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Harcèlement scolaire : quatre mineurs mis en examen après le suicide d’une adolescente de 13 ans

Une personne majeure a également été mise en examen. Les cinq suspects ont été placés sous contrôle judiciaire.

Lucien Petit-Felici
L’élève été victime d’une « première situation de harcèlement » la concernant
L’élève été victime d’une « première situation de harcèlement » la concernant © Alain ROBERT/SIPA

Quatre personnes mineures ont été mis en examen ce jeudi pour des faits de harcèlement scolaire ayant conduit au suicide, après qu’une adolescente de 13 ans se soit donnée la mort dans la commune de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) le 12 mai. Une autre personne, majeure, a elle été mise en examen pour « menaces de mort », a précisé le procureur de Béthune dans un communiqué.

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Conformément aux réquisitions du parquet, les cinq personnes ont été placées sous contrôle judiciaire. Une enquête avait été ouverte le 20 mai sous les chefs de « harcèlement scolaire » ayant eu pour effet « une dégradation des conditions de vie altérant la santé et ayant conduit la victime au suicide ». Scolarisée en 4ème, celle-ci aurait mis fin à ses jours à son domicile.

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La victime visée par des « insultes à répétition » à l’école et « sur les réseaux sociaux », selon sa mère

Selon le rectorat, cité par l’AFP, l’élève avait signalé une « première situation de harcèlement » la concernant. Celle-ci aurait été « traitée par l’établissement », qui a mis en place une « commission harcèlement » et prononcé des « sanctions adéquates », débouchant sur le renvoi d’« un élève ».

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Mais le calvaire de la victime avait ensuite repris de plus belle, sa mère dénonçant sur des « insultes à répétition » à l’école, mais aussi « sur les réseaux sociaux »« Elle était dans sa bulle, elle était en colère, elle en voulait au monde entier », affirme la mère. « Je voudrais que tous ceux qui ont fait du mal à ma fille le paient », ajoute-t-elle, déclarant vivre « un enfer » depuis la mort de son enfant.

« Le harcèlement à l'école est un fléau que nous devons combattre collectivement : pour le bien-être de nos élèves, pour leur sécurité, pour le vivre-ensemble », a réagi le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye sur Twitter. « Nous continuons le combat », a-t-il ajouté.

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Au collège de la victime, une cellule de soutien psychologique a été mise en place depuis le 15 mai. Une marche blanche en hommage à la jeune fille a eu lieu mercredi matin.

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