Manifestation d’agriculteurs sur l’autoroute A6, à hauteur de Chilly-Mazarin (Essonne), en direction de Paris, le 31 janvier 2024.
Live terminé

Colère des agriculteurs : ce qu’il faut retenir de la fin de la mobilisation

« Quelques rares points localisés » veulent « se maintenir jusqu’à samedi » et « des groupes isolés » veulent « tenir jusqu’au Salon de l’agriculture », du 24 février au 3 mars.

Tout le live

Le 02/02 à 14:46
Le 02/02 à 14:39

Ce qu’il faut retenir de la fin de la mobilisation des agriculteurs

A plusieurs endroits, les signes de la fin de la mobilisation se multiplient, après l’appel des Jeunes Agriculteurs (JA) et de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) à lever les barrages, jeudi. « Quelques rares points localisés » veulent « se maintenir jusqu’à samedi » et « des groupes isolés » veulent « tenir jusqu’au Salon de l’agriculture [du 24 février au 3 mars] », a résumé à l’Agence France-Presse (AFP) une source policière.

De son côté, la Conféderation paysanne, troisième syndicat agricole, classé à gauche, poursuit le mouvement contre l’utilisation des pesticides et pour un revenu paysan plus élevé. Voici un point sur la situation à l’heure de fermer ce direct.

  • De nombreux agriculteurs lèvent les barrages et rentrent chez eux. Dans les Hauts-de-France, tous les barrages sont levés. Les tracteurs ont également quitté l’autoroute A9, à Nîmes. Dans les Yvelines, sur la N12, le nombre de véhicules impliqués dans le blocage a fortement diminué depuis jeudi soir, passant d’une vingtaine à sept tracteurs vendredi matin, selon les forces de l’ordre. Les barrages sur l’A4 et sur l’A5 en Seine-et-Marne ont été levés. C’est aussi la fin du blocage du pont de Cheviré, à l’ouest de Nantes.
  • A rebours des consignes données par la FNSEA et les JA, la Confédération paysanne a appelé à « poursuivre la mobilisation », car « la question fondamentale du revenu » n’est « toujours pas prise à bras-le-corps par le gouvernement ». Une dizaine de tracteurs et une quarantaine de manifestants « en colère » bloquent ainsi toujours vendredi le péage de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) sur l’A43, à l’appel du syndicat.
  • Le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, a prévu de se rendre vendredi dans le Gard et l’Hérault « pour présenter les mesures concrètes » de soutien aux viticulteurs, ont annoncé ses services. Pour M. Fesneau « le moment de la crise le plus visible est plutôt derrière nous, mais les sujets sont encore devant nous ».
  • « La colère agricole se transforme » après les annonces du gouvernement, a estimé le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, vendredi matin. Le céréalier juge néanmoins « qu’il faut passer aux choses concrètes, on veut voir des choses sur le projet de loi », citant notamment la transmission des exploitations, la compétitivité et la souveraineté alimentaire. « On a dit que, maintenant, on se donne [jusqu’au] mois de juin pour une loi en dur, mais si tout ça n’est qu’un feu de paille, on remettra le couvert », a prévenu le président du syndicat majoritaire dans le secteur agricole au micro de BFM-TV et RMC.
Le 02/02 à 14:13

Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, lors d’une visite à des agriculteurs participant au blocage du péage de l’autoroute A43, à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, le 2 février 2024.
Le 02/02 à 13:26

Pour « un revenu digne de ce nom » et contre les pesticides : en Isère, une quarantaine de manifestants bloquent un péage sur l’A43

Une dizaine de tracteurs et une quarantaine de manifestants « en colère » bloquent toujours, vendredi, le péage de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) sur l’A43, à l’appel de la Confédération paysanne. « On n’a pas obtenu ce pour quoi on est en lutte : un revenu digne de ce nom », a expliqué à l’Agence France-Presse Isabelle Douillon, une agricultrice du Rhône, en déplorant que « les normes agroécologiques risquent de sauter parce que la FNSEA est arrivée à ses fins » sur l’usage des pesticides.

