L'ancien président américain a confirmé dimanche qu'il ne participera pas aux débats des primaires de son parti en vue de l'élection présidentielle de 2024.Le premier a lieu mercredi à Milwaukee, dans le nord-est des États-Unis."Le public sait quelle présidence réussie j'ai exercée", s'est-il justifié.
Les instances du Parti républicain lui avaient donné jusqu'à ce lundi 21 août pour faire part de sa décision. C'est désormais chose faite : Donald Trump ne participera pas aux débats des primaires de son parti, dont le premier a lieu mercredi, a-t-il annoncé dimanche.
"Le public sait qui je suis et quelle présidence réussie j'ai exercée, avec l'indépendance énergétique, des frontières et une armée fortes, les plus importantes réductions d'impôts et de réglementations, pas d'inflation, l'économie la plus forte de l'Histoire, et bien d'autres choses encore", a-t-il affirmé sur sa plateforme Truth Social.
Un premier débat avec sept candidats
"JE NE PARTICIPERAI DONC PAS AUX DÉBATS !" a ajouté Donald Trump, affirmant bénéficier de 62% des intentions de vote aux primaires républicaines, soit 46 points d'avance sur son rival le plus sérieux, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis. Selon l'ancien locataire de la Maison Blanche, cet opposant "s'écrase comme un oiseau malade".
Le premier débat républicain est prévu mercredi à Milwaukee, dans le nord-est des États-Unis. Au total, sept candidats y participeront, dont Ron DeSantis et le gouverneur du Dakota du Nord Doug Burgum, l'ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, son ancienne ambassadrice à l'ONU Nikki Haley et le sénateur de Caroline du Sud Tim Scott.
Seront également de la partie l'homme d'affaires Vivek Ramaswamy et l'ancien gouverneur du New Jersey Chris Christie, qui menacent tous deux la place de premier dauphin acquise pour le moment à Ron DeSantis dans les sondages menés en Iowa et dans le New Hampshire, premiers États à voter aux primaires.
Donald Trump assailli par les affaires
Comme condition à leur participation, les candidats doivent s'engager "à honorer la volonté des électeurs aux primaires" et à soutenir le vainqueur. Mais la manière de faire respecter cette règle n'est pas évidente. Donald Trump a déjà déclaré qu'il ne signerait pas cet engagement.
Cinq mois avant le début des primaires, qui désigneront le candidat républicain à la présidentielle américaine de 2024, Donald Trump bénéficie d'un soutien fort de sa base. Toutefois, ses déboires judiciaires jettent une ombre sur sa tentative de retour à la Maison Blanche. Il est notamment inculpé de complot à l'encontre des institutions américaines en lien avec ses actes pour inverser le résultat de la présidentielle de 2020, de gestion négligente de dossiers confidentiels et de falsification de documents comptables après l'achat du silence d'une actrice de films X.