où le président de la République doit recevoir et consulter plusieurs groupes politiques. Selon les informations du Monde, le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) à l’Assemblée a reçu une invitation de l’Elysée, pour s’y rendre lundi dans l’après-midi.

Emmanuel Macron a également invité les Ecologistes, qui réservent leur réponse jusqu’à ce samedi, ainsi que les communistes, qui se rendront bien au rendez-vous. LFI a refusé l’invitation.

Le 07/12 à 07:35 Pour approfondir

Comme après la dissolution, le chef de l’Etat multiplie les consultations avec les partis politiques et les groupes parlementaires. Si les socialistes se montrent ouverts aux « compromis », le camp présidentiel semble pencher pour une consolidation de l’accord avec Les Républicains.

Emmanuel Macron à la manœuvre pour former un gouvernement, sans changer de méthode

Par Robin D’Angelo, Mariama Darame, Laurent Telo

Lecture : 4 min.

En quête d’un premier ministre « non censurable », Emmanuel Macron orchestre un nouveau ballet de consultations avec les partis politiques et les groupes parlementaires. Vendredi 6 décembre, l’Elysée a été le théâtre de trois huis clos successifs. Le matin, une réunion avec les soutiens du président de la République, à la mi-journée une entrevue avec des membres du Parti socialiste (PS), avant une partie de la soirée avec Les Républicains (LR).
Le 07/12 à 07:34

Bernard Cazeneuve réclame un premier ministre capable de « rassembler l’ensemble des composantes de l’arc républicain »

Dans un entretien accordé à La Presse de la Manche, l’ancien premier ministre de François Hollande, dont le nom circule parmi d’autres pour briguer Matignon, n’exclut rien le concernant et dresse le portrait du profil idéal pour succéder à Michel Barnier. « Chacun est bien conscient du possible décrochage du pays. Mon souhait est donc qu’un premier ministre soit nommé, en fonction de sa capacité à rassembler l’ensemble des composantes de l’arc républicain pour éviter l’instabilité », détaille-t-il.

Bernard Cazeneuve ne dit pas toutefois s’il inclut La France insoumise dans cet « arc ». A ses yeux, « il faut que le gouvernement constitué soit l’exact reflet du vote des Français », ce qui semblerait inclure l’ensemble du Nouveau Front populaire. Il rappelle toutefois son hostilité à toute alliance avec le mouvement de Jean-Luc-Mélenchon. M. Cazeneuve a estimé vendredi que le centriste François Bayrou « ferait un bon premier ministre ».

Le 07/12 à 01:59

Fitch alerte sur les conséquences de la situation politique de la France

L’agence de notation Fitch, qui avait placé en octobre la note de la France sous persective négative, a alerté vendredi sur les conséquences pour la politique budgétaire du renversement du gouvernement de Michel Barnier.

Cela « met en évidence à quel point le paysage politique français très fragmenté peut paralyser la mise en œuvre de la politique budgétaire », avertit Fitch dans un communiqué.

Fitch a cependant maintenu à AA− la note de la France. En octobre, elle avait assorti cette note d’une perspective négative, signalant qu’elle envisageait de l’abaisser à moyen terme.

« La fragmentation de l’Assemblée nationale rend difficile la recherche de compromis sur la consolidation budgétaire (…). Il est donc très peu probable que la France atteigne l’objectif de déficit de 5 % du PIB initialement présenté par [Michel] Barnier », relève notamment Fitch. « L’effondrement du gouvernement menace également le plan de consolidation à moyen terme de la France et le respect des règles budgétaires de l’UE », est-il précisé.

Avec un déficit cette année qui devrait dépasser les 6 % du PIB, la France affiche la pire performance des Vingt-Sept à l’exception de la Roumanie, très loin du plafond de 3 % autorisé par l’UE.

« Malgré la crise politique, la France n’est confrontée à aucun problème majeur de refinancement sur les marchés obligataires internationaux », mais « des coûts d’emprunt constamment plus élevés ne feraient qu’aggraver les problèmes d’assainissement budgétaire », avertit encore Fitch.

L’agence table sur une augmentation de la dette publique à 118,5 % du PIB d’ici à 2028, et a réduit sa projection de croissance pour 2025 à 0,9 %, contre 1,2 % auparavant.

Le 06/12 à 22:58

Manuel Bompard critique la tentative d’ouverture du Parti socialiste

Le refus de La France insoumise (LFI) de rencontrer Emmanuel Macron contraste avec les gestes d’ouverture manifestés vendredi par le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, qui a été reçu, ainsi que les chefs des groupes parlementaires socialistes, Boris Vallaud et Patrick Kanner, à l’Elysée par le président de la République, à qui ils ont demandé de nommer un premier ministre de gauche.