« Je n’ai pas compris que c’était fini, les manifestations des agriculteurs, parce qu’on avait réautorisé l’usage des pesticides (…), ce qu’attendent les agriculteurs ce sont des revenus et du respect pour leur travail », a renchéri la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, qui s’est rendue sur le barrage avant de rejoindre le congrès des Verts européens, qui s’ouvre à Lyon vendredi après-midi.

« Suicide, cancer, Prozac, pesticide, bienvenue en France agricole », « Attal fumier, on va te composter », « retraites de misères paysannes en colère », peut-on lire sur les pancartes et les banderoles déployées sur l’A43, à proximité d’une base logistique d’Intermarché. Le barrage doit être levé lundi.

Le 02/02 à 13:16 Pour approfondir

Onze paysans racontent au « Monde » les heurts et les malheurs d’un métier passion

Exploitants agricoles, viticulteurs ou éleveurs décrivent leurs difficultés et leurs frustrations. De l’Avesnois à la Petite Camargue, du Bas-Rhin aux Côtes-d’Armor, en passant par la Haute-Garonne et le Gard, les maux sont multiples et parfois différents, selon la région mais aussi selon le type d’activité.

Retrouvez les témoignages dans l’article ci-dessous.

Voir aussi | Aux racines de la crise, l’éprouvant quotidien des agriculteurs

Le 02/02 à 12:28

Dans les Hauts-de-France, tous les barrages sont levés

Le président de la section régionale de la FNSEA dans les Hauts-de-France, Simon Ammeux, a fait savoir à l’Agence France-Presse que tous les barrages sont levés et qu’aucune action à l’appel de cette section n’est prévue dans les jours à venir. « L’ultimatum est posé au Salon [de l’agriculture] », prévient-il, soulignant que les agriculteurs seront « très très vigilants » au respect des annonces. Les tracteurs qui bloquaient l’A1 à proximité de l’aéroport de Paris - Charles-de-Gaulle « sont sur la route du retour », selon lui.

Le 02/02 à 11:18

Des agriculteurs mobilisés aux Pays-Bas

Des policiers néerlandais à moto interviennent alors que des agriculteurs néerlandais et belges bloquent le passage de la frontière entre les Pays-Bas et la Belgique, à Hazeldonk, le 2 février 2024.
Le 02/02 à 10:56 Sur le terrain

Barrage des agriculteurs levé sur l’autoroute A9, toujours fermée à la circulation

Les tracteurs ont quitté le bitume de l’autoroute A9, à Nîmes, entre jeudi soir et vendredi matin. En début de journée vendredi, Eric Nègre, trésorier de la FDSEA Gard, est l’un des derniers à terminer de nettoyer les lieux. « On n’aurait jamais pensé que l’on resterait une semaine sur l’autoroute, il y a une certaine fierté », explique ce vigneron et oléiculteur.

Les annonces du gouvernement, jeudi, et celle de la venue du ministre de l’agriculture ce vendredi en fin de journée, dans la préfecture gardoise, ont convaincu les agriculteurs de lever le camp. « On défend une agriculture générale et sur nos spécificités, par exemple sur nos problématiques d’irrigation en Cévennes, nous avons le sentiment d’avoir été entendus, explique Frédéric Cavagna, secrétaire général de la FDSEA, lui aussi présent sur l’autoroute redevenue déserte. Maintenant, il va falloir discuter et avancer ensemble. Mais ici, c’est beau ce qu’on a fait. »

Dans le Gard, où la mobilisation a duré huit jours, certains agriculteurs parlent d’une victoire en demi-teinte, tel Patrick Viala, viticulteur, céréalier en agriculture biologique et président du réseau Bienvenue à la ferme. « Je serai le dernier parti », sourit-il sans cacher une amertume. « Mais j’ai un peu la boule au ventre… C’est une victoire à la Pyrrhus. Le Mercosur, c’est une réelle avancée. Sur d’autres points, je suis plus mitigé. Il reste des zones troubles, le diable se cache dans les détails. On a essayé de tordre le gouvernement, maintenant il va falloir convaincre les consommateurs », a-t-il poursuivi.

Ce vendredi matin, une réunion réunit les responsables syndicaux à la chambre d’agriculture du Gard. De son côté, la préfecture annonce que l’autoroute A9 reste encore fermée à la circulation. Des opérations de nettoyage et de remise en sécurité doivent se dérouler dans la journée.

