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Environnement

Pour préserver sa faune marine, l'Australie crée une zone protectrice aussi grande que l'Allemagne

L'Australie va faire agrandir une zone de protection maritime pour préserver sa faune marine. (image d'illustration)

L'Australie va faire agrandir une zone de protection maritime pour préserver sa faune marine. (image d'illustration) - Muhammad FAROOQ

Le gouvernement australien envisage de tripler la superficie du parc marin de l'île Macquarie afin de renforcer les moyens de protection des espèces vivantes et végétales.

L'Australie est plus que jamais impliquée dans la protection de son environnement naturel. Comme l'indique The Guardian, le gouvernement australien envisage, dans les prochains mois, de faire tripler la zone de protection de l'île Macquarie, où résident notamment plusieurs millions de pingouins et de phoques.

Avec ce projet, que la ministre australienne de l'Environnement, Tanya Plibersek, a qualifié de "contribution mondialement significative à la conservation marine", la zone de protection s'étendrait sur 388.000 km2, ce qui représente la superficie de l'Allemagne.

"L'expansion et l'augmentation de la protection des eaux entourant l'île Macquarie nous permettront de mieux gérer cet écosystème important pour l'avenir", a détaillé Tanya Plibersek .

Une consultation publique à venir

Cette ambition affichée par le gouvernement australien va faire l'objet d'une consultation publique avant d'être possiblement adoptée. Dans un plan détaillé, Tanya Plibersek a promis que la pêche à la légine australe ne sera pas menacée et affirmé qu'avec l'agrandissement du parc marin de l'île Macquarie, près de la moitié des zones maritimes australiennes (48,2%) seront protégées.

Située entre la Tasmanie et l'Antarctique, l'île Macquarie constitue l'un des lieux d'alimentation et de reproduction les plus importants au monde pour les oiseaux de mer. S'étendant sur 34 km de long et 5 km de large, ce lieu abrite également plusieurs espèces rares comme des manchots royaux, des otaries à fourrure subantarctiques ou encore des albatros à sourcils noirs.

Quentin Marchal