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Tinder quitte à son tour la Russie, s'inquiétant pour «les droits de l'homme»

Selon une publication du groupe, ce dernier cessera ses activités sur place d'ici au 30 juin.
Selon une publication du groupe, ce dernier cessera ses activités sur place d'ici au 30 juin. KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP

La maison mère de l'application a publié l'information dans son rapport annuel d'impact, qui fait le point sur l'avancée de la responsabilité sociale, sociétale et environnementale du groupe.

Match Group, la maison-mère de l'application de rencontre Tinder, a annoncé mardi qu'il allait cesser l'ensemble de ses activités en Russie, plus d'un an après le début de l'invasion russe de l'Ukraine. Selon une publication du groupe, ce dernier cessera ses activités sur place d'ici au 30 juin, justifiant cette décision par «notre volonté de défendre les droits de l'homme».

Basé au Texas, Match Group a publié l'information dans son rapport annuel d'impact, qui fait le point sur l'avancée de la responsabilité sociale, sociétale et environnementale du groupe. «Nos marques mettent en place les conditions visant à restreindre l'accès à nos services depuis la Russie et auront totalement acté leur retrait du marché russe d'ici au 30 juin», précise le rapport. Interrogé par l'AFP, le groupe Match s'est refusé à tout commentaire.

Des alternatives locales

Le départ du groupe spécialisé dans les services de rencontres, avec Tinder mais également Hinge, Meetic ou encore match.com, est le dernier exemple d'entreprises occidentales ayant fait le choix de quitter ou de suspendre leurs activités en Russie dans la foulée du déclenchement de la guerre en Ukraine.

Ces départs ont notamment permis aux entreprises chinoises de bien souvent venir prendre le relais mais également à la Russie de tenter de développer des alternatives locales, en particulier dans le secteur technologique. La sortie de Russie des services de Match Group intervient également au moment où le gouvernement local renforce sa législation afin de réguler le secteur de la tech, dans un contexte de répression politique croissante.


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Tinder quitte à son tour la Russie, s'inquiétant pour «les droits de l'homme»

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4 commentaires
  • anonyme

    le

    Faites la guerre, pas l’amour... si seulement Tinder pouvait quitter la France,on ne pleurerait pas.

  • Raph

    le

    - On gagne plus avec les abonnements des clients russes ou grâce à une bonne communication ?
    - D’après nos prévisions, le ROI est supérieur si on prend la com’ — répond Serguëi, le directeur marketing à Dimitri, le directeur financier.
    - Ok on prend la com’ — décide Bob, le CEO. Un comité de direction ordinaire.

  • Criticus

    le

    Tartufferie, c’est le mot.

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