Agathe Beaudouin (Nîmes, correspondante)
Le 02/02 à 10:44

La levée des barrages se poursuit à l’appel des syndicats majoritaires, mais certains agriculteurs veulent poursuivre la mobilisation

A plusieurs endroits, les signes de détente se multiplient. « Quelques rares points localisés » veulent « se maintenir jusqu’à samedi » et « des groupes isolés » veulent « tenir jusqu’au Salon de l’agriculture [du 24 février au 3 mars] », a résumé à l’Agence France-Presse (AFP) une source policière.

  • Dans les Yvelines, sur la N12, le nombre de véhicules impliqués dans le blocage a fortement diminué depuis jeudi soir, passant d’une vingtaine à sept tracteurs vendredi matin, selon les forces de l’ordre.
  • Les barrages sur l’A4 et sur l’A5 en Seine-et-Marne ont été levés. Pour le Val-d’Oise, la fin du blocage de l’A15 ne devrait être effective qu’à la mi-journée, selon des sources policières.
  • C’est la fin du blocage du pont de Cheviré, à l’ouest de Nantes.
  • Les agriculteurs présents sur les barrages qui coupaient l’A6 au niveau du péage de Villefranche-sur-Saône, au nord de Lyon, ou sur l’A81 entre Le Mans et la Bretagne sont sur le départ. Autour de Lyon, « tous les points » seront levés vendredi à « 14 heures », a affirmé à l’AFP Michel Joux, patron de la FRSEA.
  • En Occitanie, un temps épicentre du mouvement de la colère mais en perte de vitesse depuis la venue du premier ministre, Gabriel Attal, il y a une semaine, le nouveau train d’annonces a conduit à la levée – immédiate ou prochaine – de plusieurs barrages, notamment dans l’Aveyron et le Gers.
  • De son côté, la Confédération paysanne a appelé à « poursuivre la mobilisation » car « la question fondamentale du revenu » n’est « toujours pas prise à bras-le-corps par le gouvernement ». Elle est suivie par certains agriculteurs.
Le 02/02 à 10:20

Le collectif Bassines non merci appelle à soutenir la mobilisation de la Confédération paysanne

En soutien à la Confédération paysanne qui prévoit de poursuivre la mobilisation pour un revenu paysan, le collectif Bassines non merci, qui lutte contre la construction de mégabassines, appelle sur le réseau social X à la mobilisation pour le « blocage de plusieurs plates-formes logistiques ». Des plates-formes E.Leclerc, Carrefour et Aldi sont visées dans plusieurs départements.

Contrairement à la FNSEA et aux Jeunes Agriculteurs, qui ont appelé leurs membres à suspendre les blocages après les annonces du gouvernement, la Confédération paysanne avait annoncé sur X, qu’elle « poursui[vait] la mobilisation sur la revendication principale du mouvement : un revenu digne par l’interdiction d’acheter nos produits agricoles en dessous de notre prix de revient ». La Confédération paysanne regrette de n’avoir « rien entendu » sur le revenu des agriculteurs dans les annonces du premier ministre et le recul « fort » sur la protection de l’environnement.

Le 02/02 à 10:09

Marc Fesneau sera en déplacement dans le Gard et l’Hérault

Le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, a prévu de se rendre vendredi dans le Gard et l’Hérault « pour présenter les mesures concrètes » de soutien aux viticulteurs, ont annoncé ses services.

Le 02/02 à 09:59

Clémentine Autain estime que « le compte n’y est toujours pas » dans les annonces du gouvernement

Réagissant aux annonces du gouvernement pour répondre aux revendications des agriculteurs, la députée Clémentine Autain (La France insoumise) estime que « le compte n’y est toujours pas ».

« L’essentiel n’y est pas, j’attendais des prix planchers, ce qui permet aux agriculteurs et aux paysans de vivre de leur travail, et un engagement ferme à arrêter les traités de libre-échange », a-t-elle expliqué au micro de Franceinfo. Elle reconnaît qu’« il y a des éléments qui vont dans le bon sens », notamment la clause de sauvegarde.

