Attaque au couteau à Paris : quel suivi pour les ex-détenus radicalisés ?

L’assaillant avait passé 4 ans en prison pour tentative d’attentat islamiste. Entre liberté et sécurité publique, l’État cherche comment suivre ces potentiels récidivistes.

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Mais que faire d'eux ? Armand R., l'homme qui a tué, samedi soir, un touriste germano-philippin et blessé deux personnes à l'arme blanche près du pont Bir-Hakeim à Paris (15e arrondissement) et de la tour Eiffel, avait été condamné à cinq ans de prison, dont un avec sursis, après avoir été interpellé en 2016 par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), pour un projet d'attentat dans le quartier d'affaires de la Défense. Il était sorti en 2020.

Spécialiste des radicalités et de l'Iran, Amélie Chelly se dit surprise par le « profil inattendu » de l'assaillant de la tour Eiffel. « En général, les Iraniens qui ont quitté leur pays ont développé une aversion pour la religion, et ceux qui sont radicalisés se retrouvent plutôt dans les attentats d'extrême droite contre des musul...

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Commentaires (60)

  • straight...

    Aboulie complète de nos gouvernants...

    Bientôt ce sera carrément une fois par semaine, et parfaitement à l'identique !
    Pourquoi nous raconter, on sait déjà la dépêche d'agence : couteau, "dérangement".
    Le français anonyme (ici un passager comme vous et moi et prenant le train à la gare de Lyon) devient juste "la nécessaire variable d'ajustement" à une politique de défaitisme complet face à l'immigration, et où on lui dit qu'il n'est rien et sera de moins en moins.

    Si Attal avait voulu se démarquer de tous ses prédécesseurs, il aurait annoncé un "truc" qui reste dans les esprits. Or il n'a rien fait...
    C'est mal barré pour lui.

  • Dr.M

    Il n'y a aucun lien entre le premier et le deuxième paragraphe. Parler dans le deuxième paragraphe d’un expert de l’Iran semble hors contexte puisque le premier paragraphe ne mentionne en aucune façon l’Iran. J'ai dû me référer à d'autres sources pour comprendre ce qui s'était passé.

  • le couperet

    Aucune volonté politique de faire changer les choses, le déni étant la marque de fabrique actuelle de nos "gouvernants".
    Il faut rappeler que tout ce qui arrive en ce moment ne résulte que du manque de courage de nos politicards et leurs orientations et décisions foireuses prisent en matière d'immigration.
    Pas de vague, pas de vague, ce qui ne nous empêche pas d'être rattrapés par la réalité le "pas de vague" nous aillant submergés depuis longtemps.