La Chine ratifie les conventions internationales sur le travail forcé

Cette ratification était l’une des conditions posées par l’Union européenne pour ratifier un accord bilatéral sur les investissements signé fin 2020.

Source AFP

La Chine a  ratifié des conventions de l'Organisation internationale du travail (OIT) sur le travail forcé.
La Chine a  ratifié des conventions de l'Organisation internationale du travail (OIT) sur le travail forcé. © LEO RAMIREZ / AFP

Temps de lecture : 1 min

Le Parlement chinois a ratifié mercredi les conventions internationales interdisant le travail forcé, alors que la Chine est accusée de recourir à cette forme de travail dans sa région à majorité musulmane du Xinjiang (Nord-Ouest).

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La ratification par la Chine des conventions de l'Organisation internationale du travail (OIT) sur le travail forcé était une des conditions posées par l'Union européenne pour ratifier un accord bilatéral sur les investissements signé fin 2020. Le comité permanent de l'Assemblée nationale populaire (ANP, le Parlement chinois) a ratifié la convention de 1930 sur le travail forcé et celle de 1957 sur l'abolition du travail forcé, a annoncé le Parlement à l'issue d'une session de trois jours.

À LIRE AUSSI Gérard Araud – L'insolente santé de l'internationale populisteCette ratification survient alors qu'un comité d'experts de l'OIT avait en février dernier fait part de sa profonde inquiétude face au traitement des minorités ethniques et religieuses en Chine, notamment au Xinjiang. Selon des organisations de défense des droits humains, au moins un million d'Ouïgours et membres d'autres ethnies musulmanes sont ou ont été incarcérés dans des camps dans cette région du nord-ouest de la Chine. Pékin affirme qu'il s'agit de centres de formation professionnelle destinés à les éloigner du terrorisme et du séparatisme. Le sujet préoccupe la communauté internationale. Ainsi, une loi interdisant l'achat de produits qui seraient issus du travail forcé des Ouïgours en Chine est entrée en vigueur en décembre 2021 aux États-Unis, qui accusent la Chine de génocide contre cette minorité. Pékin rejette vigoureusement cette accusation.

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Commentaires (6)

  • Montagnard67

    Si les Russes nous juraient qu'ils ne tuent pas de civiles en Syrie et en Ukraine !

  • Laurent_D

    ... On n'a même pas pu prouvé que le COVID venait d'un labo chinois... L'humiliation et l'arrogance ont changé de camp... Tout ceci pour que la Chine puisse investir massivement en Europe alors que de leur côté les dés sont pipés. Quand aura t'on compris que les mega-dictatures veulent notre argent, nos compétences et notre anéantissement ?

  • R. de Thilay

    Je suis ému