Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Violences faites aux enfants : le nouveau plan du gouvernement prévoit des moyens supplémentaires

Un comité interministériel a été réuni lundi par la première ministre, Elisabeth Borne. Le 119, notamment, verra ses effectifs renforcés, comme les services d’enquête de l’Office mineurs.

Par 

Publié le 20 novembre 2023 à 19h04, modifié le 21 novembre 2023 à 08h49

Temps de Lecture 2 min.

Article réservé aux abonnés

La secrétaire d’Etat à l’enfance, Charlotte Caubel, et la première ministre, Elisabeth Borne, dans les locaux de l’association L’Enfant bleu, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), le 20 novembre 2023.

Il faudra inscrire la loi de 2019 interdisant les violences éducatives ordinaires, la mal nommée « loi fessée », dans les carnets de santé et de grossesse à compter de 2024. La mesure, symbolique, fait partie de l’éventail de celles présentées, lundi 20 novembre, par le gouvernement, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant.

Dans l’après-midi, la première ministre, Elisabeth Borne, a réuni le troisième comité interministériel à l’enfance, destiné à impulser et à coordonner l’engagement du gouvernement sur ce sujet, en présence de onze ministres et secrétaires d’Etat. La journée a été ponctuée par la présentation des 22 mesures du plan de lutte contre les violences faites aux enfants 2023-2024, qui prend le relais du précédent, et d’annonces ciblées concernant les enfants et jeunes majeurs confiés à la protection de l’enfance – 377 000 bénéficiaient de mesures de placement ou éducatives, fin 2021. Deux annonces principales ont été faites concernant ces derniers : l’une porte sur un fonds de 15 millions d’euros consacrés à l’accompagnement de la « scolarité protégée », l’autre sur un coup de pouce financier de 1 500 euros, qui sera délivré à chaque jeune sortant de l’Aide sociale à l’enfance à ses 18 ans.

Le nouveau plan acte des moyens supplémentaires. Notamment dans les services d’enquête spécialisés, comme à l’Office mineurs, où la première ministre s’est rendue dans la matinée en compagnie du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, et de la secrétaire d’Etat à l’enfance, Charlotte Caubel. A terme, 85 équivalents temps plein y travailleront, contre 35 actuellement. Des embauches sont aussi prévues au sein des dispositifs de repérage des violences, comme le numéro consacré à l’enfance en danger, le 119, qui verra ses effectifs renforcés.

Aucun bilan approfondi

Concernant la prévention des violences, l’accent est mis sur le soutien à la parentalité, dans la continuité de la politique des « mille premiers jours » déployée dans le plan précédent. Chaque année, une campagne de communication portant sur une thématique des violences sera diffusée. Une mesure saluée par les professionnels de l’enfance, nombreux à alerter sur l’importance d’un tel accompagnement. « On sera très attentifs à ce que ce soit bien axé sur les besoins fondamentaux des enfants et pas uniquement coercitif à destination des parents », observe Joëlle Sicamois, directrice de la Fondation pour l’enfance. Satisfaite du volet sensibilisation, elle regrette que « les centres de protection maternelle et infantile [PMI] ne soient pas cités alors que ce sont eux qui sont au contact des parents et des tout-petits ».

Il vous reste 30.83% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.