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Emmanuel Macron dénonce des propos « intolérables ». Le président de la République s'est exprimé ce mercredi 13 mars en conseil des ministres, au lendemain d'une manifestation pro-palestinienne à Sciences Po Paris où une étudiante a été empêchée d'entrer sous prétexte qu'elle est juive.
Il a dénoncé des propos « inqualifiables et parfaitement intolérables », rapporte l'Agence France-Presse (AFP).
Le chef de l'État « a rappelé avec clarté et fermeté sa position : oui, les établissements universitaires sont autonomes, mais cette autonomie ne justifie en aucun cas le moindre début de séparatisme », a déclaré la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot.
« Limite franchie » à Sciences Po
Selon l'Union des étudiants juifs de France, une étudiante a été empêchée d'entrer dans l'amphithéâtre principal de l'établissement supérieur mardi midi, accusée de sionisme. « Ne la laissez pas entrer, c'est une sioniste », rapporte le syndicat, considérant que la « limite a été franchie ». Dans un message publié sur X, il a alors appelé à la « levée immédiate du blocus » et demandé des « sanctions exemplaires » contre les auteurs des propos.
La ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, s'est également rendue sur place et a dénoncé une discrimination « intolérable ». « Il est intolérable et choquant d'y subir la moindre discrimination », a-t-elle tancé.
La direction de l'établissement, contactée par Le Figaro, a également « déplor[é] l'action et les pratiques utilisées ». « L'administration se réserve le droit de saisir dès à présent la section disciplinaire à l'encontre de certains étudiants », a-t-elle indiqué.
Sciences Po forme majoritairement de futurs haut-fonctionnaires. Qu'ils soient aussi profondément politisés et aussi peu démocrates montre que l'enseignement donné ne remplit pas sa mission.
Comme c'est en effet intolérable, il ne faudrait pas le tolérer, et donc exclure définitivement les étudiants en cause. Hélas, depuis plus de 50 ans, il se passe chaque année des choses intolérables dans nos universités, que l'on tolère pourtant : blocages, violences, et maintenant flambées antisémites. J'ai beau chercher, je ne vois pas de signe annonciateur d'une reprise en main.
Netanyahu dans sa vengeance devenue aveugle et tout ira mieux, enfin presque.