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Objets volants en Amérique: Joe Biden précise que "rien n'indique qu'ils sont liés aux ballons espions chinois"

Le président américain Joe Biden, le 9 novembre 2022 à la Maison Blanche (Washington D.C.)

Le président américain Joe Biden, le 9 novembre 2022 à la Maison Blanche (Washington D.C.) - Mandal Ngan

Le président américain a expliqué pourquoi les États-Unis avaient abattu trois objets volants non-identifiés en quelques jours, moins de deux semaines après l'affaire des ballons chinois.

L'incertitude persiste. En quelques jours, trois objets volants non-identifiés ayant pénétré l'espace aérien américain ont été abattus d'après les ordres de Joe Biden et Justin Trudeau.

Ce jeudi soir, le président américain a indiqué à la presse que, "à l'heure actuelle, rien n'indique que [ces objets] sont liés aux ballons espions chinois ou qu'il étaient des ballons de surveillance d'autres pays".

Joe Biden a précisé que des débris de ces objets volants avaient été récupérés par des militaires, actuellement en cours d'analyse, et qu'il communiquera les résultats au Congrès.

Lors de sa courte intervention, le chef d'État a expliqué que la hausse de la détection était due à "l'augmentation de la vigilance" de l'armée américaine.

"Aucune excuse"

Le président américain a aussi déclaré qu'il envisageait de parler avec son homologue chinois Xi Jinping, mais qu'il ne s'excuserait pas d'avoir fait abattre un ballon chinois.

"Nous ne voulons pas d'une nouvelle Guerre froide" et "allons continuer à parler avec la Chine", a déclaré le président américain dans une courte allocution. "J'espère pouvoir parler avec le président Xi et aller au fond de cette affaire, mais je ne m'excuse pas d'avoir fait abattre ce ballon", a-t-il ajouté.

Cette décision de destruction de l'aéronef, que Pékin décrit comme un ballon de recherche météo ayant dérivé involontairement dans l'espace aérien américain, envoie "un message clair", a jugé Joe Biden, celui que "toute violation de notre souveraineté est inadmissible".

"Si un objet (volant) représente une menace pour la sécurité des Américains, je le ferai abattre", a encore déclaré le démocrate de 80 ans, défendant ses décisions.

Théo Putavy avec AFP