REMANIEMENTElisabeth Borne va-t-elle devoir démissionner ?

Législatives 2022 : Au lendemain du second tour, la démission d’Elisabeth Borne est-elle inévitable ?

REMANIEMENTL’opposition de gauche réclame sa démission et promet « une motion de censure »
La Première ministre Elisabeth Borne.
La Première ministre Elisabeth Borne.  - SICCOLI PATRICK/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Un petit tour et puis s’en va. Selon une information dévoilée par le cabinet de la Première ministre, à nos confrères de RTL, la question de la démission d’Élisabeth Borne, est actuellement « sur la table ».

En poste à Matignon depuis seulement un mois, Elisabeth Borne est devenue la cible d’une partie de l’opposition qui réclame sa démission, au lendemain du second tour des législatives. En effet, sans majorité à l’Assemblée nationale, le gouvernement actuel peut-il continuer son action ?

Bientôt une motion de censure ?

Le député LFI, Éric Coquerel, est d’ailleurs le premier à soulever la question. Ce dimanche, il a estimé qu’Elisabeth Borne ne pouvait plus « continuer à être Première ministre », faute de « majorité », assurant que l’opposition déposerait « une motion de censure » contre son gouvernement le 5 juillet, jour de la déclaration de politique générale.

Le 5 juillet justement, une nouvelle étape clé pour la Première ministre. Il faudrait à cette date idéalement qu’Elisabeth Borne ait complété son équipe gouvernementale et soit assurée d’une majorité absolue avec un ou des alliés, ce qu’elle a appelé dimanche soir « majorité d’action », pour mener à bien les réformes.

Un remaniement en vue

Si l’opposition de gauche réclame sa démission et promet « une motion de censure » contre son gouvernement, la Première ministre reste à son poste, a indiqué Mme Grégoire, au moment où des poids lourds du gouvernement ayant échoué à se faire élire vont le quitter (Amélie de Montchalin à la Transition écologique, Brigitte Bourguignon à la Santé et Justine Benin à la Mer).

Les tout prochains jours s’annoncent aussi agités pour Emmanuel Macron. Il va devoir manœuvrer sur le front intérieur, avec un potentiel remaniement de son gouvernement au moment même où il sera happé dans un tunnel d’obligations internationales (Conseil européen, G7, sommet de l’Otan).

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