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SNCF : Sud-Rail et la CGT maintiennent leur préavis de grève pour les fêtes de fin d'année

La position de la CFDT Cheminots n'est pas encore connue.
La position de la CFDT Cheminots n'est pas encore connue. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Les syndicats avaient jusqu'à ce lundi pour formuler une réponse aux propositions qui avaient été faites par la direction de l'entreprise.

Mauvaise nouvelle pour les voyageurs qui comptent prendre le train pour retrouver leurs proches à l'occasion des fêtes de fin d'année. Ce lundi, le collectif de contrôleurs de la SNCF a annoncé le maintien de son préavis de grève pour Noël et le Nouvel An, avec l'appui de Sud Rail et de la CGT-Cheminots. Les deux syndicats ont, en effet, décidé lundi de ne pas appeler à la grève des contrôleurs pour les week-ends de Noël et du nouvel an tout en maintenant leur préavis afin de laisser à chacun la possibilité de se joindre ou non au mouvement.

«Nous avons décidé de laisser notre outil syndical à disposition du collectif en maintenant le préavis. C'est maintenant l'entreprise qui doit formuler de nouvelles propositions», est-il indiqué dans le communiqué du syndicat, tandis que la CGT entend aussi laisser l'opportunité à ses adhérents de «s'impliquer dans la démarche».

Les syndicats (CGT-Cheminots, CFDT Cheminots, Unsa Ferroviaire et Sud Rail) avaient jusqu'à ce lundi pour formuler une réponse aux propositions qui avaient été faites par la direction de la SNCF. De son côté, l'Unsa Ferroviaire a décidé, vendredi, de lever son préavis de grève. La position de la CFDT Cheminots n'est pas encore connue.

Les contrôleurs souhaitant se mettre en grève ont jusqu'à mercredi soir pour informer la direction de leur intention de ne pas travailler. «Nous aurons des tendances dès demain sur le plan de transport», espère tout de même la SNCF qui indiquera ainsi la liste des trains qui ne seront pas en mesure de circuler entre le 23 et le 26 décembre.

Le mouvement de grogne des contrôleurs, initialement porté par un collectif baptisé «Collectif national ASCT» (CNA), s'est formé en dehors de tout cadre syndical et rassemble plus de 3500 chefs de bord -- le nom officiel des contrôleurs -- dans un groupe Facebook. Il s'est cependant appuyé sur les syndicats pour porter ses revendications et déposer des préavis de grève à Noël et au nouvel an. Les principaux syndicats de la SNCF avaient effectivement déposé, fin octobre, un préavis pour les périodes du 23 au 26 décembre et du 30 décembre au 2 janvier 2023.

En réponse, SNCF Voyageurs avait fait plusieurs propositions à l'issue d'une table ronde le 8 décembre, afin d'apaiser leur colère. Elle a proposé d'augmenter la prime de travail des contrôleurs de 600 euros par an, dont une partie serait intégrée au salaire en 2024, ainsi qu'une indemnité supplémentaire de 600 euros bruts par an. Les négociations ne semblent donc pas terminées.

Après avoir voulu consulter ses membres sur Facebook pour décider des suites à donner, le collectif a dit vendredi avoir constaté «de nombreuses fraudes et tentatives de manipulation du vote» qui l'ont conduit à annuler le scrutin et laissé le soin aux syndicats de sonder leurs adhérents. Selon Sud-rail, cette consultation «n'aura pas permis de dégager une position majoritaire». Le syndicat invite tout de même la direction de la SNCF à «rehausser ses propositions pour permettre l'apaisement de la situation».

Une grève des contrôleurs le premier week-end de décembre avait conduit la SNCF à annuler 60% de ses TGV et Intercités. Près de la moitié des 9000 chefs de bord s'étaient alors mis en grève.


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116 commentaires
  • Perplex

    le

    CGT veut dire: C'est Grève pour Toujours

  • Michel167382

    le

    Il faudra bien, un jour, faire quelque chose à l'encontre des pouvoirs de nuisance de ces syndicats conservateurs! Voilà maintenant qu'ils crient avant d'avoir mal! Mais où va-t-on?

  • kypyk

    le

    Sud et la CGT, toujours les mêmes saboteurs de la vie pourtant difficile de leurs concitoyens. Des syndicats extrémistes et totalitaires, complices objectifs de Poutine, Xi et Kim, pour plonger la France dans le Tiers-Monde. Des TPMG.

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