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L’appel de Macron, Al-Sissi et du roi Abdallah II pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza

Les présidents français et égyptien et le roi de Jordanie exigent, dans une tribune au « Monde », le respect des résolutions de l’ONU et affirment leur volonté de faire aboutir la solution à deux Etats.

Publié le 08 avril 2024 à 22h00, modifié le 09 avril 2024 à 05h41 Temps de Lecture 3 min. Read in English

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La guerre à Gaza et les souffrances humaines catastrophiques qu’elle entraîne doivent cesser immédiatement. Aucune paix au Moyen-Orient ne pourra procéder du terrorisme, de la violence ou de la guerre. Elle résultera de la solution des deux Etats. C’est la seule option crédible pour garantir paix et sécurité pour tous et faire en sorte que ni les Israéliens ni les Palestiniens n’aient à revivre les horreurs qui les ont frappés depuis les attentats du 7 octobre 2023.

Le 25 mars, le Conseil de sécurité des Nations unies a finalement assumé ses responsabilités en exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Il s’agissait d’une étape cruciale, qui doit être mise en œuvre sans plus attendre.

Face au nombre intolérable de victimes, nous, chefs d’Etat de l’Egypte, de la France et de la Jordanie, demandons une mise en œuvre immédiate et inconditionnelle de la résolution 2 728 du Conseil de sécurité des Nations unies. Nous soulignons la nécessité urgente d’instaurer à Gaza un cessez-le-feu permanent.

Lire l’éditorial du « Monde » | Israël-Gaza : le triomphe de la haine

Nous insistons sur l’urgente nécessité de mettre en œuvre l’appel du Conseil de sécurité pour la libération immédiate de tous les otages et réaffirmons notre soutien aux négociations menées avec la médiation de l’Egypte, des Etats-Unis d’Amérique et du Qatar portant sur le cessez-le-feu, les otages et les prisonniers.

Egal respect de toutes les vies

Exhortant toutes les parties à respecter toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies, nous mettons en garde contre les conséquences dangereuses d’une offensive israélienne à Rafah, où plus de 1,5 million de civils palestiniens ont trouvé refuge. Une telle offensive ne fera qu’accroître les pertes humaines et les souffrances, aggraver le risque et les conséquences d’un déplacement forcé massif de la population de Gaza et entraîner une menace d’escalade dans la région.

Nous réaffirmons notre égal respect de toutes les vies. Nous condamnons toutes les violations du droit international humanitaire, notamment tous les actes de violence et de terrorisme et les attaques indiscriminées contre les civils. La protection des civils est une obligation juridique fondamentale qui incombe à toutes les parties et constitue la pierre angulaire du droit international humanitaire. Il est absolument interdit d’y contrevenir.

Les Palestiniens de Gaza ne sont plus seulement exposés à un risque de famine ; celle-ci s’installe déjà. Une augmentation massive de la fourniture et de la distribution de l’aide humanitaire est nécessaire de toute urgence. Cette demande est au cœur des résolutions 2 720 et 2 728 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui insistent sur la nécessité urgente d’augmenter l’acheminement de l’aide humanitaire.

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