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Amérique Latine

Bolivie: perdu 30 jours dans la jungle, il survit en mangeant des insectes et buvant son urine

Jhonatan Acosta, 30 ans, porté disparu par sa famille fin janvier après une partie de chasse avec quatre amis dans la forêt amazonienne

Jhonatan Acosta, 30 ans, porté disparu par sa famille fin janvier après une partie de chasse avec quatre amis dans la forêt amazonienne - Boliviatv sur Twitter

Porté disparu par sa famille fin janvier après une partie de chasse avec quatre amis dans la forêt amazonienne, l'homme de 30 ans a été retrouvé vivant dans la jungle amazonienne.

Un Bolivien a raconté mardi avoir survécu un mois dans la jungle amazonienne, se nourrissant d'insectes et de vers et buvant de l'eau récupérée dans ses bottes - quand ce n'était pas sa propre urine lors du manque de précipitations.

Jhonatan Acosta, 30 ans, porté disparu par sa famille fin janvier après une partie de chasse avec quatre amis dans la forêt amazonienne, dit avoir pu s'en sortir car il connaissait "les techniques de survie".

"J'ai dû consommer des insectes, boire mon urine, manger des vers. J'ai été attaqué par des animaux", a-t-il déclaré mardi à Unitel TV.

Il a été retrouvé samedi par des équipes de recherches, 30 jours exactement après s'être malencontreusement éloigné de son groupe dans le département de Beni (nord-est de la Bolivie).

Sauvé par la pluie

"J'ai demandé à Dieu qu'il pleuve", a-t-il raconté. "S'il n'avait pas plu" la moitié du temps, précise-t-il, "je n'aurais pas survécu".

Désorienté, il a marché environ 40 kilomètres mais a vite découvert qu'il tournait en rond.

Cette histoire rappelle en Bolivie celle du baroudeur irakien Yossi Ghinsberg, qui avait survécu trois semaines en 1981. Son histoire avait inspiré le film "Jungle", en 2017, avec l'acteur britannique Daniel Radcliffe.

Début 2021, Antonio Sena a lui survécu 38 jours dans l'Amazonie brésilienne après le crash de son avion de tourisme.

Et en mars 2022, deux frères de 7 et 9 ans ont passé 25 jours perdus dans la jungle amazonienne au Brésil. Membres de l'ethnie Mura, ils se sont nourris uniquement de fruits sauvages avant d'être retrouvés, par hasard, souffrant de malnutrition et de déshydratation sévères.

T.P. avec AFP