Publicité
TERMINÉ

Attaque présumée contre le Kremlin : l'ex-président russe Medvedev appelle à «éliminer Zelensky»

Un panneau interdisant les drones à Moscou près du Kremlin.
Un panneau interdisant les drones à Moscou près du Kremlin. EVGENIA NOVOZHENINA / REUTERS

La Russie a affirmé mercredi avoir abattu deux drones ukrainiens qui visaient le Kremlin à Moscou, dénonçant une tentative d'assassinat de Vladimir Poutine à quelques jours de grandes célébrations militaires.

Le direct

Mercredi 3 mai 2023

Ce live est terminé

Ce live est désormais terminé, merci de l'avoir suivi ! Retrouvez toute l'actualité de la guerre en Ukraine sur le site du Figaro.

Comment l'Ukraine prépare sa contre-offensive

Les mots sonnent comme un branle-bas de combat. L'offensive est «pour bientôt» , a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, mercredi en Finlande. «Nous sommes prêts», avait assuré lundi son ministre de la Défense, Oleksiy Reznikov. «Les Ukrainiens ont maintenant la capacité d'attaquer, ils peuvent mener des opérations offensives, et ils ont aussi une capacité à se défendre significativement renforcée par rapport à il y a un an», assure le chef d'état-major américain, le général Milley, dans une interview parue dans Foreign Affairs mardi, comme s'il avait rempli sa part du travail.

» LIRE NOTRE ARTICLE - Comment l'Ukraine prépare sa contre-offensive

La Russie ouvre une enquête pour terrorisme après l'attaque présumée de drone contre le Kremlin

La Russie a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête pour terrorisme après que Moscou eut expliqué avoir abattu deux drones qui auraient visé la résidence du président russe Vladimir Poutine, et accusé l'Ukraine de tentative d'assassinat «terroriste».

«Le Comité d'enquête de Russie a ouvert une enquête criminelle pour terrorisme en lien avec une tentative de frappe contre la résidence du président de Russie au Kremlin», a indiqué dans un communiqué ce Comité, en charge des enquêtes sur les crimes les plus importants.

Le bilan des frappes russes sur la région de Kherson grimpe à 21 morts et 48 blessés

L'Ukraine a indiqué mercredi soir que les frappes russes sur la région de Kherson (sud) avait fait au moins 21 morts et 48 blessés.

Washington envoie des munitions supplémentaires pour l'artillerie ukrainienne

La Maison Blanche a annoncé mercredi un nouvel envoi d'aide militaire à l'Ukraine, principalement des munitions pour l'artillerie. L'armée ukrainienne recevra en particulier des roquettes pour les Himars, des systèmes mobiles sophistiqués fournis par les Etats-Unis, a précisé Karine Jean-Pierre, la porte-parole de l'exécutif américain.

Elle a précisé qu'il s'agissait de la 37e tranche d'aide décidée ainsi par le président Joe Biden. Cette annonce «fait suite à un travail poussé du gouvernement américain pour répondre aux demandes de l'Ukraine avant la contre-offensive qu'elle envisage», a indiqué la porte-parole.

L'ancien président russe Medvedev appelle à «éliminer Zelensky»

L'ex-président russe Dmitri Medvedev a appelé mercredi à «éliminer» le président ukrainien Volodymyr Zelensky en représailles à une attaque présumée de drones contre le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, qui de son côté nie toute implication.

«Après l'attentat terroriste d'aujourd'hui, il ne reste pas d'alternative à part l'élimination physique de Zelensky et de sa clique», a écrit sur Telegram Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe et coutumier des déclarations au vitriol.

L'Union européenne présente un plan doté de 500 millions d'euros pour la production de munitions

La Commission européenne a présenté mercredi un instrument financier doté de 500 millions d'euros pour renforcer la capacité de production de munitions de l'Union européenne à un million d'obus par an afin de reconstituer ses arsenaux et d'aider l'Ukraine. «Il s'agit de soutenir directement des projets industriels permettant d'assurer la montée en cadence de la base industrielle européenne», a expliqué le commissaire à l'Industrie Thierry Breton, précisant qu'il espérait l'adoption de ce plan par les Etats membres d'ici fin juin.

«Je suis confiant que d'ici à 12 mois, nous pourrons monter notre capacité de production à 1 million de munitions par an en Europe», a-t-il assuré, précisant que la proposition n'était pas destinée à répondre aux besoins immédiats de l'Ukraine qui dit se préparer à une offensive pour reprendre des territoires occupés par la Russie.

«Nous n'avons pas attaqué Poutine», martèle Zelensky

Volodymyr Zelensky a martelé ce mercredi soir que l'Ukraine n'avait «pas attaqué Poutine», après la destruction par Moscou de deux drones qui auraient visé le Kremlin, selon le président russe.