Gabriel Attal a annoncé jeudi qu’il allait prendre « sans délai » une telle clause pour empêcher l’importation en France de fruits et légumes traités avec le pesticide thiaclopride, un produit interdit en Europe, lors de sa conférence de presse à Matignon. Il a parallèlement annoncé la suspension du plan Ecophyto, qui fixe des objectifs de baisse d’usage des pesticides.

Clémentine Autain juge que cette dernière décision est « de la folie totale sur le plan écologique ». Pour la députée, c’est une réponse « à la logique de la FNSEA, mais pas à l’intérêt de la majorité des paysans et certainement pas à l’intérêt des Français pour leur santé », rappelant que les premières victimes de l’utilisation des pesticides sont les agriculteurs eux-mêmes.

Le 02/02 à 09:45

Le convoi d’agriculteurs du Lot-et-Garonne reprend la route vers le sud-ouest

Le convoi d’agriculteurs parti lundi d’Agen à destination de Rungis a quitté Pierrefitte-sur-Sauldre (Loir-et-Cher) en direction du sud-ouest, a annoncé vendredi José Perez, coprésident de la Coordination rurale 47.

Le convoi, composé d’environ « 150 tracteurs et 300 personnes » selon M. Perez, a prévu de s’arrêter « aux environs de Limoges » vendredi soir, avant de reprendre la route en direction du Lot-et-Garonne. « Le moral est bon. On est un peu écœurés de ce qui s’est passé, qu’on nous mette dehors dans tous les départements. On a été parqués et dégagés », a déclaré M. Perez à l’Agence France-Presse.

Le coprésident de la Coordination rurale de Lot-et-Garonne s’est montré prudent après les concessions gouvernementales réclamées par les agriculteurs. « Il y a eu des choses concrètes, intéressantes. On est en train de travailler dessus. Il y a eu quelques avancées concrètes, mais quelques points restent très flous », a-t-il commenté.

Le 02/02 à 09:44

Mobilisation des agriculteurs belges

Le ministre-président flamand Jan Jambon et des ministres rencontrent des représentants du secteur agricole et du gouvernement flamand le 2 février 2024 à Bruxelles.
Des agriculteurs néerlandais et belges manifestent à Eersel, dans le sud des Pays-Bas, sur l’autoroute A67 près de la frontière belge, le 1er février 2024. Les agriculteurs du Brabant et du Limbourg se mobilisent pour soutenir les agriculteurs belges, qui manifestent contre des règles agricoles qu’ils jugent trop strictes et une concurrence déloyale à l’intérieur des frontières européennes.
Le 02/02 à 09:26

Le gouvernement justifie la mise « en pause » du plan Ecophyto par la volonté de « sortir de l’écologie punitive »

Les plans de réduction des pesticides ont été « inefficaces » depuis quinze ans, a affirmé vendredi la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, justifiant la mise « en pause » du plan Ecophyto par la volonté de « sortir de l’écologie punitive ».

Le gouvernement « travaille en ce moment sur le plan Ecophyto 2030 » mais souhaite « se poser un mois de plus pour faire en sorte qu’il soit parfaitement compris, dans le cadre d’un accompagnement et pas d’une punition », a-t-elle ajouté au micro de Franceinfo. « Nous devons sortir de l’écologie punitive pour être dans une écologie des solutions », a insisté la porte-parole du gouvernement, soulignant que « les premiers à vouloir en finir avec ces produits, parce qu’ils en sont les premières victimes, ce sont les agriculteurs eux-mêmes ».

« Il faut pouvoir les accompagner, c’est pour ça aussi que nous investissons massivement pour trouver des solutions alternatives », a-t-elle poursuivi, affirmant que l’exécutif « continue à avoir des ambitions pour l’écologie, mais cette écologie doit être dans le concret des réalités ».

Le 02/02 à 09:22

Pour le ministre de l’agriculture, « le moment de la crise le plus visible est plutôt derrière nous, mais les sujets sont encore devant nous »

Après les nouvelles annonces du gouvernement pour répondre aux revendications des agriculteurs, les syndicats majoritaires ont appelé à suspendre les blocages. Pour Marc Fesneau, « le moment de la crise le plus visible est, manifestement compte tenu des consignes données par un certain nombre de syndicats, plutôt derrière nous, mais les sujets sont encore devant nous ».