M. Faure s’est dit prêt à des discussions avec les macronistes et avec le parti de droite Les Républicains sur la base de « concessions réciproques » afin de sortir de l’impasse institutionnelle.

Cette initiative est vivement critiquée par Manuel Bompard dans son communiqué du soir.

« Nous ne gouvernerons pas avec les partis présidentiels et de la droite traditionnelle alors que nous venons de censurer leur programme. Les démarches entreprises en ce sens par le Parti socialiste, proposant par exemple d’abandonner l’abrogation de la retraite à 64 ans pour participer à un gouvernement, n’engagent que lui. Aucun accord entre un parti du Nouveau Front populaire et les partis présidentiels ne nous engagerait », écrit le coordinateur national de La France insoumise.

Emmanuel Macron a également reçu vendredi les représentants du parti Les Républicains et deux du bloc central composé des partis qui le soutiennent. Puis il a invité lundi les Ecologistes, qui réservent leur réponse jusqu’à samedi, les communistes, qui iront bien au rendez-vous, et LFI, qui a donc refusé de se rendre à l’Elysée.

Le 06/12 à 22:36 Urgent

La France insoumise annonce qu’elle ne se rendra pas à l’invitation d’Emmanuel Macron lundi à l’Elysée

Le coordinateur national de La France insoumise (LFI), Manuel Bompard, a fait savoir dans un communiqué que le parti refusait de se rendre lundi à l’Elysée pour des consultations avec Emmanuel Macron en vue de la nomination d’un nouveau premier ministre et d’un nouveau gouvernement.

« J’ai été contacté par l’Elysée en vue d’un rendez-vous ce lundi pour participer à des négociations gouvernementales avec la droite, écrit le député de Marseille. J’ai rappelé notre position. Nous n’acceptons pas le coup de force du président de la République, qui a refusé de reconnaître le résultat des dernières élections en nommant un premier ministre issu du parti qui y a réalisé le moins de voix. »

« Nous n’acceptons pas que soit qualifié d’antirépublicain le recours à la motion de censure, alors que celle-ci est la contrepartie prévue par la Constitution en cas de refus du passage en force d’une loi par 49.3 », ajoute M. Bompard.

« Nous sommes prêts à gouverner sur le programme pour lequel nous avons été élus », écrit encore l’élu LFI, ajoutant qu’« aucune discussion autre que la nomination d’un gouvernement du Nouveau Front populaire ne saurait avoir lieu avec le chef de l’Etat ».

« Nous n’irons donc pas à l’Elysée ce lundi », conclut-il.

Le 06/12 à 22:02

LR promet de ne pas censurer, sauf si le premier ministre est issu de LFI

Les Républicains (LR) ne voteront pas de censure, à moins que le premier ministre soit issu de La France insoumise ou qu’il mette en œuvre le programme du Nouveau Front populaire, a annoncé Laurent Wauquiez, après avoir été reçu par Emmanuel Macron avec Annie Genevard, ministre sortante de l’agriculture, Mathieu Darnaud, chef de file des sénateurs LR au Sénat, et l’eurodéputé François-Xavier Bellamy.

Le 06/12 à 21:00 L’essentiel

L’essentiel du 6 décembre, à 21 heures

  • Consultations à l’Elysée. Avant d’être reçu à l’Elysée, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a affirmé que son parti était prêt à négocier avec les macronistes et Les Républicains. Emmanuel Macron n’a « absolument pas » demandé au Parti socialiste de se détacher de La France insoumise, a-t-il affirmé à la sortie de l’Elysée. Plusieurs responsables Renaissance se disent ouverts à la nomination d’un premier ministre de gauche.
  • Jean-Luc Mélenchon et Marine Tondelier réagissent aux propos d’Olivier Faure. « Rien de ce qu’Olivier Faure dit ou fait n’est en notre nom ou [en] celui du NFP », déclare le leader de La France insoumise (LFI). La secrétaire nationale des Ecologistes a demandé à M. Faure de ne pas « tomber dans le piège » d’Emmanuel Macron.
  • Bruno Retailleau, ministre de l’intérieur démissionnaire (LR). « La droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche », écrit-il après la main tendue d’Olivier Faure au centre et à la droite. Dans la soirée, le groupe LR est arrivé à l’Elysée pour des consultations avec Emmanuel Macron.
  • Marine Le Pen menace. La cheffe des députés RN, Marine Le Pen, déclare, dans un entretien au Figaro, être prête à voter à nouveau une motion de censure si le futur gouvernement n’accède pas aux conditions du Rassemblement national.
  • Le nom de François Bayrou est évoqué. Bernard Cazeneuve, ancien premier ministre de François Hollande, a estimé que le patron du Modem, François Bayrou, « ferait un bon premier ministre ». De son côté, Patrick Kanner, le président du groupe socialiste au Sénat, affirme que les socialistes « ne participeront pas » à un gouvernement dirigé par François Bayrou.
  • Edouard Philippe dresse un constat alarmiste. Pour l’ancien premier ministre, « Notre situation financière et budgétaire nous place dans une fragilité inquiétante ». Il ajoute que l’instabilité politique a un coût budgétaire et financier. Pour sortir de la crise, il souhaite qu’un premier ministre soit nommé « rapidement » avec autour de lui un gouvernement « resserré ». Il propose aussi une coalition allant des LR jusqu’aux sociaux-démocrates.
  • Accord UE-Mercosur. Gabriel Attal et Elisabeth Borne s’en prennent au Rassemblement national, qui a voté la censure et a affaibli la position de la France. Mécontents, des agriculteurs visent des permanences de quelques-uns des députés ayant voté la motion de censure, dont François Hollande.

