Avec les projecteurs braqués sur Israël et la bande de Gaza, on en oublierait presque la Cisjordanie. Mais en réalité, la région, qui a été ces derniers mois le centre névralgique du conflit israélo-palestinien, vit au rythme des événements déclenchés par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien du 7 octobre dernier.

Ce mercredi 18 octobre, la Cisjordanie était en “grève générale”. “Magasins, banques et universités” étaient fermés au lendemain du bombardement de l’hôpital épiscopal Al-Ahli, à Gaza, qui a fait des centaines de victimes, rapporte le Times of Israel.

Mais surtout, des centaines de personnes ont battu le pavé dans les rues de plusieurs villes de la région pour “dénoncer les crimes de l’occupation israélienne et son agression continue contre la bande de Gaza”, rapporte le journal palestinien Al-Quds.

Dans des localités comme Ramallah ou Naplouse, ces manifestations ont dégénéré en affrontements avec les forces israéliennes déployées sur place.

L’armée et les colons

L’armée israélienne “a intensifié ses mesures militaires sur plusieurs barrages, coupé encore plus de routes au moyen de murs de terre et