PORNOPornhub va demander une preuve de consentement aux acteurs et actrices

Pornhub va demander une preuve de consentement aux acteurs et actrices

PORNOLe site affirme qu’à partir du 23 janvier, il exigera une preuve de consentement de la part de toutes les personnes figurant dans leurs vidéos
Le site pour adultes Pornhub compte sur la mesure pour écarter toute vidéo problématique.
Le site pour adultes Pornhub compte sur la mesure pour écarter toute vidéo problématique. - Lionel BONAVENTURE / AFP / AFP
Laurent Bainier

L.B.

Pornhub fait la chasse aux vidéos problématiques… On aurait d’abord pu croire à un vœu pieux, mais venant d’une plateforme diffusant des contenus porno, ce n’était pas le bon terme. Et surtout, l’annonce de Pornhub s’accompagne de précisions sur la méthode employée.

A partir du 23 janvier 2024, le géant du porno en ligne utilisera en effet une solution biométrique pour s’assurer que toutes les personnes présentes sur la vidéo qu’un utilisateur s’apprête à téléverser sont bien consentantes. » Tout d’abord, votre co-interprète devra scanner son visage en direct, précise par exemple le site. Ensuite, il présentera le recto et le verso de sa carte d’identité à l’appareil photo pour qu’il puisse la scanner et prendre des photos. »

Problème avec les masques

Le dispositif vérifiera algorithmiquement que les personnes à l’écran correspondent bien aux photos accompagnant les déclarations écrites de consentement que le site aura recueillies préalablement.

Pour les vidéos dont les acteurs portent des masques, Pornhub a prévu «des précautions supplémentaires pour s'assurer que le contenu peut être téléchargé en toute sécurité » assure la plateforme dans un communiqué que son agence de communication nous a transmis. « Lorsqu'un contenu ne comportant pas le visage d'un participant est téléchargé, nous disposons d'une approche de modération du contenu à plusieurs niveaux qui fait appel à des technologies propriétaires, à l'intelligence artificielle et à plusieurs niveaux de modération humaine », y lit-on notamment.

La démarche répond plus largement aux accusations portées contre la plateforme, notamment par le New York Times qui avait affirmé en 2020 que des vidéos montrant de la pédopornographie avaient pu être téléchargées sur le site. Pornhub s’était alors lancé, explique 404, dans une purge géante de son stock vidéo, écartant des millions de vidéos non vérifiées.

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