La consultation chez le généraliste passe à 26,50 euros à partir du 1er novembre

par A. Lo.
Publié le 1 novembre 2023 à 10h13, mis à jour le 1 novembre 2023 à 10h19

Source : JT 13h Semaine

À partir de ce 1ᵉʳ novembre 2023, la consultation de base chez un médecin généraliste augmente.
Précédemment à 25 euros, elle a été augmentée de 1,50 euro, passant désormais à 26,50 euros.
La consultation chez un spécialiste passe, elle, à 31,50 euros.

Une revalorisation a minima. À partir de ce 1ᵉʳ novembre, la consultation de base chez un médecin généraliste voit son tarif augmenter, passant de 25 à 26,50 euros. Dans les cabinets de spécialistes, la consultation coordonnée passera de 30 à 31,50 euros. Le reste à charge demeurera néanmoins le même, après les remboursements de l'Assurance-maladie et de la complémentaire santé. En effet, si ce nouveau tarif sera bien facturé, les patients devraient finalement payer la même somme.

Des négociations pour une nouvelle revalorisation

Cette hausse de 1,50 euro avait été actée de manière arbitraire au printemps suite à l'échec d'une première tentative de négociation entre les médecins libéraux et le ministère de la Santé. Tout le monde, gouvernement compris, avait alors jugé cette revalorisation insuffisante, alors que la dernière datait de 2017.

Les syndicats de médecins appelaient, au minimum, que la consultation chez le généraliste passe, sans condition, au tarif de 30 euros. Mi-octobre, alors que des syndicats de médecins libéraux avaient appelé à la grève, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a relancé le processus de négociations tarifaires entre l'Assurance maladie et la profession.

Dans une lettre de cadrage, le ministre a reconnu qu'il était "nécessaire de travailler à de nouvelles évolutions" de la rémunération des médecins. Aurélien Rousseau a néanmoins demandé un travail sur "l'attractivité de la médecine libérale". Il veut également renforcer "le rôle central du médecin traitant" et "la structuration de la médecine spécialisée", pour mieux répondre au vieillissement de la population et à la prévalence croissante des maladies chroniques. Pour l'instant, cette relance des négociations a suspendu le mouvement de grève.


A. Lo.

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