Le libéral Daniel Noboa a été élu président de l’Équateur dimanche 15 octobre, avec 52,3 % des voix au second tour, contre 47,7 % pour la socialiste Luisa González, au terme d’une campagne électorale placée sous le signe de la violence. Depuis sa résidence, dans la commune d’Olon (Sud-Ouest), le candidat de l’alliance Action démocratique nationale (ADN) a déclaré, repris notamment par la revue Plan V :

“Demain, nous commencerons à travailler pour reconstruire un pays qui a été durement frappé par la corruption, la violence et la haine.”

Élu à 35 ans plus jeune dirigeant de l’Équateur, Noboa avait été la surprise du premier tour, le 20 août dernier. Pourtant, il est difficile de considérer comme un outsider le fils d’Álvaro Noboa, l’homme le plus riche du pays – il a fait sa fortune dans le secteur bananier –, qui avait été cinq fois candidat à la présidence depuis 1998.

“Le petit garçon qui a grandi au milieu des campagnes électorales est aujourd’hui président de la République”, et c’est “une sorte de revanche” pour son père, commente le quotidien conservateur El Universo.

Des problèmes urgents à résoudre

Les élections anticipées de dimanche avaient été convoquées par le présiden