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Chute accidentelle, homicide involontaire, meurtre ? Toutes les pistes restent envisagées au lendemain de l'annonce de la découverte d'ossements du petit Émile et neuf mois après sa disparition dans le hameau du Haut Vernet, qui a été interdit d'accès pendant une semaine.
La porte-parole de la gendarmerie, Marie-Laure Pezant, a fait savoir qu'une centaine d'enquêteurs et des chiens spécialisés en recherche de cadavre et de restes humains sont sur place ce lundi. Leurs recherches sont rendues plus difficiles en raison des fortes pluies tombées toute la nuit de dimanche à lundi.
Des anthropologues travaillent avec les enquêteurs
L'objectif des enquêteurs : « déterminer si les ossements ont séjourné durablement » dans la zone où ils ont été découverts. Des experts, dont des anthropologues, vont « essayer d'identifier […] s'ils ont pu être ramenés par différents moyens : une personne humaine, un animal qui les aurait transportés ou bien les conditions météo qui auraient modifié le sol et qui les auraient déplacés ».
Ces anthropologues vont travailler avec certains de leurs collègues de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), pendant que les analyses sur les ossements vont se poursuivre dans les laboratoires de l'institut à Pontoise, en banlieue parisienne. En parallèle, des fouilles vont être menées en quête d'autres indices.
L'accès au Haut Vernet entièrement bouclé
Pour tenter d'élucider le mystère autour de la mort du garçon de 2 ans et demi, « un vaste dispositif » a été mis en place par les enquêteurs selon le colonel Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence, qui s'est exprimé en fin de matinée.
« L'objectif est de permettre aux enquêteurs de travailler dans les meilleures conditions possible. Un dispositif de contrôle de zone a été mis en place pour éviter que les randonneurs ne puissent venir polluer le site de recherches », a-t-il expliqué.
Ce dispositif d'interdiction est constitué « de postes fixes » et « d'éléments mobiles » pour empêcher l'accès au Haut Vernet. Le minuscule bourg de 25 habitants est à nouveau coupé du monde et le restera au moins jusqu'à dimanche, comme l'a décidé un arrêté municipal.
Concernant la durée des recherches, le colonel Pierre-Yves Bardy a estimé qu'« elles dureront le temps qu'elles seront nécessaires ». « Il n'y a pas de limites de temps sur les investigations. Tant que les enquêteurs auront besoin de travailler dans un environnement sécurisé, la zone sera interdite », a-t-il poursuivi.
Il serait intéressant de connaître le taux d’affaires criminelles élucidées annuellement par la gendarmerie nationale …
Quand vous saurez quelque chose !
Est il possible qu'on n'ait rien vu, ni le petit corps, ou ni comment cette "promeneuse " a-telle pu le découvrir.
Bien sûr ce n'est pas possible, c'est un point de départ donc pour l'enquête qui aboutira certainement.