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Après des orages « violents » dans l’est de la France, la vigilance rouge levée et quelques dégâts constatés

De puissantes rafales de vent, avec parfois de gros grêlons, ont causé des dommages dans plusieurs départements. La vigilance rouge a été levée dans la soirée de mardi.

Le Monde avec AFP

Publié le 11 juillet 2023 à 08h19, modifié le 24 juillet 2023 à 16h19

Temps de Lecture 3 min.

Les orages « violents » voire « exceptionnels » qui ont frappé l’est de la France, mardi 11 juillet, ont causé des dégâts matériels dans plusieurs départements et ont privé d’électricité plusieurs milliers de foyers.

Météo France a levé à 22 heures la vigilance rouge annoncée quelques heures plus tôt sur 5 départements – le Haut-Rhin, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort, le Doubs et le Jura.

Pour la journée de mercredi, seul un département reste en vigilance orange pour la canicule, les Alpes-Maritimes.

1 département en vigilance orange
Cette carte montre le niveau de vigilance météorologique et les risques de crues par département.
Mise à jour le 12 juillet 2023 à 6 heures, valable jusqu'au 13 juillet 2023 à minuit.
Couleurs adaptées aux daltoniens
Situation susceptible d'évoluer. Si la période couverte pour cette carte n'est plus valide, consultez le site de Météo France.
Source : Météo-France

De puissantes rafales de vent conjuguées parfois à de gros grêlons ont causé des dommages dans plusieurs départements. A Dijon, des trombes d’eau se sont abattues vers 19 h 30, accompagnées de fortes bourrasques. Le faux plafond d’une supérette s’est effondré, sans faire aucun blessé, selon les pompiers.

Dans le Haut-Rhin, où les pompiers ont effectué environ 210 interventions (chutes de branches ou d’objets sur les chaussées…), 1 600 foyers étaient toujours privés d’électricité dans la nuit, selon la préfecture.

Plus de 500 impacts de foudre dans le Territoire de Belfort

Les pompiers ont effectué une quinzaine d’interventions dans le Bas-Rhin, principalement pour des dégagements de chaussée, ont-ils rapporté dans un communiqué. Dans les Vosges, « un premier phénomène orageux » avait donné lieu dans l’après-midi à l’évacuation du tournoi de tennis féminin de Contrexéville, selon la préfecture.

Dans le Territoire de Belfort, 1 200 abonnés étaient toujours sans courant vers 22 heures (contre environ 4 000 vers 20 heures), selon Enedis. Dans ce département, les rafales de vent ont atteint « 109 km/h, et plus de 500 impacts de foudre ont été relevés », selon la préfecture. Celle-ci note dans un communiqué que « l’événement a été fort heureusement moins intense que les prévisions météorologiques pouvaient le laisser craindre ».

Lire l’analyse : Article réservé à nos abonnés Réchauffement climatique : quels sont les risques concrets pour la France ?

Dans le Doubs, où « quelques arbres en travers » des routes ont nécessité la mise en place de déviations, c’est « environ 2 500 usagers d’Enedis » qui « sont privés d’électricité sur le secteur de Montbéliard », selon la préfecture.

Dans le Jura, 25 camps de scouts et 650 personnes ont été mis à l’abri, selon la préfecture qui indique qu’une rupture de ligne à haute tension a privé 6 500 personnes d’électricité. Le courant a été rétabli vers 19 h 45, selon la même source.

Dans l’Allier, sur les 190 interventions des pompiers, 150 ont eu lieu dans la petite ville de Gannat, après un orage avec des grêlons de plusieurs centimètres de diamètre, ont-ils fait savoir, expliquant avoir procédé à des bâchages de toitures.

Metéo-France avait mis en garde contre des orages pouvant « s’accompagner, en particulier sur les départements en rouge, de très fortes rafales de vent pouvant atteindre 100 à 130 km/h, très localement un peu plus », ainsi que de « fortes chutes de grêle, avec un risque de gros grêlons de plusieurs centimètres de diamètre ». Les autorités avaient lancé de multiples appels à la prudence, demandant notamment aux habitants de « limiter leurs déplacements ».

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En Haute-Saône, la préfecture avait rappelé que les manifestations devaient être annulées et demandé aux populations d’arrêter toute activité en plein air, de se mettre à l’abri dans un bâtiment en dur et de signaler les éventuels départs de feu.

Des liaisons TER interrompues

Par précaution, la SNCF avait annoncé l’interruption de plusieurs liaisons TER en régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-France-Comté et Grand Est. La mairie de Lyon avait fermé et évacué les « grands parcs » de son territoire. Une mesure similaire a été prise à Strasbourg, où six parcs et neuf cimetières municipaux ont été fermés.

Les températures maximales, en baisse mardi en Provence-Alpes-Côte d’Azur (34 à 36 °C), continuaient de grimper en Alsace et de l’est de la Bourgogne à Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi que sur l’est de Midi-Pyrénées et le Roussillon. La barre des 40 °C a même été franchie, pour la première fois de l’année en France hors Corse, avec 40,2 °C à Sallanches (Haute-Savoie). Mercredi, le mercure devrait baisser et seul le Sud-Est conservera des valeurs entre 30 et 35 °C.

Les vagues de chaleur, qui auraient entraîné à l’été 2022 plus de 60 000 décès en Europe selon une étude publiée lundi, se multiplient sur le continent, conséquence directe du réchauffement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre accroissent la puissance, la durée et le rythme de répétition des vagues de chaleur, tout particulièrement en Europe, « région du monde qui se réchauffe le plus rapidement », selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Écouter aussi Climat : la France est-elle prête à faire face au réchauffement ?

Le Monde avec AFP

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