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Guerre Israël-Hamas : le bruit des explosions résonne de nouveau à Gaza, après sept jours de trêve gagnés un à un de haute lutte

La pause a permis d’échanger 80 otages contre 240 prisonniers palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et de faire entrer de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. La trêve a été rompue vendredi matin ; des discussions se poursuivent pour la restaurer.

Par  (Jérusalem, correspondance) et  (Beyrouth, correspondante)

Publié le 01 décembre 2023 à 10h24, modifié le 01 décembre 2023 à 15h58

Temps de Lecture 5 min.

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Des Palestiniens évacuent une zone bombardée du camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 1ᵉʳ décembre 2023, alors que les combats reprennent.

Une semaine de pause, tout juste, et la guerre reprend. A 5 h 44, un peu plus d’une heure avant la fin de la trêve entre le Hamas et Israël, les sirènes d’alerte ont résonné dans le sud de l’Etat hébreu, pour la première fois depuis sept jours. Au même moment, des médias affiliés au mouvement islamiste palestinien annonçaient sur la messagerie Telegram que des explosions et fusillades résonnaient dans le nord de l’enclave, là où l’armée israélienne est déployée en masse depuis le début de l’offensive terrestre, le 27 octobre. A 7 h 06, l’armée israélienne diffuse le communiqué suivant : « Le Hamas a violé la pause opérationnelle et a en outre tiré vers le territoire israélien. L’armée israélienne a repris les combats contre l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza. »

Une demi-heure plus tard, des frappes aériennes tombaient sur Gaza, qui en milieu de matinée avaient déjà fait une trentaine de morts. L’aviation israélienne a largué des tracts sur la ville de Khan Younès, dans le sud de Gaza, probable cible d’une prochaine offensive, en demandant à la population d’évacuer la zone en direction de Rafah, la partie la plus méridionale de l’enclave palestinienne.

Ce n’est pas une surprise. La trêve était à durée déterminée. Le cabinet de guerre israélien avait prévu une pause de dix jours maximum. Elle a commencé par une première phase de quatre jours. La suspension des hostilités était fondée sur un échange d’otages et de prisonniers entre le Hamas et Israël et sur l’apport d’aide humanitaire dans le sud de l’enclave. Cette première phase a permis la libération de 50 Israéliens retenus dans Gaza, contre 150 Palestiniens incarcérés par Israël.

La trêve a été ensuite prolongée, au rythme planifié de l’élargissement à 10 otages par jour contre 30 prisonniers. Parmi les derniers libérés, la Franco-Israélienne Mia Schem, 21 ans. La jeune femme avait été kidnappée au festival de musique électronique Nova, où les combattants du Hamas se sont livrés à un massacre. Sur le site de la fête, à laquelle participaient 3 000 jeunes Israéliens, les secouristes ont découvert plus de 360 cadavres. Le mouvement palestinien avait diffusé une vidéo neuf jours après, dans laquelle Mia déclarait qu’elle était prise en charge et qu’elle avait été opérée du bras à l’hôpital. C’était l’une des rares preuves de vie à avoir émergé de ce rapt massif, avant l’échange négocié par l’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis.

« Le Hamas ne peut être vaincu »

En tout, 80 personnes, en majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées, ont été libérées par le Hamas. Et 240 Palestiniens sont sortis de prison. Une vingtaine d’étrangers ou binationaux, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont également été libérés hors du cadre de l’accord. Il resterait encore quelque 160 personnes aux mains du Hamas.

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