1er Mai : 121 000 personnes ont défilé en France, dont 18 000 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur

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Un manifestant blessé à l'ongle en urgence relative

Les pompiers ont pris en charge un manifestant blessé. Selon la préfecture de police de Paris, l'individu, en urgence relative, a eu un ongle arraché.

Un street-medic violemment interpellé place de la Nation

Un street medic a violemment été interpellé sur la place de la Nation. 

Les street-medics sont des bénévoles qui viennent en aide aux manifestants blessés lors des mobilisations. Ils fournissent les premiers secours.

La maire de Nantes « condamne » les dégradations commises en centre-ville

« Je condamne avec la plus grande fermeté les dégradations qui ont été commises en centre ville », a écrit Johanna Rolland, maire de Nantes, sur X (ex-Twitter). 

Des violences ont éclaté lors de la manifestation du 1er-Mai avec des dégradations de commerces et des tirs de gaz lacrymogène.

« Ces actes sont contraires aux valeurs de solidarité portées par cette journée internationale des travailleuses et des travailleurs ».

Fin de manifestation sous tension

Sur la place de la Nation, là où doit se terminer la manifestation du 1er-Mai, la présence des forces de l'ordre est forte, indique la préfecture de police. Ils s'assurent que « les groupes à risque ne se reconstituent pas ». La dispersion se poursuit.

12 policiers blessés transportés à l'hôpital

La préfecture de police a communiqué un nouveau bilan à 17h55. Douze policiers et gendarmes ont été blessés et transportés en urgence relative à l'hôpital.

Jean-Luc Mélenchon demande à Raphaël Glucksmann de s'excuser

Sur X (ex-Twitter), le chef de file LFI, Jean-Luc Mélenchon, demande à Raphaël Glucksmann de s'excuser après avoir accusé des militants LFI de l'avoir expulsé de la manifestation de Saint-Etienne, ce matin.

29 interpellations en marge du cortège parisien

À 17h, le nouveau bilan du nombre d'interpellations en mars du cortège parisien s'élevait à 29. 

Sept membres des forces de l'ordre hospitalisés

À 16h, sept membres des forces de l'ordre ont été la cible d'une bombe agricole, annonce la préfecture de police. Ils ont été transportés à l'hôpital en urgence relative.

Le président de la République rend hommage aux travailleurs

« Vous nous rendez fiers. À tous les travailleurs, merci et bon 1er mai ! », a écrit Emmanuel Macron sur X (ex-Twitter).

La situation se tend de nouveau dans le cortège

Les éléments radicaux ont tenté de commettre de nouvelles  dégradations, indique la préfecture de police. Un départ de feu dans une camionnette a été « vite circonscrit ».

Des pierres et mortiers d'artifice ont été lancés sur les forces de l'ordre qui ont à nouveau fait usage de gaz lacrymogène et sont intervenus dans le cortège.

« Le calme est revenu »

Après plusieurs interventions sur les éléments radicaux, le calme est revenu dans le cortège sous l'œil vigilant des forces de l'ordre, indique la préfecture de police. Mais la manifestation a de nouveau été stoppée au niveau de Bastille. 

Peu avant 15h, 25 personnes avaient été interpellées et 917 personnes contrôlées, a ajouté la préfecture de police. 

Une manifestante blessée à la tête par une matraque

Le journaliste Clément Lanot a diffusé une vidéo sur X (ex-Twitter) montrant une intervention des street-medics pour aider une manifestante qui aurait été blessée à la tête par un coup de matraque.

Le journaliste a fait état de l'utilisation de tirs de mortier d'artifices et de gaz lacrymogènes en début de manifestation.

Sophie Binet met en avant la défense des libertés

À Paris, la CFDT et l'Unsa étaient aux côtés de la CGT, FSU et Solidaires. 

Avant le départ du cortège, Sophie Binet, la numéro un de la CGT, a notamment mis en avant « le refus des politiques de casse sociale » et la défense des libertés, y compris syndicales.

Des premières tensions dans le cortège parisien

Des premières tensions ont eu lieu en tête du cortège parisien. Selon la préfecture de police, des éléments radicaux ont tenté de dégrader un commerce. Ils en ont été empêchés par une intervention immédiate des forces de l'ordre.

