Un éventuel plan d’expulsion des Palestiniens de Gaza semble se préciser chaque jour un peu plus, rapporte la presse internationale. Outre les bombardements, qui ont redoublé d’intensité et ont déplacé, depuis octobre, 85 % de la population vers le sud, jusqu’à la frontière avec l’Égypte, les déclarations des responsables israéliens sur le sujet sont de plus en plus explicites. Ainsi, lors d’une réunion à huis clos le 25 décembre avec son parti à la Knesset [Parlement israélien], le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a pour la première fois évoqué ouvertement un plan de “migration volontaire”.

“Notre problème, ce sont les pays qui sont prêts à les accueillir, et nous y travaillons”, aurait-il déclaré, cité par plusieurs médias, dont The Palestinian Chronicle.

Le jour même, un député membre du Likoud, Danny Danon, a été encore plus loin, révélant, lors d’un entretien avec la radio locale Kan Reshet Bet, qu’Israël était déjà en contact avec plusieurs pays afin d’explorer les diverses possibilités d’accueil des Gazaouis.

“J’ai reçu des demandes de divers pays […] prêts à accueillir des réfugiés […], ce sont des pays d’Amérique du Sud et d’Afrique”, a-t-il indiqué, relayé par Ha’Aretz. Il a ajouté que certains pays ont réclamé, en contrepartie, une “compensation financière” tandis que d’autres “ont demandé