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Israël-Palestine : les Européens font bloc pour défendre l’idée d’une solution à deux Etats

Les 27 Etats de l’UE n’arrivent toujours pas à s’entendre pour demander d’une seule voix un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, mais ils sont unanimes sur le mode de règlement du conflit.

Par  (Bruxelles, bureau européen)

Publié le 23 janvier 2024 à 01h31, modifié le 23 janvier 2024 à 09h19

Temps de Lecture 2 min.

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Le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, et le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, au Conseil européen, à Bruxelles, le 22 janvier 2024.

Il ne peut y avoir d’autre solution au conflit israélo-palestinien qu’une solution à deux Etats, avec l’édification aux côtés d’Israël d’un Etat palestinien. Lundi 22 janvier, les ministres des affaires étrangères européens ont réitéré cette vision de manière unanime, tandis que Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, réaffirmait, samedi 20 janvier, son opposition à une « souveraineté palestinienne ».

Alors que les Vingt-Sept n’arrivent toujours pas à s’entendre pour demander d’une seule voix un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, toujours sous le feu de l’armée israélienne plus de trois mois après l’attaque du Hamas contre l’Etat hébreu, ils ont fait montre d’une rare unité autour d’une solution, encore bien lointaine, mais qui est défendue depuis 1980 par l’Europe.

« L’urgence, aujourd’hui, est d’arrêter les bombardements de Gaza, de libérer les otages et de gérer la situation humanitaire catastrophique, où une centaine de camions sont aujourd’hui admis chaque jour, alors qu’ils étaient 500 avant le 7 octobre [2023], rappelle Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne. Cependant, nous devons travailler sur le temps plus long et réfléchir aux perspectives pour briser le cycle de violence. »

D’un « processus de paix » au Proche-Orient, le haut représentant de l’Union européenne (UE) ne veut d’ailleurs plus parler. En revanche, « nous devons commencer à parler plus concrètement du processus de solution à deux Etats ». Bien que proche d’Israël, l’Allemagne a soutenu cette perspective par la voix de sa ministre des affaires étrangères, Annalena Baerbock. « Il n’y a pas d’alternative proposée pour l’instant. La paix ne pourra exister que quand elle concernera l’ensemble des habitants de la région. »

« Avoir Israël autour de la table »

M. Borrell s’est même interrogé : « Quelles sont les autres solutions auxquelles [Israël] pense ? Faire partir tous les Palestiniens ? Les tuer ? » Les Israéliens « sont en train de semer les graines de la haine pour des générations à venir », a encore assuré l’ancien ministre espagnol, pour qui Israël ne peut construire la paix « seulement » par la guerre. Présent pour son premier conseil à Bruxelles, le nouveau chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, s’est montré bien plus policé : « Les déclarations de Benyamin Nétanyahou sont inquiétantes. Il faudra un Etat palestinien avec des garanties de sécurité pour tous », a-t-il déclaré.

Afin d’évoquer cette perspective, Josep Borrell avait convié à Bruxelles les ministres des affaires étrangères d’Israël, d’Arabie saoudite, d’Egypte, de Jordanie et de l’Autorité palestinienne pour des rencontres séparées avec les Vingt-Sept.

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