- Kiev s’apprête à envoyer quarante-cinq bus pour évacuer des civils souhaitant quitter Marioupol, ville du sud-est de l’Ukraine, a annoncé Iryna Verechtchouk, vice-première ministre ukrainienne. Le ministère de la défense russe a annoncé l’instauration d’un « régime de silence », soit un cessez-le-feu local, à partir de 10 heures vendredi dans le port assiégé de Marioupol afin d’évacuer des civils.
- Le directeur du renseignement militaire français, le général Eric Vidaud, va quitter ses fonctions à la suite, notamment, de ce qui a été jugé comme une insuffisance de ses services sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de sources militaires et proches du dossier. Une source militaire a confirmé le départ immédiat du chef de la direction du renseignement militaire (DRM), conformément à une information du site L’Opinion. Ce dernier cite une source interne au ministère des armées évoquant des « briefings insuffisants » et un « manque de maîtrise des sujets ».
- Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré, mercredi, qu’il ne croyait pas aux promesses de Moscou de « réduire radicalement » son activité militaire autour de Kiev et que l’armée ukrainienne se préparait à de nouveaux combats dans l’est du pays. « Nous ne croyons personne, pas une seule belle phrase », a déclaré M. Zelensky dans une adresse vidéo à la nation, ajoutant que les forces russes se regroupaient pour attaquer la région du Donbass.
- « Les Russes ont encore utilisé des obus au phosphore, aujourd’hui, à Marïnka », une petite ville de l’est de l’Ukraine, a affirmé sur Telegram le chef de l’administration militaire de la région de Donetsk, Pavlo Kyrylenko. « Une dizaine d’incendies [causés par ces obus] ont été localisés et ont été maîtrisés par le personnel du service national des situations d’urgence », a-t-il poursuivi. Les armes au phosphore sont des armes incendiaires dont l’usage est interdit contre des civils, mais pas contre des cibles militaires, en vertu d’une convention signée en 1980 à Genève.
- Un haut responsable américain du Pentagone a fait savoir, jeudi soir, que les forces russes commençaient à se retirer du site nucléaire de Tchernobyl, dont elles avaient pris le contrôle dès le premier jour de l’invasion de l’Ukraine, le 24 février, pour aller en Biélorussie. L’armée russe a également commencé à se retirer de l’aéroport d’Hostomel, au nord-ouest de Kiev, a-t-il ajouté.
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