Boulevard Beaumarchais, au moins deux vitrines de commerces et un abribus ont été dégradés. Les éléments radicaux ont été poussés vers l'avant pour faciliter l'avancée du cortège, précise la préfecture. Les forces de l'ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogène.

Peu après le départ de la manifestation, un « important pré-cortège" d'environ 4 500 personnes, avec "plusieurs centaines" de radicaux s'est constitué, a indiqué une source policière à l'AFP. 

Le 1er mai est « la fête de la lutte des travailleurs », déclare Jean-Luc Mélenchon

« Le 1er mai n'a jamais été la fête du travail, c'est la fête de la lutte des travailleurs pour leurs revendications », a lancé le leader LFI Jean-Luc Mélenchon depuis la place de la République mercredi, avant le départ de la manifestation parisienne. La lutte est le « seul moyen qui ait fait avancer l'humanité dans ses droits ». Il a dénoncé le fait que la France soit « championne d'Europe des maltraitances ouvrières », avec en 2022, 1 200 personnes mortes au travail. « Aussi longtemps que le néolibéralisme gouvernera tout, tout ira plus mal pour vous salariés, cessez de rêver ! »

Glucksmann aurait dû « réfléchir avant d'accuser La France Insoumise », lance Mélenchon

Après l'agression de Raphaël Glucksmann à Saint-Etienne, qui a pointé du doigt LFI, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé depuis Paris les « indignations à géométrie variable chaque fois qu'il s'agit de nous. Je ne suis pas d'accord avec l'expulsion » de la tête de liste déclare-t-il, pointant du doigt pour responsable le groupe de la jeunesse communiste, « qui le revendique ». Il « aurait dû réfléchir avant de parler et d'accuser la France Insoumise », lance-t-il, assurant qu'il « n'est plus un rassemblement ou ne soyons agressés (…) Nous méritons tous respect pour notre engagement ».

Marion Maréchal célèbre Jeanne d'Arc depuis les Vosges

La tête de liste Reconquête aux européennes Marion Maréchal a rendu hommage mercredi à Jeanne d'Arc dans son village natal de Domrémy (Vosges). Elle a célébré « une figure de l'effort » mais aussi « un symbole national » qui serait menacé par « une idéologie de la déconstruction ». « Il y a cette volonté, à travers le symbole de Jeanne, de réhabiliter aussi cette vertu de la résistance, cette vertu d'effort et cette vertu aussi de l'espérance », a-t-elle déclaré.

Violences et dégradations à Nantes 

Des violences ont éclaté mercredi dans le centre-ville de Nantes lors de la manifestation qui a réuni plusieurs milliers de personnes pour le 1er mai. Vers midi, des manifestants se revendiquant du mouvement « antifa », habillés de noir et casqués, ont commencé à attaquer des vitrines, notamment une banque, un supermarché Carrefour ou encore un magasin de vêtements, selon la même source.

Les forces de l'ordre ont répliqué en usant des gaz lacrymogènes d'après la même source. Contactée par l'AFP, la préfecture de Loire-Atlantique n'était pas joignable dans l'immédiat pour apporter davantage d'informations.

Glucksmann : Xavier Bertrand pointe du doigt l'extrême gauche

« Soutien républicain à Rahaël Glucksmann, menacé et empêché par l’extrême-gauche de se rendre à la manifestation du 1er mai », déclare le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, sur X. « En République, les divergences et le débat d’idées ne doivent jamais rien céder aux intimidations et aux menaces. »

Glucksmann: Manon Aubry refuse « qu'on instrumentalise cette question »

« Nous, LFI, on a toujours réprouvé, désapprouvé ces méthodes », a déclaré mercredi l'eurodéputée Manon Aubry, tête de liste LFI pour les européennes. Elle réagissait à l'agression de Raphaël Glucksmann à Saint-Etienne. « Tout le monde doit avoir le droit de manifester quels que soient les désaccords que l'on puisse avoir », mais « je ne suis pas d'accord pour qu'on instrumentalise cette question et que l'on pointe du doigt les militants et militantes insoumis qui n'ont rien à voir avec ces méthodes. » Les militants insoumis « sont pacifiquement présents dans la rue pour défendre les droits des travailleuses et des travailleurs. »

22 interpellations à Lyon et deux policiers blessés

À Lyon, entre 6 500, selon la préfecture, et 13 000 manifestants, selon la CGT, ont défilé ce mercredi. 22 personnes ont été interpellées pour « violences envers les forces, jets de projectiles et un qui a arraché le drapeau tricolore sur l’office de tourisme ». Deux policiers ont également été blessés, rapporte la préfecture.