«Nous n'avons pas attaqué Poutine. Nous le laissons au tribunal. Nous combattons sur notre territoire, nous défendons nos villages et nos villes», a affirmé le chef d'Etat ukrainien lors d'une conférence de presse à Helsinki avec des dirigeants de pays d'Europe du nord.

Pourquoi l'attaque de drones sur le Kremlin est avant tout symbolique

Si elle provient de Kiev, l'attaque sur le Kremlin, alors que Vladimir Poutine en était absent, ressemble à une manière de marquer à la fois les esprits des Ukrainiens, des Russes et des Occidentaux, selon le général Olivier Kempf.

» LISEZ NOTRE ENTRETIEN - Pourquoi l'attaque de drones sur le Kremlin est avant tout symbolique

Washington dit prendre avec «beaucoup de précaution» les informations du Kremlin

Les États-Unis ont dit prendre avec «beaucoup de précaution» les déclarations de la Russie qui a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens qui visaient le Kremlin à Moscou.

«J'ai vu les informations. Je ne peux pas les valider, on ne sait pas», a affirmé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. Mais, a-t-il ajouté, «je prendrais tout ce qui sort du Kremlin avec beaucoup de précaution».

Ukraine : 16 morts dans des frappes russes «massives» dans la région de Kherson

Des frappes russes «massives» dans la région ukrainienne de Kherson (Sud) ont fait au moins 16 morts mercredi, dont 12 dans la principale ville du même nom, selon le parquet régional, alors que les autorités ont annoncé un couvre-feu à partir de vendredi soir.

«Attaque massive des occupants contre des civils dans la région de Kherson : le bilan est passé à 16 personnes», a indiqué le parquet sur Telegram, précisant qu'«environ 22» autres personnes étaient elles «blessées à des degrés divers».

Les États-Unis tentent de confirmer les allégations de la Russie

Les États-Unis tentent de confirmer l'accusation de Moscou selon laquelle l'Ukraine a tenté en vain de tuer le président russe Vladimir Poutine lors d'une attaque de drone contre sa résidence au Kremlin, a déclaré un responsable américain mercredi, selon l'agence américaine Reuters.

«Nous essayons toujours de valider cette information», a affirmé un responsable américain sous couvert d'anonymat. «S'il y a eu quelque chose, il n'y a pas eu d'avertissement.»

Le président du Parlement russe appelle à «détruire» le gouvernement ukrainien

Le président du Parlement russe, Viatcheslav Volodine, a demandé l'utilisation «d'armes capables d'arrêter et de détruire le régime terroriste de Kiev» en réponse à l'attaque présumée de drone ukrainien contre le Kremlin, a rapporté l'agence américaine Reuters.

Dans une déclaration publiée sur Telegram, Viatcheslav Volodine a ajouté : «Il ne peut y avoir de négociations avec le régime (du président ukrainien Volodymyr) Zelensky». Le gouvernement ukrainien a démenti les accusations russes.

La Russie a précédemment déclaré qu'elle était ouverte aux négociations, tout en précisant qu'elle ne s'engagerait dans des pourparlers qu'à ses propres conditions.

Viatcheslav Volodine RUSSIAN STATE DUMA / REUTERS

Des alertes aériennes à Kiev, dans le centre et à l'est de l'Ukraine

Peu après que la Russie a accusé l'Ukraine d'être derrière l'attaque de drones ayant ciblé le Kremlin, des alertes aériennes ont retenti à Kiev et dans certaines régions du centre et de l'est de l'Ukraine, rapporte Reuters.

«Tout est prévisible», lance un conseiller de Volodymyr Zelensky

Dans un message publié sur Twitter, Mykhaïlo Podoliak, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que «tout [était] prévisible» et que cet événement était utilisé par la Russie comme un prétexte pour «une attaque terroriste à grande échelle». «L'Ukraine mène une guerre exclusivement défensive et n'attaque pas de cibles sur le territoire de la Russie», a-t-il garanti précisant que les drones en cause n'étaient pas ukrainiens.

La Russie se dit prête à prendre des mesures de rétorsion

Dans un communiqué publié par l'agence de presse russe Tass, la Russie a affirmé «se réserver le droit de répondre à cette tentative d'attaque contre le Kremlin où et quand elle le jugera nécessaire».

Une première tentative d'assassinat de Poutine par drone il y a dix jours ?

Une information à considérer avec précaution. Selon le quotidien allemand Bild, une première tentative d'assassinat du président russe par drone kamikaze aurait été orchestrée par les services secrets ukrainiens le 23 avril dernier. Selon l'activiste ukrainien Yuri Romanenko, réputé proche des services secrets de Kiev, ce jour-là, un «drone kamikaze a décollé, (…) survolé toutes les défenses aériennes de la Fédération de Russie et s'est écrasé non loin du parc industriel» de Rudnevo, près de Moscou, les services de renseignement ayant été informés «de la visite de Poutine dans le parc».

