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Vladimir Poutine rencontre mercredi 15 mars Bachar el-Assad à Moscou, selon un communiqué du Kremlin. Les chefs d'État russe et syrien évoqueront « les questions d'actualité concernant le développement de la coopération russo-syrienne dans les sphères politique, économique, commerciale et humanitaire, ainsi que les perspectives du règlement coordonné de la situation en Syrie et autour du pays », indique le communiqué.
Bachar el-Assad est arrivé mardi soir à Moscou « pour une visite officielle au cours de laquelle il s'entretiendra avec le président russe Vladimir Poutine », selon un communiqué de la présidence syrienne. Bachar el-Assad, « accompagné par une importante délégation ministérielle », a été reçu par Mikhaïl Bogdanov, représentant spécial du président Poutine et vice-ministre des Affaires étrangères, a ajouté la présidence.
Vers une « normalisation entre Damas et Ankara »
La dernière visite publique du président syrien à Moscou remonte à septembre 2021, lors de laquelle il s'était entretenu avec M. Poutine. Le journal progouvernemental Al-Watan, qui cite le journal russe Vedomosti, a indiqué mardi que les deux présidents devraient discuter notamment de « la normalisation entre Damas et Ankara », dans laquelle la Russie joue le rôle de médiateur.
Une réunion tripartite a eu lieu en décembre à Moscou entre les ministres turc, syrien et russe de la Défense, la première depuis 2011. Les relations sont rompues depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, quand la Turquie a pris le parti des groupes rebelles opposés à Damas. La Russie, allié principal de Damas, a de son côté apporté un soutien militaire décisif à l'armée syrienne dans le conflit.
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Le journal, citant la même source, estime que « les développements actuels concernant les relations syro-arabes » devraient également être abordés.
Bashar el-Assad a été isolé sur le plan diplomatique depuis la répression en 2011 d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Mais depuis le séisme du 6 février qui a fait des dizaines de milliers de morts en Turquie et en Syrie, des pays arabes ont intensifié leurs contacts et envoyé de l'aide à Damas, qui pourrait profiter du drame pour sortir de son isolement diplomatique, selon les experts.
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Toutes les "épaves" se regroupent ! Espérons qu'elles coulent ensemble ! Nous voyons o^ù conduisent les extrémistes populistes !
Cela va déplaire à certains : Bachar est un tyran sans pitié, on le sait ; mais la réal politique veut que : "mieux vaut Bachar que Daech en Syrie" ; c'est cela la réal politique, et rien d'autre, laquelle mène le monde. Les USA ont fait la mème chose avec toutes les dictatures Sud Américaines, par anti-communisme, et ils le font encore. Poutine a défendu Bachar ; c'est une alliance qui remonte à des décennies ; de plus, il tient à sa base navale de Tartous en Syrie, sur la mer méditerranée. Les USA ont aussi des bases dans le monde entier, dans des pays pas spécialement démocratiques. Bons sentiments s'abstenir.
Pathétique absolument. Discussions au coin du feu à celui qui en a éliminé le plus…