Le 06/12 à 20:37

Selon Eric Coquerel, Emmanuel Macron veut diviser la gauche

Sur LCI, le député « insoumis » a commenté les discussions entre le Parti socialiste et le chef de l’État : « Emmanuel Macron est affaibli, il est presque à terre. Que peut-il faire ? Nous diviser. C’est son seul objectif. Il est pour nous hors de question de discuter d’un programme où l’on sait à l’avance, sur les retraites, la question écologique, les questions sociétales, que ces gens-là ne céderont sur rien. M. Macron ne cédera pas sur la politique économique. Il ne touchera pas aux cadeaux fiscaux faits aux riches. Vous n’aurez pas un premier ministre de gauche, j’en suis absolument certain », estime aussi le député (La France insoumise) de Seine-Saint-Denis, en raison de l’orientation économique d’Emmanuel Macron.

Le 06/12 à 20:33

Le groupe LR à l’Elysée

Le président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, et d’autres membres du parti, comme François-Xavier Bellamy ou Annie Genevard, sont arrivés à l’Elysée et échangent avec Emmanuel Macron.

Le 06/12 à 20:03

Motion de censure : des agriculteurs murent la permanence parlementaire de François Hollande à Tulle

Un agriculteur  mure le bureau du député et ancien président  François Hollande à Tulle, le 6 décembre 2024.

Des agriculteurs ont muré la permanence parlementaire de l’ancien président François Hollande (PS), vendredi, à Tulle pour protester contre son vote mercredi en faveur de la motion de censure qui a renversé le gouvernement de Michel Barnier, a constaté une correspondante de l’Agence France-Presse.

« On vient murer symboliquement la permanence. Il est sur un territoire rural. S’il ne veut pas défendre ses agriculteurs, son territoire, il n’a pas besoin d’une permanence en Corrèze », a déclaré Emmanuel Lissajoux, président de la branche départementale de la FNSEA, accompagné d’une trentaine de militants de son syndicat et des Jeunes Agriculteurs. « Ça va retarder toutes les avancées obtenues » par les agriculteurs, a-t-il ajouté, évoquant la réforme du calcul des retraites agricoles, des mesures sur l’emploi des saisonniers agricoles et la défiscalisation du cheptel bovin ou encore l’aide à l’installation. « En faisant tomber le gouvernement, ils ont fait tomber ces mesures quasiment acquises, négociées ces dix derniers mois », a-t-il encore regretté.

Les projets de budget 2025 et celui du financement de la Sécurité sociale contenaient en effet des mesures réclamées par les syndicats agricoles (allègements fiscaux et du coût du travail des saisonniers, annulation de la hausse de la fiscalité sur le gazole agricole…).

Dès jeudi soir, les permanences des trois députés de Charente-Maritime – Fabrice Barusseau (PS-NFP) à Saintes, Benoît Biteau (EELV-NFP) à Rochefort et Pascal Markowsky (RN) à Royan – ont été visées.

Le 06/12 à 19:57

Les Ecologistes à l’Elysée lundi

Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, « a été contactée en fin de journée par l’Elysée en vue d’un rendez-vous lundi avec les présidents de groupe parlementaires de son mouvement », a écrit le parti dans un communiqué. « Les Ecologistes donneront leur réponse dans la matinée de demain après consultation. »

Le 06/12 à 19:44

Edouard Philippe souhaite qu’un premier ministre soit nommé « rapidement » avec autour de lui un gouvernement « resserré »

Le président d’Horizons, candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, souhaite à présent « stabiliser politiquement la situation ». « Nommer un premier ministre rapidement, composer un gouvernement resserré, faire en sorte de demander leur avis aux Français par référendum, faire confiance aux organisations syndicales pour relancer la machine du dialogue et pouvoir avancer : voilà ce que je propose », a-t-il énuméré.

