ETOUFFANTRio connaît un record de chaleur avec une température ressentie de 58,5 °C

Brésil : Rio enregistre un record de chaleur avec une température ressentie de 58,5 °C

ETOUFFANTLe Brésil étant frappé par une canicule extrême depuis le week-end dernier, 15 Etats ont été placés en alerte maximale
La plage bondée de Macumba, à Rio de Janeiro le 24 septembre 2023 (illustration).
La plage bondée de Macumba, à Rio de Janeiro le 24 septembre 2023 (illustration). - Tercio Teixeira / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Alors que l’été commencera officiellement le 22 décembre, le soleil fait déjà suffoquer le Brésil. Un nouveau record de chaleur a ainsi été battu mardi à Rio de Janeiro avec 58,5 °C de température ressentie dans la mégapole brésilienne, ont annoncé les autorités.

Une grande partie du pays connaît depuis ce week-end une vague de canicule extrême. L’Institut national de météorologie (Inmet) a placé 15 Etats du sud-est, du centre-ouest et d’une partie du nord du pays, ainsi que la capitale, Brasilia, en alerte maximale.

Seulement neuf mois depuis le précédent record

Mardi, le système Alerta Rio a noté la « sensation thermique la plus élevée depuis le début des relevés » en 2014, à 58,5 °C. Le précédent record de 58 °C, avait été établi en février. La température nominale s’est élevée à 39 °C mardi.

Avec 37,3 °C, Brasilia a pour sa part connu le même jour la température la plus élevée pour un mois de novembre depuis le début des relevés en 1962, selon Inmet. La plus grande métropole d’Amérique latine, Sao Paulo, avait de son côté enregistré lundi la deuxième journée la plus chaude de son histoire, avec 37,7 °C, juste sous les 37,8 °C enregistrés en octobre 2014.

La consommation d’électricité au plus haut

La canicule a en outre généré un record historique de consommation d’électricité, avec un pic à plus de 100.000 mégawatts relevé cette semaine, selon l’opérateur national du système électrique.

La vague de chaleur, avec des températures supérieures d’environ 5 °C aux normales saisonnières, doit se poursuivre au moins jusqu’à vendredi, estime Inmet. En raison du phénomène climatique El Niño, le Brésil connaît des événements météorologiques extrêmes depuis plusieurs mois, avec d’une part une sécheresse historique qui a affecté les rivières de l’Amazonie, et d’autre part de fortes pluies accompagnées de cyclones dans le sud. La sécheresse a aggravé l’ampleur des incendies dans le Pantanal, la plus grande zone humide du monde, causés principalement par l’action humaine.


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