Bureaux vacants, magasins fermés... Depuis la pandémie de Covid-19, le recours massif au télétravail a durement touché le marché de l’immobilier commercial américain et, avec lui, le budget des grandes villes. Cette « malédiction », qui frappe New York ou San Francisco, annonce-t-elle une crise majeure ?
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« Si vous me forcez à revenir au bureau, je démissionne ! » Voilà la réponse d’un nombre croissant de cadres américains à leurs employeurs – Disney, Starbucks, Google ou Meta/Facebook – qui leur intiment l’ordre de regagner leur cubicle (« cabine »). Plus encore qu’en France, les salariés américains ont pris goût au télétravail lors de la crise du Covid. Adieu stress et temps perdu dans les transports : ils ne veulent plus de ces interminables trajets, avec leurs lots d’aléas et d’insécurité… Un récent sondage a montré qu’à New York 68 % des travailleurs préféreraient quitter leur job plutôt que de retourner au bureau ! Et le chiffre grimpe à 79 % pour la génération Z (née après 1995).
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Conséquence : dans la capitale mondiale de la finance, un jour de semaine, on ne trouve en moyenne que la moitié des employés au bureau. Et moins de 10 % d’entre eux s’y rendent tous les jours. De ce fait, le taux de vacance des immeubles a grimpé de 10 % avant la pandémie à 25 % actuellement. A San Francisco, il atteint même 30 %. Et c’est encore pire dans les villes du Midwest, comme Saint-Louis (Missouri), Minneapolis (Minnesota) ou Cleveland…
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