Interrogé sur une éventuelle présence au sein du futur gouvernement, Edouard Philippe a réagi : « Je ne suis pas demandeur, je n’ai pas envie, je ne suis pas sûr d’ailleurs que cela aiderait, ce n’est pas ce à quoi je me prépare, mais je le dis sérieusement : on vit une période suffisamment dangereuse et délicate pour que chacun essaye de faire un effort dans l’intérêt du pays. Je ne crois pas être indispensable dans cet exercice » a-t-il affirmé, tout en expliquant ne « pas se mettre de lignes rouges ».

Par ailleurs, « compte tenu du blocage à l’Assemblée nationale », M. Philippe prône l’utilisation du référendum. Il a évoqué les « sujets économiques et sociaux », comme la réforme de l’assurance-chômage, des « sujets institutionnels, par exemple sur une loi électorale », « peut-être des sujets sociétaux ».

Interrogé sur les appels à la démission d’Emmanuel Macron, il répond : « On n’a pas de gouvernement, on n’a pas de majorité, on n’a pas de budget, je ne suis pas sûr qu’on irait mieux si on n’avait pas de président ».

Le 06/12 à 19:30

« On n’est pas très loin d’une crise de régime », affirme Edouard Philippe

Interrogé par BFM-TV, Edouard Philippe dresse un constat alarmiste – « Notre situation financière et budgétaire nous place dans une fragilité inquiétante » – et évoque « une situation dangereuse » pour la France.

  • L’instabilité politique a un coût budgétaire et financier

« On n’est pas très loin d’une crise de régime : le cadre institutionnel de la Ve République est remis en cause », affirme l’ancien premier ministre, qui se dit « en colère » expliquant que l’« instabilité politique, manifeste, a un coût budgétaire et financier ».

« Nous allons chaque année consacrer plus de moyens à rembourser les intérêts de notre dette (…) c’est fou et ça va augmenter. (…) Nous sommes en train d’aggraver la crise économique qui est là, nous sommes en train de nous laisser aller. (…)  Ça m’agace, ça me met en colère », ajoute Edouard Philippe.

  • Coalition allant des LR jusqu’aux sociaux-démocrates

Interrogé sur le bilan de Michel Barnier, il souligne qu’il n’est pas certain qu’il ait « tout fait bien » mais se dit « certain qu’il a fait de son mieux ». Il « appelle de [s]es vœux à la coalition la plus large allant des LR jusqu’aux sociaux-démocrates ».

Le 06/12 à 18:51

Les socialistes « ne participeront pas » à un gouvernement dirigé par François Bayrou, affirme Patrick Kanner

Patrick Kanner, le président du groupe socialiste au Sénat, a déclaré à BFM-TV : « Nous avons dit à Emmanuel Macron que s’il nommait un homme ou une femme de centre droit, nous ne participerions pas, très clairement, au gouvernement. » Plus tôt, Bernard Cazeneuve a jugé que François Bayrou ferait « bien sûr un très bon premier ministre ».

Le 06/12 à 18:42

François Bayrou à LCI : « le centre peut rassembler des gens différents »

Le président du MoDem, François Bayrou, dont le nom est cité pour Matignon, a déclaré à LCI que « le centre ne peut pas être la réponse seul, mais le choix du centre peut rassembler des gens différents, on peut surmonter les divisions, spécialement quand la situation du pays est très inquiétante et très grave. Ce qui s’impose, ce sont des rassemblements de personnalités qui gardent leurs idées, mais décident de travailler ensemble. C’est la vocation du centre de rassembler. »

Le 06/12 à 18:29

François Bayrou « ferait un bon premier ministre », selon Bernard Cazeneuve

Interrogé par BFM-TV et LCI lors d’un déplacement en Nomandie, Bernard Cazeneuve, ancien premier ministre de François Hollande, a estimé que le patron du Modem, François Bayrou, « ferait un bon premier ministre (…). Il a toutes les qualités pour ça, il a une expérience politique incontestable ».

Bernard Cazeneuve a été pressenti pour prendre la succession de Michel Barnier à Matignon.

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Image de couverture : La présidente du groupe Écologiste et social, Cyrielle Chatelain, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 28 novembre 2024 JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

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