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Aux Etats-Unis, Donald Trump promet de libérer les émeutiers du Capitole s’il est réélu

Les émeutiers, enhardis par l’ex-homme d’affaires et de fausses allégations de fraude électorale, avaient envahi le siège du Congrès le 6 janvier 2021 pour tenter d’empêcher le transfert du pouvoir à Joe Biden. En campagne pour sa réélection, l’ancien président décrit ceux qui ont été condamnés et emprisonnés comme des « otages ».

Des partisans de Donald Trump à l’intérieur du Capitole, siège du Congrès américain, à Washington, le 6 janvier 2021.

Des partisans de Donald Trump à l’intérieur du Capitole, siège du Congrès américain, à Washington, le 6 janvier 2021.  BRENT STIRTON/GETTY IMAGES VIA AFP

Par L'Obs avec AFP

Publié le , mis à jour le

L’ancien président des Etats-Unis Donald Trump a promis lundi 10 mars de libérer les personnes emprisonnées pour leur participation à l’assaut contre le Capitole en 2021 dès son retour au pouvoir, en cas de victoire à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre.

« Mes premières mesures en tant que prochain président seront de fermer la frontière […] et de libérer les otages du 6 janvier emprisonnés à tort ! », a écrit le républicain lundi soir sur son réseau Truth Social, sans apporter plus de précisions.

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Par le passé, Donald Trump a déjà évoqué la question de son éventuel retour à la Maison-Blanche, s’engageant lors d’un programme télévisé en décembre 2023 à ne pas agir comme un dictateur à l’exception de son « premier jour ».

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En janvier, lors d’un événement de campagne dans l’Iowa, première étape des primaires républicaines, l’ex-homme d’affaires avait appelé le président démocrate Joe Biden à « libérer les otages », terme qu’il utilise régulièrement pour désigner les personnes incarcérées pour leur participation à l’assaut du siège du Congrès, temple de la démocratie américaine.

500 personnes condamnées à des peines d’emprisonnement

Les émeutiers, enhardis par Donald Trump et de fausses allégations de fraude électorale, avaient envahi le Capitole le 6 janvier 2021 pour tenter d’empêcher le transfert du pouvoir à Joe Biden.

Quelque 1 358 personnes ont été inculpées depuis cette date, selon les derniers chiffres du ministère de la Justice publiés le 6 mars. Environ 500 individus ont été condamnés à des peines d’emprisonnement.

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Donald Trump est visé par quatre procédures pénales, dont deux pour avoir supposément tenté de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 en sa faveur, après sa défaite face à Joe Biden.

L’ancien président est presque assuré de recevoir l’investiture républicaine en vue de l’élection présidentielle, depuis que sa dernière rivale, Nikki Haley, a jeté l’éponge mercredi.

Par L'Obs avec AFP

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