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Les négociations pour la libération des otages du Hamas s’accélèrent

Un accord, sous l’égide du Qatar et des Etats-Unis, pourrait inclure la remise en liberté d’une cinquantaine d’otages, sur environ 240, en échange d’une pause de l’opération militaire israélienne de quatre à cinq jours et de la libération du même nombre de femmes et d’enfants palestiniens détenus dans des prisons de l’Etat hébreu.

Par  (Beyrouth, correspondante) et  (Washington, correspondant)

Publié le 20 novembre 2023 à 10h53, modifié le 20 novembre 2023 à 11h41

Temps de Lecture 4 min.

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Des personnes observent les portraits des otages du Hamas, à Jérusalem, le 16 novembre 2023.

Le Qatar et les Etats-Unis tentent de parvenir à un accord intérimaire selon lequel les femmes et enfants retenus en otage par le Hamas et d’autres organisations dans la bande de Gaza seraient libérés. « Nous pensons que nous sommes plus proches que nous ne l’avons sans doute été à tout autre moment depuis que les négociations ont débuté, il y a des semaines », a expliqué, dimanche 19 novembre, Jon Finer, directeur adjoint du Conseil de sécurité nationale américain, sur la chaîne CNN. L’architecture de cet accord – qui ferait six pages, selon The Washington Post, mais dont les détails évolueraient encore – est d’une rare complexité, en raison à la fois du nombre d’acteurs impliqués, de la « chorégraphie » des mouvements de prisonniers très débattue et du détail des concessions mutuelles.

Le principe général de l’accord serait la remise en liberté immédiate d’une cinquantaine d’otages au total sur environ 240 en échange d’une interruption de l’opération militaire d’au moins quatre à cinq jours. La suite des concessions, qui pourraient notamment inclure la libération des 20 à 25 autres femmes et enfants retenus en otage dans la bande de Gaza, dépendrait du bon déroulement de la première étape. Selon The Wall Street Journal, ces otages seront libérés en échange du même nombre de femmes et d’enfants palestiniens qui figurent parmi les 150 à être détenus dans des prisons israéliennes, comme le demande le Hamas. L’interruption ponctuelle des combats doit permettre, selon le projet d’accord, d’accentuer de façon significative l’effort humanitaire, par le point de passage de Rafah, en provenance d’Egypte.

« Nous parlons d’une pause dans les combats de plusieurs jours », a confirmé dimanche sur la chaîne ABC l’ambassadeur israélien à Washington, Michael Herzog. Cette pause humanitaire ne doit surtout pas être nommée « cessez-le-feu », selon Américains et Israéliens, car cela donnerait au Hamas la possibilité de se regrouper et de se réorganiser. « La règle centrale est la suivante : lorsque nous saurons que les otages peuvent être libérés, non pas de manière manipulatrice ou à des fins de relations publiques du Hamas, mais plutôt par une libération massive de nos otages, alors seulement nous accepterons un cessez-le-feu », avait indiqué vendredi le directeur du Conseil national de sécurité israélien, Tzachi Hanegbi. Ce dernier a précisé que cette pause serait « très courte ». L’armée israélienne, qui a annoncé lundi étendre ses opérations à de nouveaux quartiers dans le nord de la bande de Gaza, prévoit de les poursuivre ensuite dans le sud de l’enclave.

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