Si plusieurs médias russes rapportent un accident de drone UJ-22 près du village de Voroskogo, à environ 20 kilomètres à l'est du parc industriel de Rudnewo, difficile de confirmer que Poutine comptait effectivement visiter ce lieu au jour dit. Si ce dimanche-là, le correspondant personnel de Poutine au Kremlin, Pavel Zarubin, avait effectivement déclaré que Poutine prévoyait de «visiter un parc industriel à Moscou», il n'avait précisé ni le jour ni l'heure. Depuis, le Kremlin n'a pas réagi.

L'Ukraine «n'a rien à voir» avec l'attaque

Plus d'une heure après l'annonce russe, l'Ukraine a affirmé - dans un message transmis à des journalistes - n'avoir «rien à voir» avec l'attaque aux drones sur le Kremlin, selon Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de Volodymyr Zelensky. «De tels propos mis en scène par la Russie doivent uniquement être considérés comme une tentative de préparer un contexte» pouvant servir de prétexte «dans l'optique d'une attaque terroriste d'ampleur en Ukraine», a avancé Mykhaïlo Podoliak.

Selon ce conseiller de Volydymyr Zelensky, Moscou «a extrêmement peur du début des offensives de l'Ukraine le long de la ligne de front et essaie de quelque manière que ce soit de prendre l'initiative, de détourner l'attention».

Des images circulent sur les réseaux sociaux

Quelques images non vérifiées circulent actuellement sur les réseaux sociaux. Le journaliste de la BBC Francis Scarr relaie notamment des images où un drone semble exploser au-dessus du Kremlin.

La mairie de Moscou a annoncé interdire les survols de drones

En réaction à l'attaque de drones dans la nuit de mardi à mercredi, la mairie de Moscou a annoncé interdire les vols de drones au-dessus de la capitale russe, sauf autorisation du gouvernement.

Dans un communiqué, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a indiqué que les vols de drones seraient interdits sauf en cas d'obtention d'une autorisation spéciale des «autorités gouvernementales». Selon lui, cette interdiction vise à éviter les vols de drones non-autorisés qui peuvent «entraver le travail des forces de l'ordre».

Le défilé militaire du 9 mai maintenu à Moscou malgré l'attaque sur le Kremlin

Le grand défilé militaire du 9 mai célébrant la victoire sur l'Allemagne nazie en 1945 est maintenu à Moscou malgré l'attaque aux drones sur le Kremlin que la Russie impute à l'Ukraine, a indiqué la présidence russe.

«Le défilé aura lieu. Il n'y a aucun changement dans le programme», a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.

Quelques jours plus tôt, le défilé du 1er mai qui devait se tenir à Moscou avait été annulé à cause d'un risque terroriste «élevé», «même dans les régions éloignées des lieux de lopération militaire spéciale”», avait déclaré Alexandre Cherchoukov, vice-président de la Fédération des syndicats indépendants de Russie.

Le Kremlin accuse Kiev d'avoir voulu assassiner Vladimir Poutine

Le service de presse du président russe a annoncé ce mercredi 3 mai que l'Ukraine avait tenté de frapper le Kremlin pendant la nuit. L'armée et les services spéciaux russes auraient abattu deux drones ukrainiens dans la nuit de mardi à mercredi, selon l'agence de presse russe Tass.

Les deux armes volantes auraient été mises «hors service grâce à l'utilisation de systèmes radar», a annoncé la présidence russe. «Nous voyons ces actions comme une tentative d'acte terroriste et un attentat contre la vie du président», a-t-elle ajouté. L'attaque ukrainienne n'a pas fait de victimes et le chef de l'État n'a pas été blessé, toujours selon l'agence de presse.

Vladimir Poutine. SPUTNIK / REUTERS

Bienvenue sur ce live !

Bienvenue à tous sur ce live en ce mercredi 5 mai, consacré à la guerre en Ukraine.

Les publications apparaîtront ici

À retenir

Au moins deux drones ont mené une attaque contre le Kremlin dans la nuit de mardi à mercredi, selon des images diffusées par la Russie. Moscou accuse Kiev d'avoir lancé «une attaque terroriste» contre la présidence russe et d'avoir visé Vladimir Poutine, qui n'était pas présent sur les lieux. Kiev a fermement démenti être à l'origine de l'attaque. Malgré le contexte, le défilé du 9-Mai prochain est maintenu dans la capitale, a précisé la Russie. Washington dit prendre avec «précaution» les allégations du Kremlin.
Publicité

Attaque présumée contre le Kremlin : l'ex-président russe Medvedev appelle à «éliminer Zelensky»

S'ABONNER
Partager

Partager via :

S'abonner
Aucun commentaire

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

À lire aussi