Entre 3 000 et 8 000 manifestants à Marseille et Toulouse

La manifestation de Marseille a réuni environ 3 000 personnes, selon la police, et 8 000 selon la CGT, sous un ciel gris ce mercredi. Ils étaient réunis sous une banderole proclamant: « Mobilisés pour la paix et le progrès social ».

A Toulouse, ils étaient aussi 3 000, selon la préfecture, 8 000, selon les organisateurs. Le défilé, sous la pluie, s'est tenu au milieu de drapeaux syndicaux, mais aussi palestiniens. « Stop à la guerre, augmentez les salaires » ou « contre la précarité », pouvait-on lire sur des pancartes.

Des indépendantistes kanaks en tête du cortège parisien 

De nombreux indépendantistes kanaks se sont placés en tête du cortège parisien du 1er mai à Paris pour montrer leur opposition au dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie.

« Le mouvement social ne gagne rien à pratiquer l’oukase et l’exclusion », selon Fabien Roussel 

Le Secrétaire national du PCF a apporté son soutien à Raphaël Glucksmann. « Le débat oui, la violence non. Rien ne justifie que Raphaël Glucksmann ait été exclu d’une mobilisation ce premier mai à Saint-Étienne. Le mouvement social ne gagne rien à pratiquer l’oukase et l’exclusion », a-t-il lancé sur X(ex-Twitter).

Des dégradations à Lyon 

Selon la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « des individus cagoulés commettent des dégradations et jettent des projectiles sur les forces de l’ordre au niveau de Saxe-Gambetta » à Lyon. « La police fait usage de moyens pour les disperser », précise la préfecture. 

La tension monte à Nantes 

Des échanges tendus ont lieu entre des policiers et des Black Blocs à Nantes, selon des témoignages sur les réseaux sociaux. 

Jordan Bardella présente la liste de ses  34 premiers colistiers 

 Jordan Bardella, tête de liste RN pour les européennes a choisi le 1er-Mai, date fétiche des lepénistes, pour présenter ses 34 premiers colistiers lors d'un meeting cet après-midi à Perpignan. Les lepénistes entendent lancer le compte à rebours d'une victoire annoncée, présentée comme le marchepied d'une quatrième candidature de Marine Le Pen à l'Elysée dans trois ans. Marine Le Pen occupera symboliquement la 80e et avant-dernière place sur la liste. 

Glucksmann :  les Républicains s'en prennent à l'extrême gauche

La sénatrice LR Valérie Boyer s'en est pris à l'extrême gauche après l'agression de la tête de liste socialiste Raphaël Glucksmann à Saint-Etienne. « Voilà l'image de l'extrême gauche qui passe son temps à donner des leçons sur la tolérance et le bien vivre ensemble. Cette gauche qui ne tolère même pas les idées socialistes », écrit-elle sur X. « Chaque jour montre combien la NUPES aura été une faute pour ceux qui se sont rangés derrière elle », déclare François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les européennes, « il ne lui manque que le pouvoir pour retrouver la folie totalitaire ».

Entre 2 500 et 3 000 manifestants à Strasbourg, selon les syndicats, 

Jusqu'à 3 000 personnes ont manifesté à Strasbourg ce mercredi, rapporte les DNA, sourcant les organisateurs. L'année dernière, les syndicats avaient compté entre 15 et 20 000 manifestants dans cette ville, 8 500 selon la police.

Mélenchon « désapprouve totalement » l'éviction de Glucksmann d'un cortège à Saint-Etienne

Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon « désapprouve totalement l'expulsion de Raphaël Glucksmann » d'un cortège du 1er mai à Saint-Etienne, que le candidat PS aux européennes attribue notamment à des militants LFI. « Tous ceux qui veulent faire allégeance à la lutte des travailleurs pour leurs droits ont leur place le 1er mai. Il suffit de s'écarter d'eux s'ils nous déplaisent », a fait valoir Jean-Luc Mélenchon sur X. Pour l'Insoumis, « cette action fournit une diversion médiatique contre le 1er mai et un rôle de victime à Glucksmann qui en profite pour nous accuser ».

