Trafics de drogue, règlements de compte... Darmanin confirme l'arrivée de la CRS 8 à Marseille

Par La Provence

 Il y a de cela quelques minutes, Gérald Darmanin vient d'annoncer l'arrivée de la CRS 8 à Marseille.

Il y a de cela quelques minutes, Gérald Darmanin vient d'annoncer l'arrivée de la CRS 8 à Marseille.

Photo archives Gilles Bader

Marseille

"Sur mon instruction, la CRS 8 sera déployée en renfort à Marseille afin d’y mener des opérations ciblées contre les trafics de drogue au cours des prochains jours", a annoncé le ministre de l'Intérieur.

Comme nous l'écrivions la veille, la CRS 8 sera bien déployée à Marseille, confirme ce jeudi Gérald Darmanin. Une réponse aux nombreux réglements de compte, sous fond de trafic de drogue, qui ont eu lieu ces dernières semaines dans la cité phocéenne.

"Sur mon instruction, la CRS 8 sera déployée en renfort à Marseille afin d’y mener des opérations ciblées contre les trafics de drogue au cours des prochains jours", a annoncé le ministre de l'Intérieur sur Twitter.

Pour rappel, cette unité d’élite mobile (ce n'est pas la première fois qu'elle est déployée sur Marseille mais elle l'a aussi été à Mayotte, Rennes ou encore Colmar) est spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines, notamment dans les quartiers. Créée en 2021, elle permet d’assurer "une grande rapidité d’intervention avec des moyens optimisés." C'est ainsi que la présente Gérald Darmanin.

Au moins huit morts par balles en août

Une brigade hybride qui est composée de 200 policiers mobilisables "24h sur 24 et 7 jours sur 7", avait précisé lors d'une précédent déploiement dans la cité phocéenne la préfète de police des Bouches-du-Rhône, Frédérique Camilleri.

Depuis le début du mois d'août, huit personnes ont été tuées par balles dans cette ville.

Selon des décomptes qui peuvent plus ou moins varier en fonction des critères pris en compte, près de 40 personnes auraient perdu la vie dans la deuxième ville de France depuis le début de l'année sur fond de trafic de drogue. Soit davantage, en à peine huit mois, que les 31 morts par balles "liés aux stups" recensés par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône pour l'ensemble de 2022.