Ukraine : la région de Soumy, frontalière avec la Russie, est «libérée» des forces russes, selon le gouverneur
Le chef de l'administration régionale Dmytro Jivitsky a déclaré ce vendredi que cette région n'est plus occupée par les Russes, précisant toutefois qu'une opération de déminage reste nécessaire.
La région de Soumy, frontalière de la Russie dans le nord-est de l'Ukraine, a été totalement «libérée» des forces russes, a annoncé vendredi 8 avril le chef de l'administration régionale Dmytro Jivitsky.
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«Le territoire de la région est libéré des Orcs», a annoncé Dmytro Jivitsky sur Telegram, en utilisant le surnom, tiré du livre «Le Seigneur des anneaux», qui est fréquemment donné aux soldats russes en Ukraine.
Il a ajouté toutefois que la zone n'était «pas sûre» et que des opérations de déminage étaient en cours. Avec ce départ des troupes russes de la région de Soumy, Moscou a désormais totalement évacué le nord de l'Ukraine. Soumy, ville de 250.000 habitants et capitale de la région éponyme, a été assiégée dans les premiers jours de la guerre par les troupes russes qui n'ont pas réussi à la contrôler entièrement, puis en ont été repoussés.
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L'accès à la ville est resté très compliqué et des milliers d'étudiants étrangers, notamment originaires de plusieurs pays d'Afrique de l'Est ou australe, y sont restés coincés plusieurs semaines.
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Oskar Lafontaine
le
Bon débarras ! Les russes dehors, ils polluent l'Ukraine !
Jeanloup Pahune
le
Quelle dérouillée a pris cette armée russe ! Ils ont attaqué massivement et par surprise, sans déclaration de guerre, à 4 contre 1... Et 40 jours plus tard, ils n'ont même pas pu prendre une petite ville à 30 km de la frontière, et sont obligés de décamper avec de lourdes pertes... Pitoyables, ils ne sont forts que contre les grand-mères et les enfants.
Manu Warschawsky
le
C'est excellent pour le moral des troupes, et de la nation en général, de parler de libération à propos du retrait russe. Cependant, j'ai bien peur que ce retrait ne soit pas plus profitable à l'Ukraine que l'opération Alberich de 1917 ne l'ait été à la France. En effet, le principal bénéficiaire est la Russie, qui peut redéployer ailleurs les forces ainsi rendues disponibles, tandis que l'Ukraine doit maintenir les siennes en couverture face à la Biélorussie.