« Macron, c’est Robin des Bois à l’envers », lance Marine Tondelier

En ce 1er Mai, la secrétaire nationale du parti EELV Marine Tondelier déclare sur France Bleu que « le gouvernement prépare des réformes horribles de l’assurance chômage, ces filets de sécurité qui font que quand on vit en France, on se dit qu’on ne peut pas dégringoler vraiment, il le détricote. » Le président de la République « Emmanuel Macron, c’est Robin des Bois mais à l’envers. Il prend aux plus pauvres, ça n’a aucun sens, et nous, on est clairement du côté des travailleurs et de toutes celles et ceux qui manifesteront le 1er mai. »

Le maire de Montpellier apporte son soutien à Raphaël Glucksmann

Le maire socialiste de Montpellier a apporté son « soutien » à Raphaël Glucksmann, après son altercation à Saint-Etienne. C'est « lamentable », écrit sur X Michaël Delafosse, « le 1 er mai fédère, rassemble, pour soutenir le monde du travail (…) Faire preuve de violence, de sectarisme, digne des gardes-rouges est dangereux pour la démocratie. »

Pluie sur les manifestants dans le sud-ouest

Une vague de pluie a frappé le sud-ouest ce mercredi, douchant les manifestants dans certaines villes, note La Dépêche. A Albi, Toulouse ou encore Cahors, les cortèges se sont pris la pluie.

Marine Le Pen rend hommage à Jeanne d’Arc depuis Perpignan

La cheffe de file du RN à l'Assemblée nationale a rendu pour ce 1er Mai le traditionnel hommage de son parti à Jeanne d'Arc « notre héroïne nationale et patronne de la France », depuis Perpignan, où le RN a prévu un meeting ce mercredi. « Symbole de courage et d’espérance, elle incarne cette jeunesse française, libre, fière et patriote, qui n’en a pas fini d’aimer et de défendre son pays », écrit la députée.

Pourquoi offre-t-on du muguet le 1er Mai ?

La tradition d'offrir du muguet comme porte-bonheur « remonterait à la Renaissance, explique le ministère de l'Agriculture, après avoir reçu un brin de muguet alors qu'il faisait campagne dans la Drôme, le roi Charles IX entreprit de perpétuer la coutume en l'instituant à la cour. » Avant cela, cette fleur était déjà, depuis l'Antiquité, utilisée pour célébrer la nouvelle saison et l'arrivée des beaux jours.

Elle ne devient « le symbole du 1er mai qu'au début du XXe siècle, d'abord à Paris, puis dans toute la France à partir de la deuxième moitié du XXe siècle. »

Des dizaines d'interpellations en Turquie

Des dizaines de manifestants rassemblés à Istanbul pour célébrer le 1er mai ont été interpellés mercredi par les forces de l'ordre, ont constaté les journalistes de l'AFP. Les premières altercations ont éclaté alors que les manifestants tentaient de forcer les barrages de police pour gagner l'emblématique place Taksim.

Istanbul a été placée en état de siège par les forces de l'ordre qui ont bloqué le cœur de la principale de ville de Turquie. Plus de 42.000 policiers ont été déployés dans la mégapole, avait prévenu mardi le ministre de l'Intérieur, dénonçant les « organisations terroristes (qui veulent) faire du 1er mai un champ d'action et de propagande ».

La cause palestinienne s'invite dans les cortèges

Dans plusieurs rassemblements pour le 1er Mai ce mercredi, les médias locaux notent la présence de drapeaux palestiniens, en pleine guerre entre Israël et le Hamas. A Besançon, le « cortège est marqué par la forte présence de France Palestine Solidarité », note France Bleu, partageant la photo d'une banderole « Gaza Halte au massacre ! ». « Nous sommes tous des palestiniens » crient certains manifestants à Nice.

Reims, Avignon, Marseille… Les manifestants défilent partout en France

Avec un peu de retard parfois, les cortèges ont entamé leurs parcours de manifestations dans plusieurs villes de France comme Reims, Avignon ou Marseille. Les journaux locaux notent globalement une participation en baisse par rapport au 1er Mai 2023.