« On sait que les simplifications, il faut en produire d’autres, nous avons aussi des débats européens, nous avons des sujets législatifs », a-t-il ajouté au micro d’Europe 1.

Le 02/02 à 08:52

Suspension du plan Ecophyto : Arnaud Rousseau a défendu l’utilité des pesticides pour la production

Alors que la suspension du plan Ecophyto, qui vise à réduire l’usage des pesticides, est très critiquée, Arnaud Rousseau a défendu, sur BFM-TV et RMC, l’utilité de leur usage pour la production. Le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) assure toutefois entendre « l’attente sociétale qui consiste à dire qu’il faut faire attention sur les pesticides (…) il faut trouver des alternatives ». M. Rousseau ajoute que les pesticides « ne sont pas utilisés par plaisir ».

Le 02/02 à 08:40

« La colère agricole se transforme », estime Arnaud Rousseau

Le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) estime qu’après les annonces du gouvernement « la colère agricole se transforme ». Arnaud Rousseau juge « qu’il faut passer aux choses concrètes, on veut voir des choses sur le projet de loi », citant notamment la transmission des exploitations, la compétitivité et la souveraineté alimentaire.

« On a dit que, maintenant, on se donne [jusqu’au] mois de juin pour une loi en dur, mais si tout ça n’est qu’un feu de paille, on remettra le couvert », a prévenu le président du syndicat majoritaire dans le secteur agricole au micro de BFM-TV et RMC.

Le 02/02 à 08:16

Marine Tondelier estime que « les agriculteurs n’ont rien gagné (…) tout le monde a perdu », après la suspension du plan Ecophyto

A la suite des nouvelles annonces du gouvernement, la secrétaire nationale du parti Europe Ecologie-Les Verts, Marine Tondelier, estime que « les agriculteurs n’ont rien gagné puisqu’ils attendaient beaucoup de choses pour leur revenu, mais par contre tout le monde a perdu avec cette réforme », visant à suspendre le plan Ecophyto.

Rappelant qu’Emmanuel Macron avait promis que son « quinquennat sera[it] écologique ou ne sera[it] pas », Marine Tondelier estime qu’il ne l’est pas. « Ça fait quinze ans qu’on nous promet une baisse d’utilisation des pesticides (…) quinze ans de retard pour la santé des Français, quinze ans de retard pour la biodiversité (…) J’en ai ras le bol des objectifs et des planifications jamais respectés », a-t-elle répété sur France 2.

Le 02/02 à 07:52

Des agriculteurs conduisent leurs tracteurs sur la rocade de Rennes, dans l’ouest de la France, le 1er février 2024.

Le contexte

Live animé par Fatoumata Sillah

Image de couverture : Manifestation d’agriculteurs sur l’autoroute A6, à hauteur de Chilly-Mazarin (Essonne), en direction de Paris, le 31 janvier 2024. BENJAMIN GIRETTE POUR « LE MONDE »
  • Une décrue, mais pas encore l’épilogue : la levée des barrages d’agriculteurs s’est poursuivi vendredi à l’appel de la FNSEA et des JA, majoritaires, après une série de concessions gouvernementales, notamment sur les pesticides.
  • Une dizaine de tracteurs et une quarantaine de manifestants « en colère » bloquaient toujours le péage de Saint-Quentin Fallavier (Isère) sur l’43, à l’appel de la Confédération paysanne. Les axes autoroutiers se sont réouvert peu à peu après avoir été bloqués par les manifestations d’agriculteurs.
  • Jeudi, le premier ministre Gabriel Attal a égrené de nouvelles mesures pour calmer leur colère : un renforcement des lois Egalim qui visent à empêcher que les producteurs ne fassent les frais de la guerre des prix féroces entre supermarchés ; une « pause » dans la réduction des phytosanitaires ; 150 millions d’euros en soutien fiscal et social aux éleveurs ; le relèvement des seuils d’exonération sur les successions agricoles.

Pour aller plus loin

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